Rose-Mahé Cabel

Né en 1995, Rose-Mahé Cabel a étudié à la Hear Strasbourg de 2014 à 2020 en option art-objet atelier verre, puis a suivi une formation d’herboristerie de 2020 à 2023. Aujourd’hui, Rose-Mahé Cabel est plasticien, performeur, chercheur indépendant, travaille entre Strasbourg et Paris. Iel fait parti de plusieurs collectifs d’artistes ; collabore régulièrement avec Aëla Maï Cabel, autour de savoir-faire vernaculaires textiles, teintures naturelles et tissages. Notamment, dans le projet créé par Aëla Maï Cabel et Jeremy Piningre, Adventices, Callune, Ailante, Lichens et plantées – Teinture naturelle en Limousin & ailleurs. A co-créé la collective Æchillea, en 2020, avec Zoé Joliclerq et Valentine Cotte, collective autour des pratiques de soins. En creusant la faille de la fragilité, du soin, de l’attention, du changement de perspective, le travail de Rose-Mahé Cabel questionne la rationalité et l’ordre établi, avec la mutation comme dispositif, la dédicace comme langage et l’organique comme matériau*. Avec son alter-égo fictionnel Rose, iel convoque les chimères, les créatures déviantes ; figures intermédiaires au sein d’écosystèmes élargis, entre les humains et les non-humains, le vivant et l’inanimé, le visible et l’invisible. Sa démarche s’inscrit dans celle de la mythopoétique, consistant à historiciser et à analyser les mythes à travers leurs variations, leurs réinventions et leurs reconfigurations – dans une nécessité de multiplier les points de vue et de se réapproprier des histoires trop souvent construites et racontées conformément à une doxa dominante. L’ensemble de ses recherches se structurent dans un jeu d’allers-retours entre un travail de remembrance iconographiques et une pratique d’investigations et d’enquêtes de terrains ; prenant en exemple les vivants non humains et portant une attention toute particulière aux circulations de partages de savoirs et savoir-faire. *Céline Sabari Poizat, NONFICTION, 2023.

Dimæ

Mon travail explore le déplacement, la métamorphose, l’entre-deux et la transmission, nourri par mes expériences multiculturelles en Corée du Sud, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis, en France et ailleurs. Je m’intéresse aux phénomènes subtils et imperceptibles : gestes effacés, langages oubliés, situations muette. À travers mes recherches, je questionne les cadres qui les régissent et imagine des espaces où ces frontières deviennent fluides et poreuses, laissant émerger l’invisible. En explorant ces réflexions à travers la performance, le son, la vidéo et l’installation, je cherche à en amplifier la résonance.

Marie Mirgaine

Marie Mirgaine, diplômée d’illustration à la Haute École des Arts du Rhin (Hear) en 2015, vit à Strasbourg. Elle fait cohabiter matières et couleurs pour construire ses illustrations tout en collage. Telles des marionnettes articulées, les formes évoluent au fil de ses manipulations pour se plier à ses récits. Toujours en mouvement, l’artiste circule entre l’édition et la scène, cherchant à rendre tangible et vivant son univers. Elle cherche à décloisonner différents domaines artistiques en créant des liens entre le livre et le spectacle vivant par la voie de l’édition ou l’élaboration de petites formes racontées. Avec ses différents albums jeunesse, qu’elle illustre et écrit, elle nous emmène à la rencontre de ses personnages, à la fois grotesques et pleins de tendresse. Les différents ateliers qu’elle organise lui permettent de transmettre son énergie et le goût de la créativité.  En 2018, sa première forme a vu le jour, suivie de la publication de son premier album jeunesse, Kiki en promenade, aux éditions des Fourmis Rouges en 2019. Depuis lors, elle partage son temps entre l’écriture, l’élaboration d’expositions, l’enseignement et de multiples collaborations artistiques.

Ruzena Couturier Mantlikova

Ma peinture se caractérise principalement par des couleurs vives que ce soit en utilisant l’huile, l’aquarelle ou le pastel.  Cet amour pour les couleurs me vient sûrement de mes origines slaves (la République tchèque).   Mon style de peinture est expressionniste et fauve, parfois abstrait. Mes sujets favoris : fleurs, nature, portraits, nature morte m’inspirent pour ensuite les exprimer à ma manière. Les tableaux abstraits sont l’ oeuvre de la fantaisie du moment. 

Marion Galut

Artiste multimédia, je suis l’auteure d’installations technologiques mêlant vidéo, lumière, son, photographie et performance. Mon travail s’enrichit de ma pratique assidue de la méditation et des arts énergétiques internes depuis plus de 30 ans, ainsi que de mes recherches en hypnose et neurosciences.

Art et hypnose sensorielle magnétique
Par exemple, la série « Focus » présente quatre installations lumineuses cinétiques fusionnant vidéo, lumière et design sonore. Inspirées par des éléments naturels, ces œuvres transforment des images organiques en abstractions vibrantes, créant une expérience hypnotique où l’art devient un outil d’exploration de la conscience à travers des phénomènes perceptifs. Deux phases de 10 minutes composent l’expérience artistique :

• Phase vidéo: une œuvre à observer les yeux ouverts, focalisés sur un point central.
• Phase lumière: une œuvre à « voir » les yeux fermés, où la lumière scintille à travers les paupières comme un ciel étoilé, par l’intermédiaire de 23 projecteurs.

