Sophie-Dorothée Kleiner

L’essence de ma démarche artistique est basée sur la forme simple.À travers le geste ou à travers la matière, j’essaie de traduire ce qui m’intrigue dans le vivant.

Sibylle Knapp

Après quelques années de travail comme illustratrice, Sibylle Knapp décide de se tourner vers la peinture. Un des thèmes qu’elle explore actuellement à travers sa peinture est celui du paysage urbain : paysage car ses sujets sont traités comme des paysages, urbain car à travers ces paysages, elle recherche ce qui fait la spécificité de la ville : ambiance et impressions qui naissent d’un dialogue entre lumière naturelle et éclairage artificiel. Elle s’inspire de scènes observées dans la rue. En regardant une fenêtre éclairée, elle entre pour un moment, dans l’intimité de gens inconnus qui restent souvent invisible sur la toile, mais qui sont pourtant bien là. Les pièces éclairées trahissent leur présence. La lumière est la matière qui lui permet d’évoquer des ambiances.

Simone Adou

Ma création est une réflexion sur la possibilité de nous élever au-delà de nos limites matérielles, pour rencontrer la conscience pure qui nous place exactement là où nous devons être ; elle est une quête ascensionnelle, une manière de prendre de la hauteur par rapport au monde, aux êtres.

Mes outils sont à l’image de la pensée : le pastel, le fusain, les pigments, qui, à travers leur essence volatile, expriment la nature fragile et évanescente de toute chose.

Le Papier, support quasi exclusif de mon œuvre, induit le processus d’impermanence : une deuxième peau, à travers laquelle respire le Désir…

Collection de photographies Madeleine Millot-Durrenberger

Née dans les années 1880 pour analyser la notion de mouvement, la pratique de la séquence photographique (suite ordonnée d’images) se généralise au XXe siècle parallèlement à la diffusion du reportage photographique dans la presse illustrée. Elle permet le « récit en images » à partir de la saisie chronologique d’instants du réel.

À partir des années 1960/1970, certains auteurs-photographes se réapproprient le procédé pour le mettre au service de leur créativité, échappant ainsi au dogme de l’« instant décisif ».

Ce sont des exemples variés de cette « renaissance » de la séquence photographique que nous présente cette exposition. Pour certains auteurs, la séquence permet d’introduire du rythme dans le narratif, pour d’autres c’est une forme de jeu, éventuellement destiné à désorienter le regardeur. D’autres encore, combinant séquences et mise en scène, nous questionnent sur le rapport au réel (le leur autant que le nôtre). Enfin, dans ce balancement entre instant et durée, comment ne pas être interpellé par l’espace séparant les images les unes des autres, sorte d’entre-deux offert à l’imaginaire du regardeur ?

Morgane Salmon

Je m’inspire beaucoup de la nature. Ses couleurs et ses formes foisonnantes. Ses fleurs, ses feuillages et les petites bestioles qui s’y cachent. Je les transforme à ma façon, à travers mon imagination. C’est une manière de m’exprimer, de partager avec d’autres mes passions, ma façon de voir. Comme dans la nature, je n’aime pas le vide. Je couvre entièrement mes dessins et mes céramiques de motifs colorés. Comme dans la nature, la ligne droite n’existe pas, la spirale est mon point de départ. La perfection mécanique non plus. Je laisse mes couleurs couler, mes pièces pencher, je me dis que… c’est comme ça. Comme dans la nature, mes pièces comportent plusieurs strates. Les couches inférieures recouvertes par les couches visibles déterminent la forme finale. Comme dans la nature, mon atelier est un lieu de production, un monde en soi où se ressourcent mes trois passions : céramique, aquarelle et gravure. Re-transcription des paroles de Morgane Salmon, 2019 

Laurence Mellinger

Lauréate de la Filature à «Mulhouse 003», exposition des jeunes diplômés des écoles d’art de France, elle vit et travaille à Mulhouse depuis 2004. A travers une réflexion portée sur les interactions entre l’homme et son environnement, le travail de Laurence Mellinger traverse les disciplines en fonction du contexte. Entre dessin, installations multimédia sur site, sculpture, création picturale ou design, ses recherches transdisciplinaires l’ont menée à collaborer avec nombreux artistes, associations et institutions et à développer de nombreux projets collectifs. En parallèle, elle mène un travail plastique expérimental multi-disciplinaire avec différents publics et notamment avec la Kunsthalle, le centre d’art contemporain de Mulhouse. Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris. Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Arts « Olivier de Serres », option design.

