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Skander Zouaoui
« Mes oeuvres dérivent de mes préoccupations, réflexions et interrogations ; il ne s’agit pas de commentaires pour autant, pas tout le temps. Ce sont peut-être plus souvent des questions que des réponses. J’emprunte parfois au quotidien des formes qui sont facilement identifiables, j’aime les manipuler. En les refaisant, j’ai l’impression de les comprendre davantage, de les saisir un peu plus. La matière est un élément important dans mon travail, elle m’impose un temps nécessaire.» Skander Zouaoui
Skander Zouaoui est un sculpteur, un metteur en scène d’histoires. Il travaille aussi bien le modelage que le moulage, pour réaliser des pièces en céramique mais également en d’autres matières si le projet le nécessite. L’impression 3D fait également partie des processus de production qu’il intègre dans son travail et vient revisiter le travail manuel.
Parmi ses questionnements, le rapport de l’homme au paysage, et tout d’abord celui qui l’environnait, enfant, en Tunisie. Il rend hommage aux rituels en lien avec les repas traditionnels. Le jardin d’Eden, aux fruits et à la végétation luxuriante, qui l’entouraient, s’oppose à l’aridité des sols. Élargissant son propos à la mémoire des plantes, ou à la transmission des objets fabriqués par l’homme, il dénonce les excès de la consommation dans ses sculptures de fruits en trompe l’œil ou dans des installations en écho à la révolution de jasmin.
Artiste engagé, Skander Zouaoui s’interroge sur la perception par l’Homme de son environnement et de la planète. La curiosité le meut, il interroge les visions des explorateurs du XVIe comme celles des encyclopédistes du XVIIIe. La nature, l’action de l’homme sur son environnement, mais également la poésie du monde, constituent autant de sujets de recherche pour cet artiste, en perpétuel questionnement.

Juliana Zepka

Carmen Keller-Zinck
A propos de l’oeuvre de Carmen Keller-Zinck Son travail est un perpétuel questionnement sur l’homme dans son environnement, son origine, sa finitude. C’est actuellement un projet, une réflexion sur la matérialité et la métaphysique du corps (essentiellement du corps féminin). Vision abstraite ou concrète, ce corps est toujours en confrontation visuelle et physique ainsi qu’en constante mutation. Il évolue dans cet univers oû tout se conjugue au passé-présent-futur. Toujours abordé avec infiniment de respect, le bois est sa matière de prédilection. Bois durs, bois précieux, bois sublimés. Inlassablement elle sculpte, ponce, jusqu’à faire révéler aux essences leur mystère et leur sensualité.

Lizzi Zebisch
Depuis 2011, je connais Lizzi Zebisch. Elle est venue à la galerie Schindel à Fribourg au cours de mes travaux en cours. J’ai peint sur place dans la galerie et elle m’a eu spontanément invité à dîner. À partir de 2012, j’ai essayé de les présenter à certains de mes galeristes, sans grand succès. En 2014, ma femme et moi avons conçu et imprimé un catalogue pour Lizzi (2004 – 2013).
Lizzi Zebisch est née en 1931. Elle n’a ni permis de conduire, ni permis de conduire, ni ordina- teur, ni la moindre idée de son fonctionnement. – C’est comme ça que je m’en occupe et que je l’apprécie. À partir de 2015, nous exposerons encore et encore et avons déjà organisé quelques foires d’art ensemble. Elle aime voyager, parce qu’elle ne le pouvait pas, car son mari décédé en 2010 l’avait répri- mée. Il ne voulait pas qu’elle peigne et devienne indépendante. Depuis la mort de son mari, sa devise est: « peindre, peindre, peindre et rien d’autre! »

Mister Zlam
Attiré par la culture hip-hop et plus particulièrement le graff, Mister zLAm baigne dans cette ambiance depuis sa jeunesse. Il prend sa première claque visuelle lors d’une virée à Paris a l’âge de 10 ans. En effet, les murs de la ville peints dans des endroits des plus improbables ne le laissent pas indifférent. Quelques années plus tard, il se procure ses premières bombes de peinture et pose son blaze sur les murs près de chez lui. Très vite rattrapé par la justice, il se tourne vers des choses plus légales. Il participe ainsi à de nombreux ateliers graff, peint pour des particuliers ou des organismes et dessine dès qu’il le peut pour travailler son style. Depuis environ 10 ans maintenant, le graff est une vraie passion. Ses études lui ont permis des séjours à l’étranger où il a pu découvrir de nouvelles cultures et d’autres relations par rapport au graff. Aujourd’hui il produit des toiles, offre ses services mas fait surtout ce qui lui semble le plus important : changer la mentalité des gens par rapport à ce phénomène et peindre pour le plaisir.

Anne Zimmermann
Anne Zimmermann est une artiste plasticienne qui vit en Alsace (Wittersdorf). Elle créée son atelier en 1999. Elle croise différentes pratiques comme le volume, la céramique, le dessin, l’écriture, la vidéo, l’installation et la performance. En 2003 elle crée un personnage au nom de Paula Orpington. Personnage hybride dénonçant l’agriculture intensive. Ce personnage décède symboliquement en 2010 et sera autopsié lors d’une performance à la Kunsthalle de Mulhouse. Depuis sa réflexion se poursuit sur les rapports que l’on entretient avec l’organique, la nature animale et végétale en général. Elle installe depuis 1999 une série d’œuvres en extérieur bas relief en céramique et peinture , des installations avec des ruches, projet Stuwa en 2015 en partenariat avec La Filature de Mulhouse et autres structures.
Un livre » peau et truie » est sortie aux éditions Médiapop en 2014, ainsi qu’un vinyle avec son duo Picobelo en 2019.
Elle installe régulièrement des caméras pièges en extérieur en partenariat avec l’ONF suisse et le zoo de Mulhouse.

RABAH ZERKOUT
IDENTITÉ: 56 ans, type: Afrique du nord, origine: Arabo/berbère, nationalité: Algérienne, sentiment d’appartenance: changeant, vie et travail à Mulhouse France, marié, 3 enfants …
RÉFLEXION: Enthousiasme, Temps, Espaces, Matières, Doutes, Méfiances et autres incertitudes.
PRATIQUES ARTISTIQUE : l. Questionnement principalement poétique sous des formes multiples au caractère néoromantique à tendance conceptuel et minimal. Avec un goût prononcé pour l’expression via: la matière, les dispositifs, la mise en scène…
Volonté d’interroger le medium ART …

zone d’art
zone d’art est le nom d’un bâtiment situé à Strasbourg et géré par des artistes.
Zone d’art abrite des ateliers d’artistes, des associations artistiques et un lieu affecté aux expositions (le Couloir). Zone d’art contient 20 espaces de travail, actuellement occupés par des plasticiens, des graphistes, des metteurs en scène et des musiciens.
En 1999, cinq plasticiens : Sylvie Villaume, Germain Roesz, Didier Guth, Claude Gagean, Philippe Charvolin, ont eu l’idée de construire des ateliers dans une ancienne usine qu’ils ont achetée, afin de modeler des espaces de travail qui leur conviennent. De ce projet est née zone d’art : pôle artistique privé et indépendant, où les pratiques des uns et des autres se déploient dans les meilleures conditions voulues. Nulle école, nulle contrainte artistique. Zone d’art est un lieu où s’élabore la création individuelle ou collective à son rythme propre.
