Julie Keyser

 À travers ses voyages et ses rencontres, Julie, costumière , explore la sémiologie des couleurs sur scène, les techniques de coloration naturelle et le langage corporel. Travaillant dans divers domaines du spectacle vivant, elle est également membre de la Cie Fœhn, compagnie de cirque et de théâtre basée à Strasbourg.

Nadège Baumann

Oscillant entre le papier et la céramique, le figuratif et l’abstraction, le travail de Nadège prend la forme d’éditions, de tasses ou encore de petits collages carrés. Diplômée de l’École Supérieure d’Art d’Épinal en 2022, elle s’installe à Strasbourg en tant que plasticienne et auteure. Fin 2024, elle pose ses kilos de papiers découpés dans le grand espace collectif de la Maison Rose. Elle s’y bricole un petit atelier pour y développer sa pratique d’artiste. À la recherche d’une poésie de la vie, ses créations joyeuses visent à apporter de petits éclats de douceur dans le quotidien. En côtoyant son travail, vous déambulerez dans un jardin habité et observerez une nuit étoilée. Vous risquez de croiser deux-trois animaux, quelques absurdités et surtout une magie colorée. 

Nathalie Falck

Artiste peintre et alchimiste fée. Nathalie Falck peint les mondes visibles et invisibles. Après une série sur les animaux colorés imaginaires durant les années 2000, elle travaille sur Gaïa,  notre monde/ les mondes interieurs/ exterieurs. Elle propose une prise de hauteur sur nos mondes et notre existence. Son oeuvre est une connexion au sacré, a la paix et que tout est relié. Elle propose une réflexion sur notre humanité qui cherche sa survie dans la reconnexion et respect de la nature.

Sylvain Leal

Artiste pluridisciplinaire et designer algorithmique, Sylvain Leal mêle concepts algorithmiques et techniques artisanales.
Originaire du Sud de la France, il vit et travaille à Strasbourg.
Diplômé de la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg, puis de l’Université de Strasbourg à la suite d’un Master recherche en culture et langue japonaise, sa pratique se situe à l’intersection de la recherche graphique et scientifique.
Il explore les systèmes de représentation d’une nature idéelle et les rapports entre humains et pensée logique.
Son travail est par ailleurs profondément marqué par une influence de la culture japonaise, qui se reflète dans son approche esthétique et conceptuelle.

L’artiste travaille actuellement sur deux projets : une série d’impressions sur bois combinant programmation, glitch et impression traditionnelle ; et une série de gauffrages de pliages en tessellation explorant géométrie et reliefs cartographiques.
Parallèlement, il mène une enquête indépendante intitulée 『森というのは』(« Qu’est-ce qu’une forêt ? »).
Ce projet de recherche vise à recueillir, selon une méthode simple et concise, des témoignages sur la construction et la représentation intellectuelle d’une forêt comme espace archétypal naturel.

À travers sa pratique, Sylvain cherche à déchiffrer les différentes manières de penser et composer des paysages, en s’appuyant tant sur des expériences empiriques et des formes et interprétations culturelles traditionnelles que sur la littérature scientifique.
Il invite ainsi à une réflexion sur les systèmes logiques et notre relation à notre environnement et notre manière de (se) le représenter, créant un dialogue entre le tangible et les modes de représentation idéels, les techniques traditionnelles et les outils contemporains.

Naohiro Ninomiya

Naohiro Ninomiya est un photographe japonais, résidant en France depuis 1998. Né à Nagoya en 1969, il quitte un travail d’attaché commercial en 1996 pour aller travailler dans une ferme de la région d’Hokkaido. Il quitte ensuite le Japon pour s’installer en France, où il réside depuis-lors.

Sacha le tigre

Je présente à la vente des aquarelles grand et petit format ainsi que des affiches et des livres d art à tirages limités

JoVe

Immersion dans la Nature  Sculpter est à la fois un travail physique et intellectuel. Tout mon processus artistique débute par l’observation de la nature, la contemplation des mystères cosmiques. Je me laisse porter par les énergies primordiales des quatre éléments : la Terre, le Vent/Air, l’Eau et le Feu. Le spectacle de la nature crée une capacité inégalée à captiver nos sens, à susciter des émotions et à stimuler l’imagination. Un doux bruissement de feuilles dans une forêt, la danse fascinante de la lumière sur l’eau, les couleurs vibrantes de l’univers…   Conceptualisation  Je plonge dans mon imagination, mêlant observation et intuition, j’interprète des formes naturelles que je vais changer selon mes ressentis pour créer des œuvres qui transcendent les limites de la réalité, jusqu’au point de convergence entre ce que je vois et ce que je ressens. Cela donne à mes sculptures un aspect biomorphe qui permet de prendre une direction plus abstraite.   Sélection des Matériaux  Pour moi le choix des pierres est le prélude à la sculpture, qu’il soit guidé par une idée première ou que la création soit induite par les pierres elles-mêmes. Je passe du temps dans les carrières pour trouver les blocs de marbre qui serviront de toiles vierges à mes créations. Chaque bloc est unique, porteur d’une histoire millénaire et d’une beauté brute. Chaque pierre va guider mes mains dans un long dialogue fusionnel. « C’est comme un corps à corps avec la matière où chacun impose ses règles » Barbara Hepworth.  Processus de Sculpture  La sculpture en taille directe est physique, les machines sont lourdes, bruyantes, ce travail produit beaucoup de poussière. Chaque coup de ciseau est une danse entre moi et la matière, chaque éclat de pierre une nouvelle révélation.  Une fois la forme de base ébauchée, je me concentre sur les détails, je laisse certaines parties brutes, tout en travaillant les autres. Chaque geste est empreint de détermination et de vision. La sculpture se fait aussi en écoutant le marbre chanter : il est important d’écouter pour respecter la pierre et ne pas dépasser ses limites.   Finition et Polissage  Une fois que la sculpture a achevé de prendre forme, je consacre beaucoup de temps à la finition, au ponçage et au polissage, révélant la splendeur cachée du marbre. Certaines pierres ne révèlent leurs veines et la véritable profondeur de leurs couleurs qu’à la fin de ces traitements. Chaque étincelle de lumière capturée sur la surface de la pierre, polie comme une pièce d’orfèvrerie, est un hommage à la beauté du marbre.  Réflexion et Présentation  Enfin, une fois la sculpture achevée, je prends un temps pour contempler mon œuvre. L’objectif ultime est que le spectateur voie mes sculptures en marbre non seulement comme des objets d’une esthétique aboutie, mais aussi comme des portails vers un monde intérieur et symbolique où la beauté et la signification se rejoignent.

Elisa Sanchez

La pratique artistique d’Elisa Sanchez – qu’elle soit performance, texte, installation, pièce textile ou vidéo – cherche à créer des narrations hybrides afin d’imaginer des futurs désirables.  Ses propositions tendent à former des écosystèmes propres à déployer des dispositifs fictionnels. Son territoire de recherche se situe entre le Far West et les étoiles, les rues de Strasbourg et celles de Shanghai, l’univers virtuel des jeux vidéo et l’infini de l’espace. Les histoires qu’elle raconte sont peuplées de fougères attentives, d’astronautes lesbiennes et de vaches rebelles. Par glissement, humour et détournement, Elisa questionne la manière dont on fait monde tout en y inscrivant des éléments poétiques. Elle développe une réflexion sur les possibilités de faire de l’art dans une écologie de production, une économie de moyen et une présence à la fois douce et militante.