Violet Songe

Illustratrice autodidacte et graphiste de formation basée en Alsace, Céline publie ses créations sous le pseudo Violet Songe. Après 5 années d’études en design graphique, puis en design de service, elle décide de faire un pas de côté et de plonger dans l’univers de la sorcellerie, des mythes et des histoires qui raconte le monde, celui de l’intérieur et celui du dehors. Que ce soit avec des crayons, de la peinture, par l’illustration numérique et parfois par les mots, elle donne vie à des personnages dans des compositions inspirées du tarot, de l’art nouveau ou tout autre élément qui permet d’insuffler un peu de magie dans nos représentations.Toujours en réflexion, elle aime prendre le temps. Se laisser inspirer par les saisons, piocher dans les différentes cultures, les visions du monde qu’elle rencontre et dont elle s’imprègne pour créer une mythologie toute personnelle, qui peut-être trouvera son échos chez celles et ceux qui la verront.

Paola Bousseau

Paola Bousseau est née au bord de la mer, à La Rochelle et grandit dans une famille d’artisans et d’artistes amatrices. Depuis 2015 elle suit un cursus de design qui l’amène à Brest puis à Strasbourg. Volontaire dans le milieu associatif et coopératif depuis 6 ans, elle souhaite participer au développement des projets écologiques et sociaux. Ces engagements permettent à Paola de s’ancrer dans son territoire. Depuis son emménagement dans la campagne alsacienne, elle fait davantage avec ce qu’elle trouve dans son environnement et expérimente les matières vivantes, les formes et les couleurs à travers l’Atelier Faire Ici, qu’elle monte avec Céline Abadine. Elle travaille généralement avec des aliments, du textile et du papier, en fabriquant ses propres matières. Elle s’adapte aussi au rythme plus doux de la vie rurale et plus autonome qu’elle choisit en s’installant et en créant en commun, à La Maison des Fées. Avec une attention portée sur les petites choses simples, la pleine conscience, Paola expérimente depuis peu l’écriture.

Gwendoline Maximo

L’atelier était au départ un lieu consacré à la couture, mais depuis plusieurs années, j’y ai intégré un atelier de broderie, avec la fabrication d’objets de décoration en textile.Je brode des tableaux au « point de lancé », grâce à un travail d’exploration, d’expérimentations et d’échecs qui ont été nécessaires à l’approfondissement de la technique, aujourd’hui, j’ai réussi à créer des tableaux qui me représentent pleinement, des œuvres uniques composées de fils à broder et de papier, des matières nobles et simples. « Parcourir, étudier les formes et les couleurs, faire et défaire fil par fil jusqu’à trouver l’accord parfait, la bonne combinaison, voici la base de mon travail pour avoir cette singularité artistique dans mes broderies. »Je brode des paysages après avoir dessiné et percé mon papier à l’aiguille, ce sont deux étapes de préparation essentielles, plus mes pointages sont réguliers plus le rendu sera visuellement harmonieux. Mes broderies sont contemporaines, elles représentent souvent des vagues, des paysages, de grandes étendues, et c’est ce que je souhaite invoquer à travers mes tableaux : une évasion, un voyage, une liberté. Passionnée de l’harmonie des couleurs, j’aime retranscrire la lumière avec le choix minutieux des fils à broder parmi des centaines de nuances. La création d’un objet avec des matières très simples : du fil et du papier, apporte un effet contrastant entre la broderie qui est une technique ancienne et les motifs actuels qui donnent un rendu moderne et contemporain, mes broderies sont des objets de décoration qui subliment les intérieurs. Mon travail se regarde sous différents angles, de face le dessin brodé est aérien, il laisse du blanc apparaitre alors que lorsque nous sommes placés de côté les fils sont très denses, on peut bouger autour de la toile et découvrir un nouveau dessin. La toile évolue en fonction de la lumière. Les coloris des fils révèlent leurs éclats en fonction de la lumière et de notre position par rapport au tableau, on retrouve cet aspect de couleurs changeantes également dans la nature.Des créations qui évoluent, et devant lesquelles on s’évade.

