M’honorant du prix de la région Alsace en 2002
le CEAAC m’a envoyée en résidence d’artiste au Laos
j’ai enseigné la gravure et les monotypes à l’école des beaux arts de Vientiane
depuis je suis retournée au Laos douze fois
chaque année pendant trois mois
j’y ai collectionné des feuilles écorces végétaux qui aujourd’hui m’aident à imprimer des monotypes
en hommage à la nature mais pas seulement. L’or sous les feuilles envers or et brume l’eau la sève le pleur
Danièle Schiffmann
Aurélie Quintard est une illustratrice qui vit et travaille à Strasbourg.
Son univers tendre et rétro est influencée par les illustrateurs•rices et concept artists américains et anglais des années 50.
Elle privilégie, pour la fabrication de ses images, l’utilisation de techniques non-numériques: gouache, aquarelle, crayon et collage.
Membre active des Urban Sketchers de Strasbourg elle multiplie aussi les occasions de dessiner in situ et déploie ainsi une pratique du croquis d’observation, à l’intersection du documentaire dessiné et de la captation graphique.
Je m’intéresse à différentes problématiques liées aux conditions de production artisanale des objets et leurs enjeux ainsi qu’aux notions de patrimoines matériels et immatériels. En développant l’étude de terrain comme méthode de travail et outil de projet, je tente de déconstruire les dichotomies entre théorie et pratique, ou encore conception et réalisation. En effet, ce qui m’intéresse n’est pas tant la production de l’objet en soi, que la co-construction de son contexte, la co-intentionnalité qui émerge de la situation étudiée. Cette vision du design comme discipline située ouvre ainsi mon rapport à l’objet à de multiples dimensions sociales débordant très largement de la seule question des usages, de la fonction ou de la forme. Il s’agit en effet de prendre en compte aussi bien le contexte d’émergence de l’objet que les conséquences sociales, morales, politiques, environnementales ou encore spirituelles de sa production. Jusqu’alors spécialisée dans le domaine de la production artisanale, je l’envisage comme un moyen, comme une alternative, pour une humanité du design où le coût social des objets est un soucis premier.
Mes illustrations sont parfois issues de ce que j’observe, parfois imaginées. On y trouve des morceaux de ce qui m’entoure, beaucoup de façades de bâtiments, beaucoup de nature, beaucoup de Strasbourg, un peu de croquis de voyages, plein de maisons et de plantes, et parfois de petites choses cachées ça et là dans les dessins.
J’aime beaucoup varier les supports, et voir mes travaux dessinés sur du papier, peints sur des murs entiers, imprimés en grand ou en petit, sur des bouteilles de bière, dans des livres, sérigraphiés sur du tissu ou tatoués sur des copains, imprimés avec le soleil en cyanotypes, gravés à la main, encadrés en exposition ou perdus dans le bazar de mon bureau !
À l’Atelier du Parc où tout le monde vient fraîchement d’arriver, vous pourrez voir mes travaux : des illustrations, affichées ou bien dans mes carnets. Mais aussi les fruits de collaborations entre membres de l’atelier : kirigami (œuvres en papier découpé), cyanotypes ou encore linogravure.
Jouant de la terre et de la lumière, j’ajoure mes pièces, les grave et les sculpte. Entrelats, superpositions, dentelles font danser l’ombre et la lumière : les lampes basse-tension (6W) ou les bougies placées à l’intérieur en font des luminaires ou des photophores originaux.
Les pièces sont cuites en « réduction », dans un four à gaz (1280°C), ou en technique Raku.
Le travail artistique de Laura Geigant est inspiré de nature, de voyages et de mythes. Les œuvres originales sont réalisées à partir de plusieurs techniques de dessin, photographies, peintures, sculptures, parfois réalisés dans l’instant, parfois élaborées sur plusieurs années. Le temps pour l’artiste de trouver la solution « plastique » à son intention de représentation. Tableaux carrés, en bois ou toiles sur cadres, dessins, aquarelles, encres, gravures, sculptures, installation de laines, aux couleurs vibrantes et ou graphiques. Ces œuvres sont visibles à l’occasion de manifestations artistiques ponctuelles, ou sur rendez-vous.
Annalisa peint sur des matériaux semi-finis – bois, tissus et papier – les rencontres qui caractérisent son voyage. Elle s’interroge sur le concept d’identité composant des portraits qui dissertent sur l’essence perçue de l’autre. Pour ce faire, elle met en évidence différents niveaux de réalité, entre superpositions et séparations de plans spatiaux et temporels.
Artiste peintre et graveur née à Mexique et arrivée en France à Strasbourg en 2011
Son œuvre intimiste flirte avec le réalisme magique latino-américain.Actuellement elle a un atelier à La Meinau ou elle travaille et propose aussi des cours et stages de peinture et de gravure.
Adhère actuellement à la Maison des Artistes.
lebt und arbeitet in Kehl, Baden-Württemberg und in Ostwestfalen-Lippe, Bielefeld, Nordrhein-Westfalen
1973 – 1977 Studium: Visuelle Kommunikaton FH Bielefeld FB Design bei Prof. Karl-Heinz Meyer und Prof. Dr. Roland Günter und Dr. Richard Hiepe. Abschluss: Diplom-Designerin grad. FH
1950 in Odelshofen Kreis Kehl, Baden-Württemberg geboren