Marc Trichot

Par la confrontation du Destructuré représenté par les affiches déchirées, lacérées et délavées et du Structuré symbolisé par les lignes et les trames issues de ma profession d’architecte, ma démarche  tente d’équilibrer, de reconstruire voire de sublimer cette production urbaine éphémère à forte charge artistique.

Thiéry-Grenier Véronique

Plasticienne à Strasbourg, Véronique THIÉRY-GRENIER peint et dessine, mais fait de régulières incursions dans le domaine du livre d’artiste et de la performance. Sous des formes diverses, la littérature est devenue rapidement un partenaire de recherche. Les thèmes abordés ont tous en commun l’idée du seuil et du non-dit, du silence et de l’absence. Le « rien ».
Pendant quelques années, Véronique Thiéry-Grenier a marqué une pause dans son travail de création, cessant quasiment sa pratique artistique pour se consacrer à l’enseignement (au sein du département d’architecture de l’INSA de Strasbourg, à l’Université Populaire, à l’Université du Temps Libre, à l’IUFM). Puis l?enseignement a laissé place à la reprise du travail personnel de création dans l’atelier, depuis maintenant cinq ans.
Après une dizaine d’années de peinture en noir et blanc (essentiellement du lavis d?encre de chine et du fusain), l’artiste a repris la couleur, dans son lien avec le silence, s’appuyant sur la figuration de ce que l’on nomme « nature morte ».
Lors de l’ouverture de l’atelier, le public pourra voir essentiellement des peintures à l’huile, des peintures vinyliques, et des aquarelles.

Steff Trueb

Ich arbeite mit Glas und Draht, mit Plexiglas und Draht

TR CUITE

TR CUITE est un studio de design fondé en 2022 par Thomas Roger, et basé à Mulhouse (Alsace).
Les objets sont réalisés à la main, en employant diverses techniques traditionnelles de fabrication. 
Les formes primitives sont inspirées de rites et pratiques ancestrales.
L’intention de ce projet est de construire un travail artisanal sensible, valorisant notre rapport aux objets du quotidien, et promouvant un design responsable.

Pierre Tugend

Jouant de la terre et de la lumière, j’ajoure mes pièces, les grave et les sculpte. Entrelats, superpositions, dentelles font danser l’ombre et la lumière : les lampes basse-tension (6W) ou les bougies placées à l’intérieur en font des luminaires ou des photophores originaux.
Les pièces sont cuites en « réduction », dans un four à gaz (1280°C), ou en technique Raku.

Daniel Tiziani

Dessins, peintures, gravures, sérigraphie, empreintes, estampes, pochoirs… et le tout sur papier.En résumer et pour faire simple, tout le travail de Juste Introuvable est en rapport avec l’image imprimée & la peinture.