Laboratoire artistique, neurosciences, hypnose et méditation
L’installation explore le phénomène d’« entraînement cérébral » pour synchroniser l’activité neuronale avec les rythmes de l’œuvre. En coordonnant lumière, basses fréquences et le son de mon souffle, le dispositif amplifie les perceptions. Chaque œuvre propose un objectif de renforcement intérieur, tel que la joie, la force ou la dynamisation. Inspirée par la « Dreamachine » de Brion Gysin, l’installation synchronise les rythmes cérébraux avec des fréquences induisant un état intermédiaire entre veille et sommeil, propice à l’émergence d’images mentales et de sensations intensifiées. Chaque séquence stimule la plasticité cérébrale, révélant une nouvelle forme d’art sensoriel, à la fois hypnotique et magnétique.

Immersion intérieure
La focalisation sur un point central plonge le spectateur dans un état de concentration intense. Le spectateur devient acteur de son expérience méditative, à la fois conscient et créateur de son vécu sensoriel. Les témoignages révèlent la profondeur des dimensions cachées de la conscience, éclairant son potentiel d’évolution. L’expérience repose sur un protocole simple permettant d’en optimiser les effets.

Performance
Mes performances explorent la relation entre l’artiste et le public, en activant le champ relationnel par la présence, le regard et la gestuelle. En lien avec ma pratique des arts énergétiques internes et de la méditation, j’explore l’impact de l’intention dans l’espace. Je sculpte une œuvre immatérielle au sein de l’empreinte invisible du corps. Par des gestes lents et précis, j’invite à une ouverture du cœur, à une sensation d’harmonie et de joie intérieure. Je façonne un espace vibratoire à travers des mouvements minimalistes, où le regard devient un élément actif du processus, générant un dialogue silencieux, intuitif et presque télépathique.

Marie Niess

Maniclay est un jeune atelier de céramique dans lequel je crée des pièces utilitaires ainsi que des sculptures. Je travaille beaucoup autour de la couleur et de son inclusion dans la forme. Je travaille le plus souvent autour de techniques traditionnelles japonaises comme le Nerikomi et le Mishima.

La Caméléone – Virginie Pflumio

Mon univers poétique, parfois allégorique, tantôt fractal, basé sur la dualité, s’inspire de la nature quelle que soit sa forme. L’élément EAU – sous toutes ses formes (liquide, solide et gazeuse) entre dans le processus de la création de l’oeuvre pour faire partie du résultat graphique final (abysses, océans, lagons, vagues, écume, brouillard, humidité…).  Les oeuvres requièrent une double lecture : détails, signes et symboliques visibles de près, une lecture globale de loin. Elles apportent un message visuel qui diffère selon l’imagination du spectateur. Une perte de repères se fait ressentir, le MACROCOSME se confond avec le MICROCOSME.  Dans mon atelier, je suis en symbiose avec ma conscience insconsciente, la toile et l’énergie vibratoire provenant de ma cuisine « ARTchimique ». Ma technique est mixte, constituée d’acryliques, aquarelles, pigments naturels, encres, pastels gras et secs, cire… L’ensemble est modelé selon des températures variables.

Marina Haller

Je pratique la peinture ainsi que le dessin, gravure et photographie depuis plus de 30 ans.  Les 10 dernières années, je m’inspire de la nature, de ses formes, textures, mouvements, de ses constantes transformations et évolutions.  Et les transgressants en couleurs, matières picturales et images entre l’abstraction et les formes reconnaissables de la nature.  Je fais beaucoup de croquis et de dessins préparatoires pour capter l’énergie de l’état actuel du visible et j’essaye de transcrire une réponse personnelle plastique sur un support.       Les structures vivantes, leurs transformations et mouvement perpétuel, la renaissance et le déclin – la symbiose de la vie – j’essaie de les capter et d’intégrer dans mon expression artistique.  Souvent, c’est une synthèse des observations et de ressentis.  J’utilise la peinture à l’huile, acrylique, pigment, pastel gras sur des grands et des petits formats de toile, carton et autres supports.

Jean-Luc Hattemer

Je travaille d’une manière traditionnelle la figure humaine, animale ou des morceaux de paysages, de nature et empreinte aux « objets » leurs formes et intentions pour mettre au monde ma poétique.Comme « Promenade », une invitation à promener le monde ou sa peau à l’échelle de son corps avec une brouette miroir ou à sculpter des nuages et des île en albâtre à l’échelle du saisissable..J’essaye parfois, vainement, d’être l’anthropologue de mon travail et d’avoir de l’entendement aavec mes formes de « mondiation » comme l’explique si bien Philippe Descola..Et en fin de compte ce qui me motive, c’est ce émerge et de constater que cela m’encourage et le plaisir de le partager aux vivants, humains et non  humains.eps

Yann Osswald

Yann Osswald,  artiste « novateur » explore la lumière, les textures et les différentes techniques qui se dévoilent sur des œuvres insolites et uniques, où le réel se mêle à l’imaginaire amalgamant l’illusion, l’abstrait et le réalisme…Un style, une identité subtilement affirmée et déclinée…Un univers singulier interrogeant le visiteur sur différents thèmes.  Des tableaux intrigants, tantôt abstraits,tantôt figuratifs dans des scénographies souvent énigmatiques et surprenantes, jouant sur les contrastes et les formes suggérées. Une invitation à voir au-delà des apparences…