Nicolas Schneider

Artiste Français, vivant à Strasbourg, Nicolas Schneider crée le plus souvent à partir de petits dessins fais dans la rue, dans des espaces d’attentes tel que les aéroports, dans les trains. Cette matière de base passe ainsi par un processus de mutation via Photoshop et par diverses manipulations numériques.

Grâce à différents filtres informatiques, il déconstruit ses dessins. La technique consiste à utiliser différents procédés numériques pour atteindre une image abstraite

Quand le dossier numérique est projeté sur le papier, la matière de base a effectivement disparu en donnant une image inintelligible, laissant juste le spectre du dessin d’origine, Nicolas Schneider réalise alors minutieusement l’image à l’aquarelle.

Quand on parle d’aquarelle, on parle d’eau, de peinture à l’eau
Le phénomène de dilution matérialise le flottement, l’effondrement, la dislocation de l’image projetée. Il y a inondation, souvent “dégât des eaux ! “

Mais cette liquéfaction rivalise avec la palette monochrome de NS.

Haleh Zahedi

née en 1982 à Téhéran, vie et travaille à Strasbourg

Fabienne Delude

Fabienne Delude est peintre et Scénographe.Ma peinture s’intéresse au travers du paysage à ce qu’on perçoit de la vitesse et de l’immobilité. « Schirmeck Road Movies » est une série d’images défilant depuis une voiture: les flous créés par la proximité du bord de la route et les nets au ralenti créés par l’éloignement des montagnes.  » Autobus rouges » est la vitesse qui fusionne toute la lumière de la ville. »Balises » est une idée de l’immobilité de la paralysie, un arrêt dans le temps. « Hors Saisons »: sont les constructions fermées pour un hiver, évacuées devant l’avancée de l’océan, les vestiges de la guerre soudés dans le sable.« Refuges » est la fusion de minuscules constructions et de la haute montagne.

Natalia Kabiesz

La technique de gravure que j’utilise en majorité est la linogravure, qui génère un contraste élevé, un point que j’apprécie beaucoup. Ce que j’aime tout particulièrement dans la gravure est le fait qu’elle requiert une certaine patience : avant de voir un résultat final, il faut un travail de recherche, de dessin, de sculpture et d’impression.
Au cours de ma pratique, une évolution a eu lieu vis-à-vis de la couleur : longtemps, les gravures ont été imprimées exclusivement en noir, alors que la couleur, depuis quelques années, s’est immiscée dans mes travaux. On obtient un univers plus coloré, mais chaque rendu, isolé, reste tout de même relativement sobre.
Mes thèmes de travail sont souvent liés à mes voyages, au monde qui m’entoure de façon proche et à l’enfance. Ce dernier thème s’accentue depuis quelques années, notamment dans la série qui est en cours : la Langue des Signes Française initiée aux enfants.

Charlotte Aveline

Née en 1988, Charlotte Aveline vit et travaille entre Mulhouse et la vallée de Thann. Elle y concilie ses recherches artistiques personnelles et une activité d’impression textile, ses études en arts appliqués lui ayant insufflé le goût de la conception visuelle et du travail de la matière.
C’est lors de ces mêmes études qu’elle commence à concevoir le vêtement comme un élément de passage entre l’être intérieur et son environnement.
Au travers de différents médiums, il s’agit alors pour elle de son incorporation au monde par le corps, qu’elle perçoit avant tout comme une matière organique. Des sensations ainsi crées, naît l’idée de transformation qui prime sur la fonction.
Par la performance et l’écriture, Charlotte Aveline explore le geste comme moteur dominant la création et place la recherche de la forme textile avec un corps nouveau, dépouillé de ses chairs et vêtu par l’attente d’un renouveau. L’armure est au coeur de sa réflexion, c’est l’entrecroisement des fils de chaine et de trame d’un tissu et c’est aussi pour elle l’incarnation de chaque être.

Bérengère Paris

Présents depuis les temps les plus anciens, les monstres, tout comme les contes, les légendes ou encore la peur, répondent sans doute à un besoin profondément inscrit dans l’esprit humain.
De plus en plus protégé, notre univers est mis aujourd’hui à l’abri de ce qui nous trouble.
Le design se veut bienfaisant : dans mon processus de création, j’utilise le code inverse en prenant pour point de départ les images universelles de la peur, afin de créer un objet poétique et décalé.
Mon univers est un lieu de rencontre entre l’imaginaire et le quotidien. Un monde où l’adulte côtoie l’enfant et où les loups, les ogres, les monstres, l’étrange, s’invitent sous nos toits.
Mon travail évolue techniquement par une volonté d’explorer d’autres procédés et à revisiter naïvement des techniques traditionnelles liées au textile. Ma curiosité me pousse à apprendre sans cesse de nouvelles techniques que j’exploite dans mes créations de façon inattendue.
Fil, tissu et images se rencontrent dans mes mains et des histoires se construisent progressivement au fur et à mesure des coups de crayon et d’aiguille. Ainsi je développe des collections textiles en concevant et en fabriquant de curieuses créatures, des collections de tissus sérigraphiés de qualité et toute une gamme d’objets textiles.

Dana Popescu

A travers de installations photo et la vidéo je raconter des histoires, un état d’esprit, un songe, un sentiment.
Je parle de la légèreté, de l’oubli, de la solitude.

Claude Gagean

“j’aime la peinture parce que c’est un art silencieux” / “j’aime la peinture parce que c’est un art solitaire”.
L’artiste définit la peinture comme «
quelque chose jouant sans cesse entre matérialité et virtualité, entre présence et figuration, refusant toujours de basculer définitivement dans l’une ou l’autre. Avec cependant une inclinaison (coupable ?) plus forte vers l’objet, un goût pour l’immédiateté et seulement une éventuelle suggestion de représentation, toujours avec le plus d’ambiguïté possible. ».
CLaude Geagean invite Suzanne Gagean qui présentera des patchworks.

Lili Terrana Aysan

Illustratrice vivant à Mulhouse depuis 2000, aimant faire téléscoper les techniques : couture et dessin valsent, collages d’objet et peinture se mixent!
Mes thèmes de prédilections sont l’autobiographie, le décalage, ma poésie des choses minuscules et modestes.
Travaillant comme infographiste, il m’ arrive d’avoir la chance de scénographier les expos des autres artistes et les miennes!!
Les ateliers avec divers publics me donne l’occasion de quitter son atelier et son ordinateur de temps à autre!