Maria-del-sol Godard

Ambre Langlois, Maria-del-sol Godard et Elsa Varin co-fondatrice en juillet 2014 de l’atelier graphique Terrains Vagues basé à Strasbourg.

Après avoir obtenu un master en graphisme et didactique visuelle à la Haute école des arts du Rhin, nous avons fondé l’atelier graphique Terrains Vagues en juillet 2014. Chacune de nous se complète par des connaissances et des compétences qui lui sont propres, ce qui apporte au collectif un champ d’action large et une variété des points de vue.

Notre pratique graphique s’étend de l’image à la mise en espace. Nous avons aussi à coeur de développer un graphisme vivant et participatif au sein d’ateliers et à l’aide d’outils pédagogiques.

Nous nous intéressons particulièrement à la façon dont les spectateurs reçoivent nos productions graphiques. Nous portons aussi une grande attention au processus de découverte du public lors d’ateliers ou au sein d’expositions. L’un de nos buts est en effet de s’éloigner d’un graphisme figé et parfois élitiste, afin de sensibiliser le plus grand nombre tout en restant pertinent.
Nous nous attachons dans chacun de nos projets à faire correspondre les moyens de production et le contexte de réalisation des supports. Ceci nous est possible grâce à la diversité des techniques que nous maîtrisons et à notre intérêt certain pour l’économie de moyens.

Maria-del-sol Godard + Ambre Langlois + Elsa Varin

clients et collaborations :
Eurométropole de Strasbourg — Université de Strasbourg — Musées de Strasbourg — Haute école des Arts du Rhin, Strasbourg — Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg — Médiathèque André Malraux, Strasbourg — Musée Adolf Michaelis, Strasbourg — Association des Amis du musée Adolf Michaelis, Strasbourg — Librairie Séries Graphiques, Strasbourg — Shadok, la fabrique du Numérique, Strasbourg — Festival Longevity, Strasbourg — Le Relais Est — Imaginarium, Lille — Colas SA, Magny-les-hameaux — Université de Besançon — Association Juste Ici, Besançon — Éditions de l’Épure, Paris — Le Signe, Chaumont — Le Vaisseau, Strasbourg — Le musée départemental Albert Khan, Boulogne Billancourt — Association Strasbourg-Méditerranée — Association La fraternelle, Saint-Claude

Elise Alloin

Les recherches d’Élise Alloin engagent les notions contemporaines depaysage, de no man’s land, de dispositifs, d’*in-situ* qui impliquent ainsi
les corps et la mémoire de l’expérience, sans quoi il ne serait jamais
question d’*habiter*, ni de la construction de *lieux*.
Toutes les oeuvres de l’artiste interrogent des manières de prendre position
– dans un espace artistique, mais aussi social et politique au sens du
commun – la sculpture étant à son sens une affaire de « position de corps
dans un espace ». Par une mise en tension entre des matières, entre des
corps et des choses et par la confrontation de temps et d’espaces étrangers
les uns aux autres, les oeuvres d’Élise Alloin agencent dans l’espace une
équation entre ces éléments pour produire des questions spécifiques aux
contextes d’accueil de l’oeuvre, permettant d’offrir une forme à appréhender
pour l’impensé.
Depuis 2011, les recherches de l’artiste autour du phénomène physique
invisible et insensible qu’est la radioactivité catalyse l’ensemble de ses
réflexions sur la sculpture comme expérience donnant *lieu*. Son travail se
développe notamment depuis 2014 dans le cadre d’une collaboration active
avec des chercheurs en physique nucléaire de l’Institut Pluridisciplinaire
Hubert Curien (CNRS/Université de Strasbourg).

Florence Bohnert

FLorence Bohnert réalise d’étranges personnages cousus, d’étoffes composites, mêlées de coquilles, d’os ou de cheveux. Corps entiers ou en morceaux. Objets détournés, ramassés assemblés en figures tantôt macabres, tantôt riantes. Formant procession ou bien solitaires.

Yolaine Wuest

La vie ?

Une aventure humaine où chacun se démène avec ce qu’il est, avec ce qu’il croit, avec ce qu’il « sait »… Nous sommes tous plongés dans cet inéluctable mouvement temporel et inépuisable mouvement intérieur. Mouvement incessant qui pousse à se frayer un passage. Ombre et lumière… Un travail en clair-obscur est, depuis toujours, mon vocabulaire. Les fonds, que je travaille longuement, sont nourris de terre d’ombre et de sienne parfois, de noirs profonds. Je les modèle à la brosse, au chiffon, les lisse, efface, y revient, jusqu’à ce qu’ils résonnent en moi. Véritable terreau, ils me permettent de m’y ancrer, d’entrer dans la matière, non pas en surépaisseur, mais en profondeur. Cette matière pigmentée est creusée et fouillée jusqu’à y trouver la lumière. Je ne pose pas la lumière mais cherche à la trouver, la retrouver, la faire (re)naître. Je la laisse prendre sa place, celle qui m’apparaît juste, celle qui éclaire de l’intérieur et intensifie notre épaisseur humaine. Faire silence, démêler les fils, chercher la lumière, s’extraire… Forme d’instinct de survie, promesse d’une échappée belle !

Pierre Reb

Dès qu’il a été en âge de tenir un crayon, Pierre Reb s’est mis à gribouiller, peinturlurer, fabriquer, colorer, esquisser, taguer… Tout ce qui lui tombe sous la main.
Il a plongé tête la première dans le graffiti, puis en suivant naturellement des études en graphisme aux Beaux-Arts, il les termine finalement avec le diplôme d’architecte. En parallèle il s’exprimait dans un parcours plus personnel en peignant illégalement sur les réseaux urbains des villes et en exposant ses premières toiles.
La recherche d’évolution plastique reste elle constante et s’exprime dans un travail aussi conceptuel qu’esthétique où l’on entrevoit la singularité de son style.
Les formes reconnaissables s’entremêlent, saturent l’espace en se mélangeant à des références cachées. Le monde réel n’existe qu’à travers notre perception, qui fera mûrir de nouvelles idées et interprétations. On ne dévoile pas tout, sans patience et curiosité on ne découvrira que peu de choses.

Emilie Vialet

L’axe majeur de ses recherches est de s’arrêter dans ces lieux où la nature est utilisée pour remplir ou recouvrir les stigmates d’un changement brutal. Elle réalise alors plu-sieurs séries sur les espaces fonctionnels ne s’offrant ni à la balade ni à la contemplation (comme les rond-points, les bordures d’autoroutes, ou encore les zones d’essais nucléaires et les bassins de décantation lorrains). Elle rejoint en 2011 la mission France(s) territoire liquide à laquelle elle participe en photographiant un territoire totalement domestiqué par l’homme : les Landes. Ce travail a pu être exposé en 2017 au Musée d’Art Moderne de Bogota dans d’un partenariat avec l’Institut Français. Après de nombreuses expositions de son projet “The Eternal“ à travers l’Europe et la Suisse, elle questionne de plus en plus notre rapport à la nature sauvage à travers ces espaces délimités que forment les parcs, les zoos ou les réserves naturelles – décrochant à ce titre de nombreux soutiens. Son dernier projet “LAC (limits of acceptable change)“ a été présenté dans son ensemble à la Filature à Mulhouse dans le cadre de Regionale 19.

Nicolas Lecuy

Autodidacte, influencé depuis longtemps par le graffiti (a tenu sa première bombe dès l’âge de 11 ans).
Mon travail s’axe principalement autour d’enchevêtrement de lignes libres.