Madani

MADANI rapporte de ses voyages la mémoire des terres lointaines.

Dans son travail des écritures et des graphismes évoquent un alphabet mystérieux.

Au-delà du plaisir visuel de l’œuvre, il y a quelque chose de tactile et profond dans son travail.

Des impressions, des atmosphères, des couleurs irradiées de soleil se traduisent par des ocres et des couleurs chaleureuses.

Sabine Mugnier

Du quotidien, des rues, des jardins, des rebus de journaux, Sabine Mugnier ramène des petits riens, des pt’its bouts de tout : feuilles séchées, branches tordues, mues de cigales, pétales de coquelicots, photos …

Elle découpe des fragments d’images dans les journaux, fixe des instants du quotidien et de la vie : lessive qui sèche, jeux d’enfants éparpillés sur le sol, cartes routières, fleurs, volcans, poissons, oiseaux…
Puis les assemble sur la toile en une mosaïque bigarrée …

Elle récupère des mystères et merveilles du monde a travers des photos d’hebdomadaires, les découpe en une palette de forme, de couleurs de graphisme, qu’elle maroufle sur la toile, puis les transforme avec des poudres, des pigments, de la couleur, du blanc.

Elle y inscris des mots, des personnages, des arbres, des oiseaux, dans l’émotion du moment où la poésie d’instants vécus. Lorsque les mots lui manquent, il reste la toile, la peinture, la sculpture en papier ou en porcelaine …

Un questionnement sur l’absence, les petits riens du quotidien, et du mystère de la vie traverse sa recherche.

Peintures, sculptures en papier, installations, travail de la porcelaine, petites éditions personnelles, son exploration des différents médiums est minutieuse et intuitive.

Alexiane Mangin

Mes illustrations sont parfois issues de ce que j’observe, parfois imaginées. On y trouve des morceaux de ce qui m’entoure, beaucoup de façades de bâtiments, beaucoup de nature, beaucoup de Strasbourg, un peu de croquis de voyages, plein de maisons et de plantes, et parfois de petites choses cachées ça et là dans les dessins.
J’aime beaucoup varier les supports, et voir mes travaux dessinés sur du papier, peints sur des murs entiers, imprimés en grand ou en petit, sur des bouteilles de bière, dans des livres, sérigraphiés sur du tissu ou tatoués sur des copains, imprimés avec le soleil en cyanotypes, gravés à la main, encadrés en exposition ou perdus dans le bazar de mon bureau !
À l’Atelier du Parc où tout le monde vient fraîchement d’arriver, vous pourrez voir mes travaux : des illustrations, affichées ou bien dans mes carnets. Mais aussi les fruits de collaborations entre membres de l’atelier : kirigami (œuvres en papier découpé), cyanotypes ou encore linogravure.

Annalisa Mantovani

Annalisa peint sur des matériaux semi-finis – bois, tissus et papier – les rencontres qui caractérisent son voyage. Elle s’interroge sur le concept d’identité composant des portraits qui dissertent sur l’essence perçue de l’autre. Pour ce faire, elle met en évidence différents niveaux de réalité, entre superpositions et séparations de plans spatiaux et temporels.

Vincent et Hugo Muller / Mairelle

Être(s) est une ode à la nature et un hommage aux peuples autochtones. Ce projet collaboratif réalisé dans la région par le plasticien Hugo Mairelle et le photographe Vincent Muller questionne notre rapport à l’environnement. Le masque, objet mystique et anthropomorphe présent aux quatre coins du monde, est ici une passerelle du sensible au spirituel. Ces créations locales, délicates et périssables, sont laissées sur place après chaque séance, pour retourner à la terre et respecter ainsi le cycle du vivant. La variété des corps et des environnements exposés aux saisons et aux éléments, met en valeur la richesse et la beauté de la nature, au travers d’une unité, d’une origine commune et d’une diversité indispensable à son épanouissement.

Jean Mathis

Retour à Baala

Un photo-reporter visite un petit pays lointain. Il y photographie et interroge quelques habitants. 25 ans plus tard il y retourne, retrouve les individus déjà rencontrés, et reprend ses portraits et entretiens. Le visiteur n’a-t-il vu que lui-même lors de ses échanges ?

Martine Missemer

Pratique la peinture, le dessin, la peinture sous verre et le polychrome traditionnel depuis + de 30 ans dans cet atelier.

Francis Meyer

Dès notre première rencontre a jailli la certitude que nous partagions une même curiosité, une même soif de compréhension du monde, un même besoin d’interroger sans cesse ce fameux « réel » dont on nous gave. 

Ce questionnement existentiel a modelé de manière forte nos chemins de vie respectifs, Francis choisissant la voie humaniste de la collection raisonnée et de l’érudition, tandis que Jean s‘est tourné vers une pratique artistique s’appuyant sur la photographie. Poussés par les mêmes préoccupations tout en empruntant des chemins complètement différents, nous avons souhaité donner à voir comment nous tentons d’appréhender les forces essentielles de la vie, de l’amour, du temps et de la mort. 

francis meyer & jean daubas