Paola Guigou

Photographe indépendante basée à Strasbourg, Paola Guigou travaille principalement le portrait et la mise en scène pour des agences de publicité, pour l’édition, et pour la promotion de marques et d’artistes. Elle intervient également auprès des entreprises et institutions en corporate et reportage.

Diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg en 2006 et de l’Ecole des Gobelins à Paris en 2008, elle évolue aux côtés de portraitistes et photographes de mode en studio avant de se lancer en freelance. Elle créer en 2014 l’Atelier M33 dans l’ancienne usine Junkers à la Meinau, et y installe ses bureaux et son studio.

Florence Ichter-Simon

mon travail Artiste franco-néo-zélandaise, ma pratique artistique est profondément influencée par mes racines et mes voyages ainsi que le monde dans lequel je vis.Issue d’une famille d’industriels textiles alsaciens et de coloristes je collectionne des matériaux : des tissus, patrons de vêtements et autres objets découverts dans les tiroirs familiaux. Lors de mes voyages je glane et trouve des morceaux d’affiches, des articles de journaux, des mots mêlés ou croisés.L’intention est de m’en inspirer et de les introduire dans mon travail selon ma réflexion philosophique et après une sélection minutieuse des mots et de manière plus spontanée avec les couleurs. Mon travail contient des messages personnels liés à l’actualité, à la condition de la femme et au respect de l’environnement.Je travaille sur papier ou bois avec des encres, des pigments naturels, du graphite, de l’acrylique et de l’huile. Ces dernières années je me glisse vers l’abstraction totale avec des aplats de couleurs mêlés à des structures et des traits de pinceaux plus graphiques laissant de moins en moins apparaitre les mots.Je tente de combler le fossé entre l’art et la vie quotidienne comme le faisait Robert Rauschenberg dans les combines et François Dufrêne dans les dessous d’affiches. “Ma pratique artistique est le témoin de la mutation du monde. Elle laisse place à l’esthétique, au questionnement et à une vérité subjective”.Florence Ichter Simon

Francine Clerc

UN TRAVAIL SUR L’EAU J’AI TOUJOURS ÉTÉ FASCINÉÉ PAR L’EAU TANT PAR SA PROFONDEUR SA FLUIDITÉ ET SES MOUVEMENTS . DEPUIS QUELQUE TEMPS J’Y ASSOCIE L’HUMAIN EN IMMERSION,SUSPENSION, FLOTTAISON OU EN ÉTAT DE VACUITÉ.JE CRÉE DES RYTHMES EN LAISSANT TRANSPARAITRE LE FOND POUR JOUER À PLUS DE TRANSPARENCE ET DE LÉGERETÉ. UN TRAVAIL SUR LE RAPPORT À LA TERRE UNE SÉRIE DE FEMMES ALLONGÉES OU ASSISES SUR UN TAIS DANS L’HERBE AU MILIEU DES FLEURS , EN ABANDON TOTAL CONTRASTE AVEC DES REPRÉSENTATIONS D’HOMMES ASSIS EN TAILLEUR QUI PAR LEUR GESTUELLE EXPRIMENT UNE CERTAINE FORCE. UN TRAVAIL D’OMBRE ET DE LUMIÈRE DES PORTRAITS QUELQUE PEU MONOCHROMES EXPRIMENT DE PAR LA POSITION DE LEUR MAINS ET L’ORIENTATION DE LEUR VISAGE UNE CERTAINE PROPENSION À SE NIMBER D’UNE LUMIÈRE INTÉRIEURE

Isabelle Wenger

Écrire une ligne, parcourir un espace, découvrir un ensemble, tout cela répond à l’univers d’Isabelle Wenger. Travaillant sur différents supports, toile, papier, cristal, métal (argent). Isabelle Wenger nous amène à explorer un monde où chacun peut se l’approprier à sa manière.