Michel Giesi

Temps, espaces, lignes et formes et par dessus tout la lumière ont été et restent autant de sources d’inspiration et d’envie de photographies.
Lorsque aujourd’hui le travail est réalisé en « labo numérique », il se cantonne à de minimes retouches. Pas de chirurgie esthétique.
Toutes mes photographies viennent en réponse à un questionnement :
– la photographie n’étant jamais le simple recueil du réel, ce qui nous semble palpable l’est-il vraiment ? Ne serait-ce pas en fin de tout compte une simple question de disposition d’esprit ?
Les images photographiques qui habitent ma mémoire sont celles de Manuel Alvarez BRAVO, Raymond DEPARDON et Michel DIEUZAIDE.
Matériel :
– boitiers Olympus (OM1 et OM2), optiques Zuiko 35mm, 50mm et 100mm
– boitier Canon EOS Mark II, optiques Canon 24mm/105mm et 70mm/200mm

Copa & Sordes

Copa & Sordes
human conditions
Das Künstlerduo Copa & Sordes beschäftigt sich mit den Grenzbereichen zwischen Kunst und Alltagskultur.
Im Zentrum ihrer Arbeit stehen dabei Interaktionen mit Menschen. Sei es an ihren Arbeitsorten, im Alltag oder in Ausstellungssituationen.
Seit 2010 betreiben sie den Ausstellungsraum „ein  Fenster inmitten der Welt“ www.einfenster.net. Sie laden Künstler:innen aus ihrem Netzwerk ein, ihre Arbeiten in einem Kunstfenster zu präsentieren, welches sich in einer ländlich geprägten Region in Deutschland explizit an Menschen ausserhalb des klassischen Kunstbetriebs richtet.

Während der Ateliers ouverts richten sie in Hégenheim ein Kunstfenster für ihre eigene Arbeit ein.

Copa & Sordes
human conditions

Copa & Sordes
human conditions

Le duo d’artistes Copa & Sordes s’intéresse aux zones interstitielles entre l’art et la culture de tous les jours.

Les interactions avec les gens sont au cœur de leur travail. Soit sur les lieux de travail, soit dans la vie quotidienne, soit dans des situations d’exposition.

Depuis 2010, ils gèrent l’espace d’exposition „ in Fenster inmitten der Welt“ -une fenêtre au milieu du monde, www.einfenster.net. Ils invitent des artistes de leur réseau à présenter leurs travaux dans une vitrine artistique située dans une région rurale d’Allemagne et s’adressant explicitement à des personnes extérieures au monde de l’art contemporain.

Pendant les Ateliers ouverts, ils installent à Hégenheim une fenêtre artistique pour leur propre oeuvre.

Myriam Booghs

Elle a appris les arts décoratifs dans des environnements internationaux sans jamais renoncer à  son premier “amour “, la marqueterie de paille : un art qu’elle pratique depuis son plus jeune âge et qu’elle allie aux différentes techniques mixtes, décelées dans le génie de l’art contemporain, qu’elle  a côtoyé, au gré de son parcours initiatique, dans différentes civilisations. La marqueterie de paille est l’art de former un panneau décoratif à l’aide de lamelles aplaties de paille durcie. La tige est fendue, aplatie, ramollie et raclée ou repassée dans un ruban plat. Elle est ensuite incrustée bord à bord sur du papier ou du bois jusqu’à ce que la surface soit couverte. Le processus est entièrement fait à la main. De la préparation de la paille en rubans, au processus de teinture, au choix et à l’incrustation de chaque morceau de paille sur la surface, l’art de la marqueterie de paille exige de la patience et un sens bien développé de couleur et de ton.

Jean-Louis Bringolf

Déjà tout enfant, j’étais très sensible aux couleurs. Ma langue maternelle était l’alsacien, mais les premiers mots français que j’ai appris étaient les noms des couleurs.
Dès l’école primaire, mon insatiable curiosité m’a parfois valu le surnom de « point d’interrogation ». Aussi, lorsque j’eus fait l’acquisition de mon premier appareil photo, je me suis intéressé à de nombreux sujets. J’ai porté mon regard sur l’architecture, les scènes historiées de chapiteaux romans, les paysages, la nature. Qu’il s’agisse de sculptures, de macrophotographies de fleurs ou d’insectes, de spectacles vivants, malgré la diversité de sujets, je les ai traité sérieusement et non en dilettante.
Passionné par la géométrie, les mathématiques et l’informatique, j’ai évolué vers de plus en plus d’abstraction. D’abord en photo, où j’étais fasciné par les interférences colorées et les gouttes d’encres de Chine de différentes couleurs se déplaçant dans des coupelles remplies d’huile, puis en écrivant de petits programmes en « basic » générant des images à l’écran.
A l’heure actuelle, je crée des oeuvres originales à l’aide de différents logiciels. Parfois je pars d’une photo que je retravaille, souvent aussi, je démarre d’une page blanche pour dessiner des géométries et des perspectives dans lesquelles le regard du spectateur s’égare et se perd. Sans oublier la finalité, qui est de transmettre une émotion face aux formes qui dansent et aux couleurs qui chantent.
J’imprime mes travaux sur différents supports, soit sur papier archive, soit pour les formats un peu plus grands, sur des toiles montées sur chassis, soit encore sur aluminium di-bond pour les rendre accessibles au public.

William Drummond

Du métissage Hopi à la gueule de bois coloniale en finissant par l’exotisme noir, mon travail se lit et se raconte comme une succession d’événements à la fois intimes et collectifs, pour donner naissance à une réinvention du monde.
Mon travail prend la forme d’installations, de dessins, d’éditions ou encore de performances.
En cristallisant mes expériences sous la forme d’expositions, j’ai pour ambition de faire pénétrer le spectateur dans un instant révélateur de nos fantasmes et de nos angoisses. La réalisation d’éditions, de recueils, d’écrits et de conférences vient éclairer mes recherches sous un autre jour : j’organise ainsi le sauvetage d’une pensée en devenir, laissant mes recherches, toujours inachevées, hors de tout enfermement dogmatique.

Alice Blot

Je construis des images intuitives, rigoureusement mises en scène. Des photographies au goût de poème, de narration enfantine. C’est le souvenir de ces jeux, où rien n’est impossible, qui me nourrit. On embarque sur une flaque-océan, on se retire dans un carton-caverne aux merveilles, on joue à faire semblant d’être mort.

L’enfance, c’est une petite scène sur laquelle on va passer sa vie à construire les fondations de notre existence. Une période d’apprentissage où l’on joue et rejoue ce que pourraient être nos vies d’adultes.

Ce sont ces grandes décisions, maniées avec innocence, que je cherche à mettre en avant, à ritualiser dans mes photographies. Un bric-à-brac fait de bougies-lucioles sacrificielles, de tapis qui n’en finissent pas de ne pas décoller, de gisants exilés aux pieds nus revenus d’un temps lointain comme un miroir de notre histoire actuelle.