Le travail pictural de Jaime Olivares est à la fois éclectique dans ses thèmes et constant dans ses préoccupations plastiques. Ses tableaux traitent la matière picturale comme le support de ses projections mentales. Des «Rorschach» qu’il élabore à la manière d’un alchimiste et qu’il ordonne pour y faire émerger des images mouvantes qu’il définit partiellement. Souvent fantasmatiques et parfois ultra-présentes, les images questionnent le corps ou l’objet dans son contexte, la relation à l’espace, la puissance évocatrice de la couleur, l’importance de la composition. Ses thèmes de prédilection sont le corps féminin, le volume «organique» et les mythes, donnant lieu aux séries Portraits, Prométhée, Sculpteur et modèle, Ondine, Natures mortes, Jardins nourriciers, Femmes de l’eau, Tauromachies, Menines, Suggestions, Trapèzes, Paysages imaginaires… Des séries de dessins, d’observation ou d’inspiration libre, témoignent d’une activité graphique constante, d’une analyse permanente de la ligne, du trait, de la tache, des valeurs, de la mise en page, etc. Son travail fait appel à de nombreuses techniques qu’il met au service de sa pédagogie, et qui vont du dessin académique à la liberté d’expression qu’offrent les procédés picturaux modernes en passant par des choix de peinture alla prima, de peinture par glacis, dessin construit et sfumato, perspective linéaire et atmosphérique, le geste, etc.
Je suis graphiste depuis 9 ans et plasticienne depuis toujours. Ma pratique favorite reste le dessin au crayon et l’encre de chine. Ce qui ne m’empêche pas d’explorer d’autres médiums. J’aime également créer mon propre papier. M’étant mise à mon compte très récemment, je tiens à recréer des papiers en fibres naturelles, gérant ainsi tout l’aspect de mon travail. J’explore le symbolisme mort/vie et le lien sensuel entre les deux.
Né en 1961.
Diplômé des Gobelins
Photographe indépendant depuis 1995.
Vit en Alsace.
Travaille sur le portrait et le paysage/territoire dans son rapport aux éléments et au sauvage.
Le duo geut.clark roule vers le soleil, la photographie et les bords de mer installés.
Nous explorons de nouveaux processus pour traduire notre pratique photographique et rendre compte de nos affinités avec l’eau.
Nous travaillons surtout l’été, quand la plage devient un grand lit bien rempli.
Avec le vent aussi.
Le soleil collé à la peau nous réinventons le ciel bleu.
Gros plan sur l’été, son souvenir humide et ses accessoires édulcorés.
MADANI rapporte de ses voyages la mémoire des terres lointaines.
Dans son travail des écritures et des graphismes évoquent un alphabet mystérieux.
Au-delà du plaisir visuel de l’œuvre, il y a quelque chose de tactile et profond dans son travail.
Des impressions, des atmosphères, des couleurs irradiées de soleil se traduisent par des ocres et des couleurs chaleureuses.
Je m’intéresse à différentes problématiques liées aux conditions de production artisanale des objets et leurs enjeux ainsi qu’aux notions de patrimoines matériels et immatériels. En développant l’étude de terrain comme méthode de travail et outil de projet, je tente de déconstruire les dichotomies entre théorie et pratique, ou encore conception et réalisation. En effet, ce qui m’intéresse n’est pas tant la production de l’objet en soi, que la co-construction de son contexte, la co-intentionnalité qui émerge de la situation étudiée. Cette vision du design comme discipline située ouvre ainsi mon rapport à l’objet à de multiples dimensions sociales débordant très largement de la seule question des usages, de la fonction ou de la forme. Il s’agit en effet de prendre en compte aussi bien le contexte d’émergence de l’objet que les conséquences sociales, morales, politiques, environnementales ou encore spirituelles de sa production. Jusqu’alors spécialisée dans le domaine de la production artisanale, je l’envisage comme un moyen, comme une alternative, pour une humanité du design où le coût social des objets est un soucis premier.
Mes illustrations sont parfois issues de ce que j’observe, parfois imaginées. On y trouve des morceaux de ce qui m’entoure, beaucoup de façades de bâtiments, beaucoup de nature, beaucoup de Strasbourg, un peu de croquis de voyages, plein de maisons et de plantes, et parfois de petites choses cachées ça et là dans les dessins.
J’aime beaucoup varier les supports, et voir mes travaux dessinés sur du papier, peints sur des murs entiers, imprimés en grand ou en petit, sur des bouteilles de bière, dans des livres, sérigraphiés sur du tissu ou tatoués sur des copains, imprimés avec le soleil en cyanotypes, gravés à la main, encadrés en exposition ou perdus dans le bazar de mon bureau !
À l’Atelier du Parc où tout le monde vient fraîchement d’arriver, vous pourrez voir mes travaux : des illustrations, affichées ou bien dans mes carnets. Mais aussi les fruits de collaborations entre membres de l’atelier : kirigami (œuvres en papier découpé), cyanotypes ou encore linogravure.
Le travail artistique de Laura Geigant est inspiré de nature, de voyages et de mythes. Les œuvres originales sont réalisées à partir de plusieurs techniques de dessin, photographies, peintures, sculptures, parfois réalisés dans l’instant, parfois élaborées sur plusieurs années. Le temps pour l’artiste de trouver la solution « plastique » à son intention de représentation. Tableaux carrés, en bois ou toiles sur cadres, dessins, aquarelles, encres, gravures, sculptures, installation de laines, aux couleurs vibrantes et ou graphiques. Ces œuvres sont visibles à l’occasion de manifestations artistiques ponctuelles, ou sur rendez-vous.