Daniel Göttin

Statement

Als freischaffender bildender Künstler setze ich mich seit mehr als 30 Jahren mit architektonischen, räumlich-zeitlichen Situationen auseinander. Anhand der architektonischen Vorgaben entwickle ich ein Vokabular zur Artikulation und Verständigung von Raum, Zeit und Ort und der Orientierung des Menschen darin. Meine künstlerische Arbeit umfasst vor allem ortsbezogene Installationen und Interventionen, Kunst im öffentlichen Raum, aber auch Objekte, Bilder, Papierarbeiten und Druckgrafik.

Für viele Projekte und Ausstellungen konzipiere ich Arbeiten direkt auf die gegebene Raumsituation hin, welche die örtlichen, technischen, institutionellen und finanziellen Vorgaben von Seiten der Veranstalter berücksichtigen und einbeziehen. In der Regel bestimmt die reale örtliche Situation meine Arbeitsweise, indem ich den Ort so belasse, wie er ist, also keine raumverändernden An-, Um-, oder Zusatzbauten anbringe, um den Ort meinem künstlerischen Konzept anzupassen oder ihn auszublenden. Im Gegenteil: ich entwickle mein künstlerisches Konzept aufgrund der realen örtlichen Situation. Der Ort bleibt als Realraum zentraler Bestandteil der Ausstellung und verbindet sich so mit meiner Arbeit zu einer neuen temporären und auch einmaligen Einheit. Die meisten installativen Arbeiten existieren nur für die Dauer der Ausstellung und werden danach wieder abgebaut und aufgelöst. Als temporäre und ortsbezogene Eingriffe sind sie zeitlich limitiert sicht- und wahrnehmbar, und weder mobil noch einfach handelbar.

Meine installativen Arbeiten verstehe ich als Entwicklung in der zeitgenössischen Kunst, mit einfachen Mitteln und komplexen Bezügen einen temporären realen Ort zu schaffen, um direkte und unmittelbare Wahrnehmung in der Realwelt herzustellen und einen ästhetischen Austausch zwischen Menschen mit unterschiedlichstem Interesse und ‚background‘ und zu ermöglichen. Die Kunst entwickelt sich rasant und in viele Richtungen. Gleichzeitig ist sie spartenübergreifend und zukunftsweisend. Neue Medien spielen eine grosse Rolle, wobei oft eine Verschiebung der Realitäten stattfindet. Meine installativen Arbeiten sind aufgrund des realen Orts konzipiert, was eine direkte temporäre oder auch permanente Verbindung der künstlerischen Intervention mit dem Ort selbst ermöglicht. Intervention und Ort können als einheitliches ästhetisches Erlebnis, als visuell und physisch gleichberechtigter Moment der Begegnung wahrnehmbar werden.

Parallel zu den installativen Arbeiten stelle ich Serien von Bildern und Objekten her, die jeweils einem inneren Konzept folgen. Je nach Thema sind es Variationen oder Einzelarbeiten. In jüngster Zeit konzipiere ich auch installative Arbeiten in Kombination mit Bildern und Objekten.

Daniel Göttin
2018

Laurence Gonry

Spacepafpaf, Laurence Gonry
Le Spacepafpaf est un pistolet laser rudimentaire , mais suffisant pour
neutraliser les monstres pas bien méchants. C’est aussi le pseudo de
Laurence Gonry. Diplômée en gravure, elle travaille l’estampe sur linoléum et
sur bois mais son univers décalé et ultra coloré est aussi décliné en textile.
Crochet, broderies et feutre. Ses sujets fétiches : des objets du quotidien qui
rétrécissent ou qui s’agrandissent dans un monde aux merveilles, des
animaux et créatures improbables, des gris-gris au bel oeil…..

Anne Dickely

« Le pli, c’est le geste qui met en volume le plat , c’est le premier geste de la vie. » C’est aussi celui qui dissimule , qui rend secret. C’est autour de cette question que mon travail se développe. Je manipule ainsi des images et textes sérigraphiés , autant de fragments de vies , qui se rencontrent de manière fortuite, disparaissent , se révèlent , se transforment. Ces histoires se dissimulent au creux d’un pli , dans le revers d’une surface. Elles se donnent à voir de manière franche ou timidement et trouvent un prolongement dans le regard de l’autre. La technique de la sérigraphie me permet de rassembler des traces de natures diverses ( dessins, photographies , textes ) , témoins de nos vies ,et de les envisager comme une matière. Parfois lisibles, parfois confuses et inaccessibles ,ces histoires sont néanmoins présentes et forment une sorte de peau qui se vitrifie à la surface de la terre.

Michel Cornu

Mon travail est uniquement basé sur la gravure sur cuivre ,sur bois pour les multiples et dessins pour les originaux

François NUSSBAUMER

Éditeur et photographe. Depuis 30 ans, il illustre et édite des livres dans les domaines du portrait, de l’architecture, de la publicité et de l’illustration. Il poursuit également des travaux personnels qui ont fait l’objet d’expositions dans différentes galeries et institutions culturelles en France et à l’étranger

Aired’Ge

Plongée dans une ambiance familiale artistique , balancée par un esprit en perpétuelle ébullition créative, l’attirance pour l’originalité, «l’unique», le «décalé», «l’avant garde», ont nourri mes passions manuelles depuis de nombreuses années.

Touche à tout, j’explore les techniques, je triture les matières, recherchant des associations insolites.. .

La couture m’amène à créer vêtements, costumes, objets; appréciant harmoniser les opposés (cuir-métal-broderie-fourrure-pvc-résine-lumière) ou dérouter l’utilisation première de certains matériaux ou accessoires.

Régine Fimbel

Régine Fimbel développe une œuvre haute en couleur où se rencontrent le trait et la matière dans une écriture
marquée par l’énergie et l’imaginaire.
«La surface neutre s’est chargée d’une personnalité unique. Ce papier-mémoire, 
le temps progressivement l’oublie, l’empaquette, le scelle pour le cacher ou au 
contraire pour le mettre à l’abri. Que l’on y voit des boîtes de Pandore ou bien 
des paquets cadeaux, ils peuvent resurgir si l’on tire la ficelle. Lorsque ces petits 
pliages insignifiants sont mis à la lumière ils libèrent leur mémoire, déployant une 
densité que leur petite taille ne prévoyait pas. Rassemblés les pixels de papier 
forment une  toile en labyrinthe que l’on peut lire sans méthode, au gré des écritures et des couleurs.» 
Alexandre Martin 2016