Mounya Kecha

Mounya Kecha
alias DYLAKS
Artiste Peintre Graphiste
Art Contemporain & Graphisme

Pri Tocop

SÉRIGRAPHIE / C’est une technique d’impression utilisée massivement dans l’indus- trie permet des rendus précis aux couleurs riches, en petit et grand format. Elle permet de créer des visuels reproductibles en séries. Elle est utilisable sur de très nombreux supports lisse et plane : papier, carton, textiles, mais aussi bois, plastique, métal, verre. Cette technique a peu d’impact écologique par l’utilisation d’encres à eau alliée à une production locale.

/ QU’EST-CE QU’ON IMPRIME ? / À l’image de Motoco, l’atelier propose de multiples possibilités d’impression. Nous produisons régulièrement : des séries papier en multi-couleurs pour des artistes, des entreprises ou structures publiques ; des commandes textiles de t-shirt, tote bags et autres vêtements jusqu’à 4 couleurs, du textile au mètre.

/ OBJETS, ÉDITION, RELIURE / Les capacités de l’atelier s’étendent également au graphisme et à la scénographie en passant par l’édition d’objets sérigraphiés comme les livres, cartes et invitations jusqu’à la reliure fait main. Les artisans voisins nous offrent une proximité immédiate avec des techniques de fabrication comme la découpe laser, l’impression grand format, l’impression 3d, le travail de fabrication bois ou métal.

/ DIY / Le projet PRI TOCO tend à être un centre de recherche autour de la sérigraphie . Certains outils peuvent être fabriqués soi-même : bac de dégravage, table d’impression, racle, etc. Cette recherche du diy s’étend également aux techniques d’impression, à des recherches sur les matériaux ainsi que sur les encres. Tout cela dans le but de continuer à faire évoluer cet artisanat avec notre temps.

/ EVÉNEMENTS / Des workshops, formations et ateliers ont lieu tout au long de l’année, invitant les novices à s’essayer à l’impression et les plus acharnés à se lâcher lors de soirées d’expérimentation autour de thèmes ou de techniques pour étendre le champ des possibles.

/ HORS LES MURS / PRI TOCO propose des interventions de sérigraphie en direct. L’atelier d’impression portable s’adapte à tous types d’événements : festifs, culturels, commerciaux… Les participant.e.s peuvent interagir avec cette technique artisanale et contribuer à la réalisation de pièces uniques et portables : affiches ou tee-shirts, composés par leurs soins parmi les motifs proposés. Ce projet éveille toujours la curiosité du public en lui faisant passer un bon moment et en lui offrant un souvenir unique.

Bruno de Chénerilles

Depuis plus de 30 ans, il compose et performe musiques électroacoustiques, instrumentales et créations multimédia pour le spectacle vivant : concerts, résidences, théâtre (TNS Strasbourg, Theatre de la Ville de Paris) et danse, la radio (France Culture), le cinéma et la télévision (Arte, France 3).

Concerts en France et en Europe (Allemagne, Belgique, Autriche, Suisse, Italie, Slovénie) et au Canada.

Disques vinyls, CDs et DVDs sur les labels Planétarium, Hat Hut Records, Audiorama et nombreuses compilations en France, Espagne, USA, GB.

Voir video et audio sur les sites et galeries:

www.newmultitouchmusic.com,
https://vimeo.com/audiorama/albums, https://soundcloud.com/brunodechenerilles,

Irakli Chkhartishvili

Artiste d’orient et d’occident, d’hier et d’aujourd’hui. Sculpteur et peintre. Argile, bronze, bois, soie, mosaïque, marbre, plomb. Broderie et marteau piqueur. Mystique et érotique.

La vie est une somme de contradictions et l’art donne à l’individu son seul repaire pour pouvoir se situer entre ses polarités.

