Piet du Congo

Piet du Congo est un artiste pour le moins atypique, qui s’exprime librement au travers du dessin, la peinture, la musique, le tatouage… Peinture underground et religieuse, 8-bit, affiches propagandes … Piet puise dans des décennies de culture lorsqu’il s’exprime. Bien que sa palette d’inspirations soit large, il parvient à les mélanger et à les combiner via sa technique de « mash-up » (collage) afin de donner un résultat unique et équivoque.

Suzanne Hanke

Née à Dresde en Allemagne, formée comme peintre de décor à l’école des Beaux-Arts de
Dresde
Mes motifs sont des personnages, l’architecture et des paysages qui m’entourent, en prenant
connaissance de leurs états, leurs évolutions et de leur changement, ils figurent comme source
d’inspiration de mes images, je les prends en « photo » en les gravant dans du lino ou du bois
contreplaqué

Sacha Pelletier

Issue du milieu de la récup et du réemploi vélo, j’ai commencé à travailler sur le thème du bestiaire, pour m’ en éloigner et me rapprocher des robots.
j’ ai toujours eu une attirance pour la biomécanique et la science fiction au cinéma. Et les pièces de vélo, grasses et cassées, offrent une apparence organique qui collent parfaitement à l’ imaginaire japonais et américain de la SF (la guerre des mondes, Alien, Robocop, War Hammer…).
En parallèle, ces mêmes pièces, une fois nettoyées et assemblées, peuvent servir à autre chose: lampe, miroir, dévidoirs à papier toilette ou autre cendriers.
Puis les lapins. Ne me demandez pas pourquoi, mais j’adore mettre des mâchoires au plus mignon des animaux. J’ai regardé un jour Donnie Darko, je n’ai rien compris mais j’ai aimé frank le lapin.

Patrick Bailly-Maître-Grand

Les photographies présentées dans les locaux de In Extremis à Strasbourg, rassemblées sous le terme de  » prototypes  » sont une sélection d’images isolées, réalisées entre 1980 et 2016. Elles ne seront jamais présentées en galerie parce que n’intégrant aucune de mes séries numérotées.
Epreuves d’essai préparatoires, souvent pièces uniques, elles n’en constituent pas moins des œuvres argentiques travaillées avec soin et pleinement assumées.
Une sorte de visite de mes tiroirs d’atelier…
Patrick Bailly-Maître-Grand

Nicolas Roussel

Une plate-forme à 90°. Une fausse plaque de marbre, des rochers qui bavent.
Deux couleurs pas plus. La lumière qui ondule. Ou trois maximum. Un corps
solide et un sol sur chaque étage. Un temple secret millénaire posé sur du
vide. Une rivière fossilisée.
90° sur une plate-forme.

Ayshe Kizilçay

RÈGLEMENT INTERNE
1. la première règle est de toujours enfreindre les règles.
2. ne rien lire de gauche à droite mais toujours regarder transversalement.
3. ne pas tenter de définir l’indéfinissable.
4. pas de numérique si pas de critique.
5. si l’internet est l’Empire, l’absurde poésie Yoda sera.
6. on écrira faux plutôt que de ne pas écrire.
7. échouer, recommencer, améliorer, échouer à nouveau, recommencer.
8. s’auto-légitimer et apprendre à aimer perdre.
9. c’est moi qui contrôle la technologie et non la technologie qui me contrôle.
10. avant le script, c’est soi qu’il faut débugger.
11. la création, même sous sa forme irrévérencieuse est toujours un acte de résistance.
12. tout ce qui est considéré comme établi dans le quotidien doit être questionné.
13. fabriquer de la dissonance cognitive est l’unique moyen de s’en émanciper.?

Hugo Feist

Allez savoir ; ou plutôt, allez continuer à ne pas savoir…
Les images que je fabrique ne sont pas à comprendre, mais à prendre, telles
qu’elles. Elles sont le fruit du hasard, de la bonne humeur, de la
répétition, d’autre chose que le hasard, des envies du moment, de la
mauvaise humeur, de la répétition, de la méthode, du hasard… Y perdre pied
renforce l’envie d’ouvrir l’œil!
Fabriquées à la main, en sérigraphie ou avec n’importe quoi d’autre, elles
sont la matière avant l’idée.

Antonio Cos

Antonio Cos
est né en 1975 à Strasbourg. Il étudie design industriel à l’école Raymond Loewy en France et à l’ISIA de Florence en Italie. Après les expériences professionnelles dans le studio de Denis Santachiara et le bureau de style Fiorucci, il expose au Salon Satellite de Milan en 2002. Depuis 2003 il est consultant pour différentes entreprises. Il intervient comme visiting professeur à l’école des Beaux Arts de Reims, à l’École Supérieure de Design Rhône-Alpes di Lyon: La Martinière-Diderot, à l’Institut Marangoni de Milan, au pôle design Raymond Loewy de La Souterraine, à la NABA, au Politecnico de Milan et au IED de Turin. Il réalise des projets pour des entreprises italiennes et internationales parmi lesquelles Bormioli Rocco, Bosa, Caterpillar, Coop Italia, Erreti, Giannini, Guzzini, Habitat, Invicta, Nomacorc. En 2009, il crée Cosllection, marque d’autoproduction de produits à connotation expérimentale.

Julien Schmitt

Le dessin a toujours été un exutoire, me permettant de communiquer avec un papier qui me répondra par un dessin. M’ouvrant souvent des portes sur des techniques, des styles et des arts différents, je cherche un peu partout des choses qui me permettront d’affiner mon style de dessin. J’aime aussi travailler avec d’autre matériaux tel que certains métaux et le bois.