Léa Hussenot Desenonges

Mon activité artistique porte sur une réflexion autour de l’objet-livre et questionne le métier d’art dont je suis issue et pour lequel j’ai été formée. Par les objets que je crée, j’invite à une réflexion sur le livre, notre façon de le collectionner et sa place sur nos étagères.
Je passe par le dessin pour créer des visions qui abordent de manière intime notre rapport au temps, à son élasticité et à son épuisement. Je procède par accumulation et répétition de formes amenées par des techniques de gravure. Je développe depuis cinq ans une pratique de l’estampe qui est en lien avec les livres-objets que je fabrique.
A l’occasion des Ateliers Ouverts 2023 nous présenteront une installation avec l’artiste Aude Dimofski mêlant impression monotype et création sonore. Ainsi des capsules sonores seront diffusées, à écouter au casque. Créé en duo, ce travail de son est issu de captations du réel et notamment d’un chemin déambulatoire dans la ville de Strasbourg. Mis en regard de ce travail sonore, sera présenté une série de monotypes. Le geste semble lancé sur la plaque avant impression pour en ressortir des paysages. Et pourtant s’ils étaient plus l’illustration d’une note. Ou plus encore le souvenir que l’on a d’une note, d’une mélodie, d’un son.

Florencia Escalante

« J’aime dessiner directement sur la pierre, transformer ce dessin et le transférer, petit à petit, sur le papier, jouer avec les superpositions de couleurs et les transparences et toujours laisser une place à l’imprévu : on ne sait jamais comment la pierre va réagir aux facteurs extérieurs, aux aléas climatiques, par exemple. Depuis plus de dix ans, la faune et la flore sont au cœur de son expression artistique, mais son regard se concentre sur les aspects qui les rendent humains, sur leur essence et leur relation avec le monde extérieur. « L’animal me permet de transmettre ma vision de la société de manière subtile : il devient le traducteur, le porte-parole de mon message. Mes animaux sont terriblement humains. On peut parler, en quelque sorte, d’anthropomorphisme. »
Ses influences viennent de son enfance. « Toute petite, je me plaisais déjà à regarder des documentaires animaliers, une passion que je partageais avec ma grand-mère. J’ai aussi grandi entourée par les plantes de mon père. Comme influence litéraire, je citerais les Contes de la forêt vierge d’Horacio Quiroga. »

Marianne Mell

Je m’intéresse aux phénomènes naturels comme créateurs de motifs, de couleurs, de matières, j’en collectionne des extraits et des images qui constituent mes inspirations principales. L’écriture de mon mémoire de fin d’études fut guidée par la question suivante : Comment l’usage d’un protocole permet-il de libérer le geste ? Cette question m’a amené à observer les cycles du vivant comme moteurs créatifs, comment ils interviennent dans l’usure de la matière par exemple, puis j’ai intégré la pratique de la teinture végétale à ce questionnement. Les couleurs évoluent dans le temps en fonction de leur emploi, de leur exposition à la lumière, de la manière dont on les fixe sur le tissu, etc… Depuis environ deux ans, je m’intéresse donc spécifiquement aux teintures végétales et aux plantes tinctoriales et sauvages. Mes collectes et recherches de couleurs deviennent des installations prenant la forme de cabanes textiles poétiques ou de grandes bannières en patchwork ou bien encore sous forme de petits nuanciers textiles. En 2021, j’ai cofondé le studio Dé-teintes avec la jeune artiste/ designer et céramiste Flora Acquistapace, rencontrée à la Hear à Mulhouse, qui vit et travaille à Paris. Dé-teintes est un projet pluridisciplinaire qui porte des valeurs écologiques et éthiques. Les projets que nous y développons s’intéressent au paysage, aux nuances cachées d’un territoire, aux artisanats des régions que nous arpentons et ses habitant.e.s.