Alexandra Weisbeck

Entrer dans l’univers d’Alexandra Weisbeck c’est accepter de perdre ses re-pères et parfois en retrouver d’autres qu’on croyait enfouis. Cette bâtisseuse de mondes singuliers procède par accumulations et confrontations, c’est par le dé-calage qui place côte à côte deux choses dissemblables que se crée une nouvelle vision. Les échelles sont bouleversées, les temporalités inversées, les espèces croisées-décroisées. Dans son atelier qui tient à la fois du cabinet de curiosité et de la clinique pour objets blessés, on s’émeut de ce petit peuple incongru et tou-chant qui vous observe, de ces rescapés rafistolés, le bras de l’un remplaçant sou-vent l’aile de l’autre. Alexandra récupère, amoncelle, répare, recycle, réinvente, passant de maquettes miniatures dans lesquelles on aimerait se lover à des es-paces scénographiques aux dimensions extrêmes où l’on peut s’abandonner. Elle construit ses mises en scène avec une dextérité et une invention rares, maniant la perceuse comme un pinceau chinois et la cloison colossale comme une page de carnet. On pense au bricoleur de Levi-Strauss, apte à exécuter un grand nombre de tâches diversifiées et pour qui l’enjeu est de transcender l’occasion avec les « moyens du bord ». Et puisque pour elle le monde ne serait pas concevable sans la musique qui lui irrigue les veines, elle mixe avec ce même sens du métissage fortifiant qu’elle applique en toute chose. Très impliquée dans le tissu associatif local, elle est bénévole hyperactive au sein de l’Art et la Matière (plateforme de collecte et de revente de matériaux à l’usage des créatifs) et présidente de la pétulante association Microsiphon, caisse à concerts et vitrine à micro-édition.

Zahra Ferhati

Née au sein d’une famille d’artistes, le travail de Zahra Ferhati est profondément lié à sa démarche philosophique et à son histoire personnelle mais néanmoins vous croiserez dans ses tableaux des lieux et des personnes, des édifices habités par des voyages intérieurs lointains qui s’inspirent de l’Orient.?..
Ces éléments ont souvent une présence irréelle; visages cachés, démarches abstraites, idées et corps flottants… Ils forment un monde à part, un écosystème onirique et symbolique qui rend la réalité accessoire et permet à l’artiste de réinventer sa géographie idéale, son jardin existentiel et sa généalogie personnelle du voyage. Jeune artiste plasticienne habitant dans le Haut- Rhin depuis 2010, ses recherches ont souvent été liés à la découverte du corps humain.

Et l’artiste précise : « cela fait presque dix ans que j’étudie l’anatomie humaine et m’interroge sur son fonctionnement si magique.
Cette Recherche plastique, scientifique et philosophique a abouti à des questionnements sur les liens qui peuvent se tisser entre le fonctionnement organique de notre corps et nos affects » et des questions se posent :
Comment l’équilibre établit ? Si, il est rompu, que se passe- t-il? Et la plasticienne ajoute :
« J’étudie, j’observe, et je crée un graphisme cellulaire imaginaire et poétique ».

En parallèle depuis 7 ans, Elle crée des dessins et des gravures représentant des mondes imaginaires intimes, liant Égypte, l’inde ainsi que l’Asie.
Et l’artiste créatrice de transmission conceptualise :
« Une identité accueille, donne, échange, fait circuler des connexions et interagis. L’art est un magnifique vecteur de transmission »

by Marie Déco

La vie vous pousse quelquefois loin de ce que vous aimez faire le plus, qui vous ressemble. Aujourd’hui, j’ai la possibilité de revenir à la création pour mon plus grand plaisir.
Après les encadrements de tableaux, les aménagements et décoration d’intérieur, j’utilise les meubles comme support pour m’exprimer, pour exprimer des émotions à la place des mots
Si vous avez de vieux meubles et souhaitez leur donner une nouvelle jeunesse, passez-moi commande, nous choisirons ensemble le thème, les couleurs en fonction de vos gouts et de mon inspiration.

