Annette Fischer

„By the Way“
Photographies couleur/noir-blanc
Nichts ist zufällig
Es ist dieses Licht, das den Blick schweifen lässt, ein Schatten, eine Linie, auch eine Bewegung. Der Blick geht weiter, vielleicht nach unten, er gestaltet, er klammert aus: er komponiert, nur für sich. Ein neuer Blickwinkel, eine andere Perspektive: es ist der Blick aus dem Fenster, es ist das Auge für das Detail, eine Kombination aus Schwarz und Flächen, eine Konstellation von Farben.
Tiefenschärfe hat bei Annette Fischer eine andere Bedeutung: sie sieht in die Tiefe mit einer hohen Dichte. Ihre Bilder sind nachhaltig wirksame Impressionen, subjektive Wahrnehmungen mit einem grossen Reichtum an bedeutsamen Details; in ihrer Konsequenz sind sie sehr gegenwär- tig. Die Bilder erfordern einen zweiten und manchmal dritten Blick, sie stemmen sich gegen den flüchtigen Konsum visueller Eindrücke. In ihrer Disposition wollen sie provozieren, als Sequenzen erzählen sie Geschichten. Es ist allerdings keine kalkulierte Wirkung, nichts ist oberflächlich; der Reflex des Lichts, die Linie am Horizont sind Alltag, Natur, Natürlichkeit.
Es ist Neugier und Geduld, und nichts ist zufällig.

Barbara Brüelisauer

1975 geboren in St.Gallen, Schweiz
seit 2012 Bachelor Philosophie und Gesellschaftswissenschaften, Universtität Basel
2008 – 2011 Master of Arts in Fine Arts, Hochschule für Gestaltung und Kunst Basel
2000 – 2003 Studiengang Video, Hochschule für Gestaltung und Kunst Luzern
1999 – 2000 2 Semester, Hochschule der Künste Bern
1997 – 1998 Vorkurs, Schule für Gestaltung Basel

Dorothee von Rechenberg

„Dorothee von Rechenberg crée avec ses photographies, pris par des films projectés, ses propres intenses racontes.
Premièrement elle démontage les scènes pour créer plus tard avec des fragments ses nouveaux contes.
Celle-ci jouent avec notre idée d’un film autant qu’ avec l’histoire du film. Elles se connectent de cette manière à un mémoire cinématographique.
Tous ses traveaux sont fait très précise et avec une atmosphère très intense.“
Bernadette Hauert

Newemka Martin Boetsch

Cyber autiste, Newemka explore la création visuelle et sonore à travers l’outil informatique depuis 1984. Passionné par l’image en mouvement (quand on habite à coté d’un cinéma ça aide) C’est en assistant à un concert de Coldcut (Ninja Tune) qu’il découvre l’art de synchroniser de la vidéo avec de la musique. Newemka est ce qu’on appelle un VJ et sa mission est de remplir l’écran avec des images animée en rythme avec la musique d’un groupe ou d’un DJ. Pour cela il doit apprendre la lire la musique et à anticiper ses variations pour pouvoir réagir au bon moment et faire que ses images s’animent et semblent avoir été crées spécialement pour cette musique. Certains VJ (Vidéo Jockey qui passe des vidéos) comme les DJ (Disque Jockey qui passe des disques) ne diffusent que des vidéos faites par d’autres. Newemka préfère tout générer ses visuels en temps réel et ne diffuse pas de vidéos.

Serge WITTMANN

Serge Wittmann exerce sa créativité à travers trois disciplines : la sculpture, la gravure et le land art.
Ses représentations sont réalistes et fonctionnent comme des métaphores. Elles dévoilent des fragments de vie intérieure, des questions existentielles en embarquant le spectateur dans une autre dimension. Les œuvres tels que : les chutes, le fossoyeur, les têtes au carré, l’envol, verbotene Leiterhaus, alors fuit salaud… illustrent cette disposition.
Les têtes au carré par l’absence de visage donnent à voir une présence et une corporéité. Ces sculptures ont aussi une dimension ironique et humoristique. « Le chien pisseur » et « Yes man » ont été réalisés dans cet esprit.
A noter que le style des dernières œuvres sculptées est plus léger que les gravures plus anciennes de la série « La dernière poire de la saison » qui sont introspectives et tintées de gravité.
Enfin, les créations de land art sont d’une facture abstraite, avec celles-ci de nouvelles formes naissent, elles ouvrent le champ des possibles.

Gérard Blériot

En provenance de toutes les sources, les images nous assaillent, nous submergent. Elles s’impriment (et progressivement s’effacent en nous !).
0rdonnées, comparées, reliées les unes aux autres, elles sont à la base de notre richesse. En fonction de nos intérêts ou du hasard, elles composent notre histoire, nos rêves et donc notre culture
Les fragments d’images éparses sont collectés, collectionnés, réordonnés, puis recomposés ici selon d’autres critères que ceux de la chronologie, de la logique ou de l’histoire.
En effet, ce sont ici des préoccupations plastiques qui prévalent : la couleur, la composition, mais aussi quelquefois le sens, réinventent une histoire sur laquelle chacun peut rêver.
Ne sommes-nous pas finalement qu’un vaste collage ?
Gérard Blériot

Didier Staebler

Le propos de mon travail trouve sa source dans mon quotidien
Mon moyen d’expression est essentiellement la peinture à l’huile, quelquefois la photo
L’environnement urbain influence en grande partie ma création.

J utilise la peinture à l’huile, principalement sur de petits et moyens formats.
Sur châssis entoilés , mais également sur des plaques de métal ou des panneaux de bois. Cela me convient

Je suis un glaneur d’impressions, une conscience humaine parmi tant d’autres reste derrière moi , quelques peintures avec des formes et des couleurs

trasbourg, le 6 janvier 2015

Staebler Didier

Benjamin Samson

photographe praticien et enthousiaste sur Strasbourg. J’aime particulièrement la photographie de rue, humoristique, décalée et décadrée (ce que je ne fais pas d’ailleurs). La photographie qui raconte des histoires et nous permet de rêvasser devant, celle qui nous laisse libre d’y apporter notre propre histoire. J’aime les photos simples, qui n’ont pas de « mérite » et ne sont pas le fruit d’un travail, d’un labeur. Celles qui n’existent que parce qu’on est là, au bon moment, avec un appareil et une bonne lumière. Un simple concours de circonstance, rare et précieux.