Sophie Gouvion

Le travail de Sophei Gouvion reste constamment centré sur l’humain, ses relations à lui-même et au monde. Elle affectionne les mises en scène et les installations afin d’immerger le public dans son imaginaire et susciter réflexions et interrogations. Mémoire et liberté sont la genèse et le fil conducteur de ses créations. Elle revendique cette liberté tant dans son abord au sujet que dans le choix du médium utilisé. La peinture est son mode d’expression favori, mais elle n’hésite pas à bousculer ses habitudes pour se mettre au diapason de ses coups de cœur ou de ses coups de gueule. C‘est un perpétuel renouvellement qui ouvre un vaste champ de possibles. Sa pratique picturale actuelle se compose d’images symbiotiques et ambiguës qui font osciller entre tendresse et rejet. L’Homme a acquis un pouvoir de transformation du monde qui l’entoure à la fois enthousiasmant et inquiétant. Le cerveau humain est à même de concevoir l’impossible ou de rêver l’absurde. Les êtres hybrides servent à exprimer ces antagonismes. Ils sont des mélanges inconscients de désirs et d’angoisses. La figure chimérique se présente comme un écran sur lequel projeter toutes les émotions contradictoires. L’imaginaire vagabonde sur les toiles à travers des éléments plus ou moins identifiables, entre réel et fantastique.

Patrick Lang

Ma pratique s’organise autour du dessin, du modelage, de la sculpture en marbre en bronze.

Luc Dornstetter

Je suis né à Rothau en 1948. J’entre aux Arts Décoratifs de Strasbourg en 1966. Au bout de quatre années, formé par Camille Claus et Camille Hirtz, j’obtiens mon diplôme avec le prix de la ville de Strasbourg. Jusqu’en 2011 je partage mon temps entre l’enseignement du dessin en lycée et la peinture. Président de l’AIDA de 2008 à 2011, j’anime le groupe « 7 à voir » qui se compose d’une dizaines de plasticiens. Membre du comité des artistes de l’Evêché, je collabore à l’organisation des expositions du Chemin d’Art Sacré. Depuis 2011 une grande partie de mon temps est voué à l’Art Sacré avec des expositions de groupe et individuelles sur des thèmes tels que : « Musique et Bible », « L’Apocalypse » et en 2022 « La rédemption » au couvent du Bischenberg à Bischhofsheim.Je suis un peintre pythagoricien à tendance symboliste à la croisée de l’histoire, de l’ésotérisme, de la littérature et de la bande dessinée, passionné par l’histoire des techniques picturales et un peu alchimiste.

Gilles Michon

C’est ce qui m’entoure que j’ai d’abord considéré comme étant un paysage. Des formes d’arbre, des fragments de corps et d’architecture se sont imposés dans mes carnets de croquis. Ces formes sont devenues un dictionnaire que je consulte afin de renforcer et confirmer des impressions fugaces. Ces impressions sont devenues prétexte à déposer les couleurs sur des supports variés comme le papier, le carton, la toile et aussi à utiliser des matières comme le sable, la sciure ou même la terre.               

Ce qui est bon dans la peinture c’est son odeur, son onctuosité sa façon de couvrir et d’être recouverte. Le grand plaisir de mon métier de peintre c’est qu’il m’est permis de suggérer des traits particuliers, hasardeux, qui relèvent de l’anecdote et qui produisent, en fin de processus, une oeuvre douée d’une sorte d’existence en soi.   C’est ce qui m’entoure que j’ai d’abord considéré comme étant un paysage. Des formes d’arbre, des fragments de corps et d’architecture se sont imposés dans mes carnets de croquis. Ces formes sont devenues un dictionnaire que je consulte afin de renforcer et confirmer des impressions fugaces. Ces impressions sont devenues prétexte à déposer les couleurs sur des supports variés comme le papier, le carton, la toile et aussi à utiliser des matières comme le sable, la sciure ou même la terre.                Ce qui est bon dans la peinture c’est son odeur, son onctuosité sa façon de couvrir et d’être recouverte. Le grand plaisir de mon métier de peintre c’est qu’il m’est permis de suggérer des traits particuliers, hasardeux, qui relèvent de l’anecdote et qui produisent, en fin de processus, une oeuvre douée d’une sorte d’existence en soi.