Celine Lachkar

Mettre du soin dans les yeux de ceux qui regardent.
Réenchanter. Réparer ce qui a été séparé. Agir par la beauté et l’attention.
Créer des talismans.
Du dessin 1 comme port d’attache, tissant finement différentes techniques et jouant de compositions en filigrane, j’ai à coeur d’inviter à entrer dans des espaces de soin, ouvragés comme des des bijoux. A représenter cet espace de concentration , indicible, centre de toute création, partager ce cheminement profond et la magie du précieux qui ressurgit et affleure la surface.
Ce chemin initiatique des contes et des mythes, qui induit l’idée de réconciliation.
L’ensemble de mon travail s e déploie comme une chambre d’échos, un conte à
multiples facettes où j’opère à la manière d’une miniaturiste, par la finesse,
l’attention aiguisée, l’intérêt pour le symbole et les multiples niveaux de lecture.
J’y raconte sous différents angles la perte de lien et de sens, et en même
temps sa quête. Deux visions qui me constituent : celle de notre société moderne,
réductionniste, cloisonnée et fragmentée, et celle du chercheur ou du créateur qui par sa concentration peut retrouver une profondeur et une cohérence.
Ce premier regard, mécanisé et aride, nourri de quantité, de vitesse et de
spectaculaires reflets, s’arrête à la surface du monde. Comme une terre mal irriguée, il sèche et se casse. Cet état de minéralité avancée appelle à irriguer et redonner une profondeur. Dans cette quête de réenchantement , je cherche à créer des images qui nous réparent, nous abreuvent. Je cherche des surfaces qui chantent. Pour relier les fragments, trouver les résonances, on peut écouter ce qui vibre encore, ce qui brille dans le noir, nos trésors intérieurs.
Cette attention , présente dans le soin et la minutie, est un instrument de
renversement du regard , qui permet d’introduire un point d’inflexion, une verticale dans l’horizon. Elle permet de décompacter et creuser dans la surface pour faire remonter ces trésors.
Démarche archéologique, mais aussi alchimique où je distille et condense le plus
précieux. Et en cela, mon travail est une mise en abîme, puisque le geste de créer, de dessiner, est le sujet lui-même aussi.
Je vois ce geste comme un acte sensible, poétique , de quête du vivant, de ce qui
vibre encore, remet en circulation, remet le coeur en mouvement .
Un acte de jardiner, fertiliser le plus subtil en nous, planter une image-graine pour qu’elle croisse en celui qui la regarde. Un acte de beauté aussi. 2
Un cheminement de pélerin pour se défaire d’un mauvais sort, un acte magique ou conjuratoire, qui ouvre le minéral , pour s’émerveiller du beau comme
reconnaître notre infini .
* * *​
1. Dessiner, c’est “aller loin dans les pierres” (Yves Bonnefoy)
“Les dessins laissés sur les pierres des grottes abandonnées finissent toujours par les ouvrir”
(Roberto Juarroz)
2. Beauté qui soigne, voie chez les indiens Navajos ( « Variations sur la beauté » , LSD, France
Culture) / Beauté qui vient du vivant, nous relie à lui (Estelle Zhong Mengual). « Signe par lequel la
création nous signifie que la vie a un sens » (François Cheng). « Sa disparition est le signe d’une
atteinte au vivant » (Edouard Glissant) / Beauté « comme geste politique » ( « Ce qui n’a pas de prix »
Annie Lebrun)

Patricia Sebaikhi

Peintre autodidacte, passionnée d’art je découvre assez jeune l’univers de Salvador Dali.
Plus tard l’expressionniste abstrait Jackson Pollock m’interpelle, sa technique de dripping me fascine.
La liberté de mouvements, l’abstraction de la peinture ouvrent mon esprit créatif.

Dès lors je me mets à utiliser différentes techniques sur de multiples supports en utilisant des matériaux originaux et complexes.
Par le biais de la peinture j’exprime ma personnalité en créant des toiles originales et uniques.
Mes tableaux sont le résultat d’un ressenti, d’une émotion ou encore d’une vibration.

Démarche artistique

Le monde irrationnel représente pour moi l’univers qui m’apprend à voir ; à travers mon existence. C’est un dialogue qui permet d’équilibrer la relation entre ma réalité intérieur et extérieur.
Du désordre à l’ordre, de déconstruction en construction ; l’image prend une dimension nouvelle. .Lors de cette démarche artistique, l’image se révèle de manière significative pour moi.
Il ne s’agit pas d’une abstraction qui simplifie la structure de l’image mais au contraire d’une représentation plus condensée.
D’un point de vue psychologique, ce que j’appelle l’ordre et le désordre de l’image est en réalité le reflet des peurs d’un déséquilibre intérieur. Ce qui attire mon attention n’est pas le personnage en lui-même mais plutôt son environnement (sa réalité) ou il trace son quotidien. De ce fait ce qu’on fait traduit ce qu’on pense.

Romuald Le Bris

La peinture de Romuald Le Bris explore les pistes d’abstraction du réel. Son travail vient bouleverser la définition même de l’art abstrait qu’en avait fait Michel Ragon :

« J’appelle art abstrait tout art qui ne contient aucun rappel, aucune évocation de la réalité observée, que cette réalité soit, ou ne soit pas le point de départ de l’artiste. »

Il décompose les lignes d’un monde matériel et survolté et bruyant et s’en sert pour tisser des toiles qui surprennent, fascinent, invitent à la méditation et au retour au calme. Les formes s’entremêlent, les textures apparaissent, plus ou moins profondes, les couleurs jaillissent par moments, dans une recherche permanente de dialogue esthétique et de symbiose avec son art.

————————————————-
L’artiste propose des ateliers d’arts plastiques pendant lesquels il partage avec ses élèves les recettes et les techniques qu’il expérimente chaque jour dans son atelier (renseignements au 06 06 43 52 71).