Florian Tiedje

Florian Tiedje est autodidacte.
Les grandes forêts autour de Francfort sur le Main, la nature de son enfance, ont été le lieu et l’espace d’expériences fondamentales, d’apprentissages et d’émerveillements renouvelés et depuis qu’il photographie, la nature est le sujet et le modèle privilégié de son travail.
SOUCHES est une série d’images grand format qui travaille et s’agrandit avec le temps.
Chaque série ouverte appelle une suite, et ainsi se donne le temps, laisse le temps en devenir une composante.
Le temps qu’il faut, le temps qu’il fait, le temps qui passe et celui qui pousse.
Le temps qu’il faut pour arpenter la forêt, repérer le terrain, préparer et bricoler à l’atelier.
Le temps de monter, de répéter, chaque expédition minuscule mais délicate, le temps de transporter tout le matériel nécessaire aux prises de vues à travers les sous bois.
Le temps qu’il fait, qui n’est que rarement propice. Alors Il faut patienter.
Attendre.
La bonne saison, la bonne lumière, s’interrompre puis reprendre, s’abriter ou s’accommoder, essayer de ruser avec un artifice, bouleverser le protocole et ajouter encore un outil à la longue liste de matériel à porter, perdre ou oublier.
Le temps qui passe et pousse une graine, la transforme en arbre majestueux.
LES IMAGES ont un format carré.
Dans le cadre une forme centrée se détache du fond, elle est irrégulière plus claire que lui qui, par contraste, parait flou.
On ne saisit pas immédiatement la nature de cette tâche, à quoi elle fait penser ou de quelle autre forme elle se rapproche, ni ce qu’elle rappelle :
Un dessin ? Une fiction ? Une île ? Une carte de géographie ?
Peut-être le repéré orthogonal blanc qui désigne le centre de l’image et l’oriente va t-il dans ce sens ?
Mais la tâche…
Quand on s’en approche des indices remontent du fond:
La forme nette et classique d’une feuille, la couleur dorée de la mousse et celle saturée de la terre mouillée.
De la sciure dispersée, des bosses, des creux remplis de feuilles mortes: Le sol du sous bois se trouve soudain projeté sur le mur, et l’observateur – l’objectif – suspendu à l’aplomb d’une souche.
C’est le point de vue de l’oiseau survolant l’endroit exact où était un arbre.
L’image d’une coupe !
La coupe des bûcherons, brutale, qui a abattu l’arbre réduisant en un instant l’énergie, la verticale, l’équilibre improbable et patient à un tronc, un cylindre couché, incongru, et à un désordre illisible de branches, à des pièces éparses n’appartenant déjà plus à la masse mouvante de la forêt, à débarrasser.
Mais elle est aussi la coupe descriptive, précise et abstraite, du dessin d’architecture ou de botanique.
Qui, perpendiculaire et bien lisible, renseigne sur la construction, l’organisation interne, les circulations, la taille, l’âge, toute la vie immobile et mouvementée de l’arbre.
La coupe supprime l’arbre, mais c’est elle aussi qui contient et codifie tout ce qu’il a été. C’est le dernier portrait de l’arbre.
Et l’image de cette coupe se retrouve elle aussi dédoublée, elle est l’image d’un disque, un masque, la preuve frontale d’une disparition définitive , une image presque abstraite. Et pourtant elle renvoie hors champ, hors cadre, à l’ombre rêvée de l’arbre immense.
Elle donne à penser.
Anne-Sophie Tiedje

Isabelle Thelen

Mon travail s’articule autour de la mémoire, de ces traces infimes que je cherche,
collecte et dont j’explore les détails pour les mettre au service de ma narration. En mêlant la texture des tissus à la poésie des mots, je cherche à provoquer l’imaginaire et à questionner notre vision des choses.
Dans mes installations, je choisis délibérément de ne pas, ou peu, intervenir sur les choses, juste les (re)mettre en scène et les donner à voir.
Là est bien mon intention, simplement se laisser saisir par l’instant et la poésie des choses.

Véronique Thiéry-Grenier

Véronique THIÉRY-GRENIER

Plasticienne à Strasbourg, Véronique Thiéry-Grenier peint et dessine, mais fait de régulières incursions dans le domaine du livre d’artiste et de la performance. Sous des formes diverses, la littérature est devenue rapidement un partenaire de recherche. Les thèmes abordés ont tous en commun l’idée du seuil et du non-dit, du silence et de l’absence. Le « rien ».
Pendant quelques années, Véronique Thiéry-Grenier a marqué une pause dans son travail de création, cessant quasiment sa pratique artistique pour se consacrer à l’enseignement (au sein du département d’architecture de l’INSA de Strasbourg, à l’Université Populaire, à l’Université du Temps Libre, à l’IUFM). Puis l’enseignement a laissé place à la reprise du travail personnel de création dans l’atelier, depuis maintenant cinq ans.
Après une dizaine d’années de peinture en noir et blanc (essentiellement du lavis d’encre de chine et du fusain), l’artiste a repris la couleur, dans son lien avec le silence, s’appuyant sur la figuration de ce que l’on nomme « nature morte ».
Lors de l’ouverture de l’atelier, le public pourra voir essentiellement des peintures à l’huile, des peintures vinyliques, et des aquarelles.

Cosima Tribukeit

Je mène une pratique pluridisciplinaire, qui s’articule autour de la photographie de même que la gravure et l’installation. Ces différents médiums sont employés de manière adéquate en fonction des projets et des sujets traités mais ils se mélangent de plus en plus ces derniers temps. Cette interconnexion des techniques artistiques forment les arcanes de ma créativité.  Par l’admiration envers l’absurdité et l’irréel de l’art surréaliste qui donne aux œuvres un effet d’altération par des combinaisons et des actes de transformations inhabituels ainsi que l’art asiatique pour son caractère esthétique minimaliste, j’aborde des thématiques diverses avec une prédilection marquée pour le paysage et l’environnement urbane.