Benoit Decque

« Peintures, dessins grand format, installations murales, urbaines ou… paysagères, quelques performances et de multiples curiosités, voilà les composants d’une pratique croisée dans laquelle Benoît Decque s’exerce librement: autant de confrontations qui lui permettent de construire un terrain de problématiques plurielles où s’installent les fondements de sa démarche artistique ». Paul Guérin, in les lauréats de CEAAC 2008

HM Du Rhone

Paysage Méditatif  » est le thème évolutif de Du Rhone´s artworks. L’artiste tente de simplifier le processus de la des éléments du paysage pour refléter ce qu’elle considère comme l’ordre spirituel qui sous-tend la communication visuelle, créant un langage esthétique clair et universel dans ses peintures.
Confrontée à l’environnement naturel et peut-être avec l’œil d’un étranger comme avantage, elle a l’avantage reconnaît graduellement la merveilleuse unicité et la beauté de son environnement. Le sentiment de détente et communier avec cet environnement l’a amenée à vouloir exprimer l’éveil dans son art.

Le bouddhisme zen qui met l’accent sur l’illumination individuelle à travers des expériences quotidiennes et la méditation a progressivement influencé l’art de HM Du Rhône. Elle explore les expériences physiques et mentales réelles de la peinture comme moyen de méditation. Elle tente de représenter l’émotion mystique et l’harmonie qu’elle ressent s’inspire du paysage environnant en appliquant de façon répétitive des couleurs verticales et horizontales dessinées à la main pour entraîner le spectateur dans un état méditatif d’être. Dans le processus de production des œuvres d’art, la l’artiste est aussi dans un état constant de méditation, tout comme le fait de voir les œuvres d’art peut atteindre un état méditativ sans méditation.

Mister Zlam

Attiré par la culture hip-hop et plus particulièrement le graff, Mister zLAm baigne dans cette ambiance depuis sa jeunesse. Il prend sa première claque visuelle lors d’une virée à Paris a l’âge de 10 ans. En effet, les murs de la ville peints dans des endroits des plus improbables ne le laissent pas indifférent. Quelques années plus tard, il se procure ses premières bombes de peinture et pose son blaze sur les murs près de chez lui. Très vite rattrapé par la justice, il se tourne vers des choses plus légales. Il participe ainsi à de nombreux ateliers graff, peint pour des particuliers ou des organismes et dessine dès qu’il le peut pour travailler son style. Depuis environ 10 ans maintenant, le graff est une vraie passion. Ses études lui ont permis des séjours à l’étranger où il a pu découvrir de nouvelles cultures et d’autres relations par rapport au graff. Aujourd’hui il produit des toiles, offre ses services mas fait surtout ce qui lui semble le plus important : changer la mentalité des gens par rapport à ce phénomène et peindre pour le plaisir.

Olivares Jaime

Le travail pictural de Jaime Olivares est à la fois éclectique dans ses thèmes et constant dans ses préoccupations plastiques. Ses tableaux traitent la matière picturale comme le support de ses projections mentales. Des «Rorschach» qu’il élabore à la manière d’un alchimiste et qu’il ordonne pour y faire émerger des images mouvantes qu’il définit partiellement. Souvent fantasmatiques et parfois ultra-présentes, les images questionnent le corps ou l’objet dans son contexte, la relation à l’espace, la puissance évocatrice de la couleur, l’importance de la composition. Ses thèmes de prédilection sont le corps féminin, le volume «organique» et les mythes, donnant lieu aux séries Portraits, Prométhée, Sculpteur et modèle, Ondine, Natures mortes, Jardins nourriciers, Femmes de l’eau, Tauromachies, Menines, Suggestions, Trapèzes, Paysages imaginaires… Des séries de dessins, d’observation ou d’inspiration libre, témoignent d’une activité graphique constante, d’une analyse permanente de la ligne, du trait, de la tache, des valeurs, de la mise en page, etc. Son travail fait appel à de nombreuses techniques qu’il met au service de sa pédagogie, et qui vont du dessin académique à la liberté d’expression qu’offrent les procédés picturaux modernes en passant par des choix de peinture alla prima, de peinture par glacis, dessin construit et sfumato, perspective linéaire et atmosphérique, le geste, etc.

Angélique Kerval

Je suis graphiste depuis 9 ans et plasticienne depuis toujours. Ma pratique favorite reste le dessin au crayon et l’encre de chine. Ce qui ne m’empêche pas d’explorer d’autres médiums. J’aime également créer mon propre papier. M’étant mise à mon compte très récemment, je tiens à recréer des papiers en fibres naturelles, gérant ainsi tout l’aspect de mon travail. J’explore le symbolisme mort/vie et le lien sensuel entre les deux.

Théotime Noël

Architecte de formation, je dessine en technique traditionnelle, au crayon, puis ajoute la couleur par ordinateur. Ce sont des thèmes très variés, assez souvent fantastiques, futuristes, ou de grands animaux des profondeurs.