LABBEYL

Je fabrique des sacs aux reliefs exagérés, tantôt

organiques, moelleux ou agressifs.

J’emploie différentes techniques de manipulation

textile, telles le matelassage et le rembourrage dérivés

du boutis provençal ou le plissage brodé à la main.

Chaque pièce est conçue et fabriquée à Strasbourg.

Guillaume Berrut

Ayant étudié à l’EESI d’Angoulême et la HEAR de Strasbourg, ma pratique gravite essentiellement autour du dessin, entre autre de l’animation traditionnelle et de l’illustration 2D; en proposant de réfléchir sur la culture chrétienne occidentale par une relecture de son imagerie. En parallèle de ces recherches, je travaille ponctuellement pour des projets d’auteur.ice.s indépendante.s.

Gilles Orage

Après une formation en art aux Beaux Arts de Metz puis en design textile aux Beaux Arts de Lyon, entre l’envie de prendre la parole au travers de formes sensibles et l’exigence d’un savoir-faire dit simplement décoratif, il me fallait formellement éviter le déchirement dans ma pratique. Je décide alors de traverser ce hiatus par la voie rédemptrice de l’idiotie et d’avoir le droit de m’émouvoir à chaque fois que je parcours mon salon ou pose les yeux sur un bibelot. Ornements et autres légèretés deviendraient donc des idées redoutables et soudainement mon travail s’incarne assez librement, que ce soit par le dessin, la conception d’objets, la performance ou encore, par l’élaboration de « titres parfaits » avant même de savoir ce qu’ils habilleront.
Ma pratique est donc un véritable processus de collecte pour laquelle il faut toujours rester hautement vigilante. Il s’agit ensuite de coller, ou plus précisément, de mettre en scène un quotidien de motifs récurrents devenant suffisamment obsédants pour s’imposer comme des ensembles de formes que je dispose et réarrange sans cesse :

 

« Objets qui brillent, catastrophe domestique, objets qui ne brillent pas, sosies de coupes de cheveux dans la même journée, toutes sortes d’images préfabriquées et autres boîtes de conserve, objets détestables tant par leur forme que pour leur propriétaire, mon chien, phrases entendues, divinations hasardeuses avec un jeu des sept familles, répliques imaginées trop tôt ou trop tard, blagues faites ou à ne pas faire, Divas des années 70, reproches, situations financière, amoureuse, rêvée ou accidentelle, titre de chanson française, bêtise et courage de mon chien, bêtise et courage que je m’attribue … ».

 

De ces séries de citations ou collections inévitables, j’imagine alors des scènes (en dessin, installation ou situation) comme des décors où quelque chose est sur le point de se produire, rejouant ces motifs pour le simple plaisir de la réplique. Dans un jeu de mise en relation perpétuelle des images et afin d’établir un récit esthétique et poétique, mon travail est toujours dans un écart, se situant tout juste entre le plaisir du bel écrin, la vague impression laissée, la simple suggestion ou la situation inextricable.

Alex Bleuler

Dans mon travail artistique, je m’intéresse à la représentation de l’être humain dans le vide – des figures isolées, sans décor, qui apparaissent sur un fond blanc, entièrement absorbées par leurs pensées. L’espace du papier reste volontairement libre, laissant place au silence, à l’interprétation et à l’intériorité.

Mes œuvres évoquent des paysages intérieurs, des états d’âme introspectifs et parfois rêveurs. Elles naissent d’un processus intuitif, guidé par des impulsions internes plutôt que par un plan défini. Les personnages représentés semblent repliés sur eux-mêmes, plongés dans un dialogue silencieux avec leur monde intérieur.

Chaque dessin est profondément personnel – il reflète mes pensées, mes émotions, mes souvenirs. Ainsi, chaque œuvre devient un fragment de mon propre esprit.

Willem Mes

The land on which we live has always shaped us. It has shaped the wars, the power, politics and social development of the peoples that now inhabit nearly every part of the earth. We will to some degree always be shaped by the rivers, mountains, deserts, lakes and seas that constrain us all – as they always have. As a kind of ‘subsistence organism’, ‘we’ created the state as an organism rooted in a specific territory. With this concept of idea we’re justifying the existence of a particular state incorporating particular regions. The state border is the ‘peripheral organ’ of the state organism, the skin, so to speak. It demarcates and protects the core area of a state. In the so called three-country region of France Germany and Switzerland we’re facing three of these ‘organs’ and thus also three borders, all defining a specific ‘space’, with there own system of rules, esthetics, traditions, ambiance, power and political system. Geographic borders, especially those that separate states, capture the imagination. The border is also a barrier to flows of goods and services, to forms of cross-border cooperation between regions on both sides of the border and to the living environment, activities and experiences of the border by border residents and societies. But the border is not only a barrier, the state also maintains contacts with the outside world via the border. People, goods, knowledge, capital enter the country via border crossings and also leave the country in this way. This dual function of the border can be found in border towns that are both military fortresses and economic hubs for cross-border trade.  During the residency I’ll capture these different functions and physical manifestations, with the sometimes border-crossing activities in and of the border area. My photography has a dual role, namely that of representation of the object or subject in the border area and the photos also create a different framing and perception of the ‘organ’. The project stem from different disciplines: photography, cultural anthropology, design, architecture and urban planning. It’s almost an anthropological fieldwork and analysis. During my fieldwork period, as documentary photographer, I intend to (de-)contextualisation as means of creating signification and representation of the subject or object, trying to questioning the status of photographs, objects and rituals in relation to structuring the organisation of space. In order to raise awareness or change of perception of the viewer about the public space along borders.

Compagnie MAYBEFOREVER

La Compagnie MAYBEFOREVER a été fondée en 2020, elle est basée à Marseille et son périmètre de travail est international. Elle situe ses activités dans le champ des arts plastiques et des arts de la scène en espace public et se positionne comme interdisciplinaire. Les espaces investigués sont pluriels : espaces dédiés aux domaines artistiques et espaces non dédiés comme les espaces publics. MAYBEFOREVER est composé des créations dont Lilli Döscher est à l’initiative où dont elle fait partie. Les projets de la compagnie sont second wind/second souffle/zweite luft – performance dansée in situe en espace public dont le propos est le mouvement des situations figées et now is already today un dispositif performatif pour et avec les enfants autour de la question de nos relations à l’environnement et au changement climatique.

Afi Sika Kuzeawu

Dans sa performance, Afi Sika porte des vêtements faits main, fabriqués à partir de tissus qu’elle a collectionnés pendant des années. Ces vêtements uniques sont l’expression de sa réflexion artistique. Lorsqu’elle se produit dans des lieux choisis, elle invite le public à ralentir le pas et à vivre le moment présent en ralentissant sa perception. L’escargot est un motif central de son travail : les ornements sur les vêtements symbolisent une « maison portable », un symbole des expériences migratoires que partagent de nombreuses personnes de la diaspora africaine. Cela reflète le mouvement constant entre les cultures et la recherche d’un ancrage intérieur au milieu d’une biographie fragmentée. En même temps, cela met en lumière l’importance de l’auto-régénération pour exister en tant qu’individu et être actif économiquement et socialement.

Claude Zinck

La tête dans les nuages… Ne dit-on pas qui peut le plus peut le moins ? Dans la vie de tous les jours cela est sans doute vrai, en photographie c’est un exercice loin d’être facile ! Aller au plus simple, épurer, ne retenir que l’essentiel, magnifier un détail , donner une vision personnelle du monde réel, apportant paix, grâce et sérénité…