Loona Sire

«Les images de Loona Sire naissent de rencontres entre des objets et leur environnement, entre différentes matières et textures, entre scènes et décors, motifs et couleurs. Ses photographies sont peintures d’une réalité qui aurait lentement glissé, à travers différents filtres. Hors du temps, une poésie et une sensualité émanent.» Suzanne CréquyJe m’empare du médium photographique afin de créer des images régies par des propriétés picturales, que ce soit dans leur construction, leur composition, leur aspect ou par les sujets qui y figurent.Quand la situation est propice à l’étirement du temps, je mets en place des dispositifs longs d’observation. J’attends le moment où mon regard est capté par des personnes qui me troublent et me fascinent dans leur manière d’être au monde, par la densité de leur regard, leur manière de se mouvoir. Je définis ensuite un lieu où le modèle prendra place de manière centrale dans la composition. Le décor vient renforcer la présence du sujet photographié.Le processus diffère lorsque je traverse des villes, des campagnes, des paysages et que je suis attentive à ce qui apparaît sous mes yeux qui résonne avec mon univers plastique.En plus de présence humaine ou animale, des éléments sont récurrents dans les images que je génère telles que les fleurs qui sont des marques sensuelles, synonymes de puissance féminine, d’éclosion, de vif espoir ; des tissus et drapés qui évoquent une seconde peau et l’évanescence.Face à mes images, la perception a du mal à se caler. Il y a confusion entre détails et mise à distance, entre humain, animal et minéral, entre peinture et photographie, entre réalité et songe.

Justine Siret

« Un mur en béton encore humide, le drapé d’une bâche de protection, des câbles dans l’attente d’être enterrés… C’est l’éphémère à l’échelle de la ville et ses incessantes modifications que Justine Siret investit, et qui se figent à travers sa pratique de la peinture et de la photographie. Alors que les saisons opèrent à présent de manière plus discrète que la main de l’homme, c’est la confrontation d’un paysage contemporain dévalué, peu ou pas regardé dont elle extrait l’esthétique insoupçonnée.Sensible à la métaphore de Gilles Barbier comprenant les artistes tels des estomacs qui ingèrent, digèrent et créent, la production de Justine Siret tend à exprimer l’hétéroclisme de ses intérêts. Lectures, écoutes musicales, récoltes et collections diverses nourrissent cet estomac pour qui la marche, non sans ironie, correspondrait à l’étape de digestion énoncée par Barbier. Chacune de ses productions résulte inévitablement d’une de ses déambulations (principalement pédestres et citadines) pendant lesquelles son regard se laisse flatter par la singularité du paysage urbain. Attachée à la mémoire et aux objets, Justine photographie ce qu’elle ne peut pas emmener avec elle, une façon de garder trace et de collecter sans encombrer. Ces compositions chromatiques ou formelles s’organisent et se matérialisent selon le médium par lequel ils ont été pensés, à savoir l’édition ou la peinture.Investie tant dans une pratique que dans l’autre, il lui arrive de penser en peinture son appareil à la main, et la photographie, dès lors, n’existe plus que comme épreuve d’une toile à venir. Avec l’image imprimée pour simple appui, elle s’en émancipe et joue de son pinceau comme d’un Photoshop instinctif et sensible.À travers les procédés distincts et relatifs aux deux techniques Justine cherche à penser leur coexistence, l’une servant l’autre et inversement. En ce sens, ses accrochages et installations mêlent et démêlent le schéma préconçu de l’image comme source, par la présentation simultanée de ses productions comme un tout, dénué de toute hiérarchisation. Ses travaux sont connectés et connectables les uns aux autres, mais ne perdent pas pour autant leur existence indépendante. Ainsi, elle donne à voir des photographies et peintures dans une confusion orchestrée des médiums. Animées sous la forme d’une constellation picturale, ses productions s’accompagnent d’objets prélevés in situ. » Emma Przybylski, mars 2022.« Nourrie de peinture, de lecture, de voyage, Justine Siret pratique l’art de la liste, de la collecte, du sampling. (…) Justine Siret aime piocher dans le visible. » Anne Immelé, mai 2022.

Mr Pinkasso

Sous le pseudonyme de FW, Mr Pinkasso en cagoule rose ambitionne de couvrir Le Monde Bleu (LMB) d’un voile rose, afin de rejoindre le 8ème Continent (8C) comme refuge pour HUN (Homme Universel Nouveau) et la PostNature.
 
Il propose ainsi de participer à son Utopie Pink afin de prendre de la hauteur grâce à ses Pink Miradoors… pour entre-apercevoir des futurs optimistes ou de venir à ses Pink-Punk-Peace Calling (PPPC) collectifs pour intégrer le rang des Pinkonautes.
 
Les Ateliers ouverts seront l’occasion de montrer des pièces iconiques, des nouveautés et des surprises, et de participer également à un PPPC chaque jour à 17h pour régénérer Dame Nature et refuser toutes formes de barbarie.
 
Pink-Punk-Peace à toi !