Depuis plus de vingt ans, je publie quotidiennement une photo que j’ai prise en cours de journée, en la mettant en ligne sur mon site Internet La photo du jour. Ces photos sont un peu des haïkus visuels, qui rendent compte d’un instant où il m’a semblé « voir » quelque chose. À ce titre, elles témoignent de mon regard tout autant qu’elles témoignent du monde où je vis. Ces milliers de photographies prises au fil des jours constituent également un énorme réservoir d’images, dans lequel je puise à l’occasion pour concevoir des expositions…
Julie Luzoir cherche à interroger nos certitudes. Par le dessin, l’interview, la performance, elle pose des questions contemporaines pour participer au grand débat polyphonique de nos sociétés. L’artiste cherche à donner voix à ceux qui attendent, celles qui luttent inlassablement, à ceux qui fuient, à celles qui travaillent, à ceux qui se noient, à celles qui partent, à ceux qui restent, à celles qui savent, à ceux qui sont nés dans le nouveau millénaire, à celles et ceux que nous n’entendons pas… Un regard sensible sur le monde, pour que quelque chose surgissent chez le public qui y fait face. En collectif — au sein du duo ramel · luzoir — Julie réalise des projets graphiques au service de structures privées, d’associations, de services publics et d’institutions culturelles.
« Puiser dans la terre, tendre vers le ciel Nous connaissons d’elle ses sculptures: des créations d‘une force lumineuse et élégante, offrant à nos yeux une retenue mystérieuse en même temps qu’une solide présence entre ancrage et mouvement. Les tableaux que nous montre Claudine Leroy Weil aujourd’hui révèlent à quel point son art peut se lire sous différents angles. Sa peinture expose une nouvelle dimension de son travail: des fragments intimes d’un cheminement autonome. Cette artiste suit sa voie avec persévérance et dévouement, confortée par la puissance de l’inspiration. » Sabine LUBOW, rédactrice, traductrice et journaliste indépendante Dans ma sculpture « les volumes se rencontrent et se tutoient » (Paul Ambille) . Dans ma peinture ce sont les corps qui se rencontrent, parfois se traversent ou se côtoient .Mon travail se nourrit tout autant de l’énergie vitale de la nature, la montagne où je vis, que des énergies et sensations corporelles liées aux arts énergétiques et à la danse. Ce qui me touche : la présence et l’espace entre les êtres, ce qui se joue entre eux, les liens visibles ou invisibles et l’histoire qui se tisse.
Je crée à partir de mon désir de manipuler et façonner les formes, de les collecter, notamment les formes corporelles que ce soit les miennes ou celles plus imaginaires d’un corps qui se veut varié et mouvant. Dans mes créations plastiques, je considère le corps, de par sa fragilité et son instabilité, comme un outil formel et esthétique. Je traite plus spécifiquement de la peau, des surfaces, de la matière. J’assemble des fragments en mêlant organique et fabriqué. On retrouve dans ma production une dimension de représentation personnelle. Il s’agit de suggestions, d’évocations et de tensions entre des apparences sages et maîtrisées et des orientations sourdement ou manifestement charnelles et davantage instables. Je joue et questionne également les formes, les signes de mon identité. Je joue avec les ambivalences sexuelles, avec les formes du genre, avec comme volonté de partager mes expériences et questionnements avec le spectateur autour de la représentation de soi. Mes créations se évoluent pourtant davantage en une relation entre corps et surface, sur ce qui est visible et palpable.
Alice LOCOGE , est pétillante et directe
Ses tableaux sont fascinants de vérité et de finesse. Alice
aborde 4 thèmes : le corps humain, la nature, les animaux et
les belles mécaniques.
L’artiste travaille avec des techniques qui lui sont propre et
qui font l’originalité de ses œuvres, lui permettant de
donner lumière et profondeur à ses toiles. En plus du
pinceau, elle maîtrise le couteau, l’aérographe et les
techniques mixtes.
L’activité artistique d’Alice LOCOGE est multiple. On peut
ainsi retrouver l’artiste lors de salons d’art contemporain
dans différentes villes en France, lors d’expositions, mais
aussi en galeries, en métropole et en international.
Ma pratique s’organise autour du dessin, du modelage, de la sculpture en marbre en bronze.
La synagoge semble être placer dans une lumière particuliere . Une lumière qui montre autant le délabrement que la poésie de cet édifice, qui est visiblement marqué par l’age, mais dégage encore quelques chose d’oniriques et magique. Mais la lumière ne montre pas seulement lumière, mais aussi l’ ombre, l’âge, le changement_ une transformation. Dans ce sens le bâtiment laisse un héritage. L’ombre ne doit pas forcement être sombre, est plutôt une empreinte et c’est lui, qui déplace le éclairé dans le centre.
Nous aimerions explorer ces pensées sensuelles et éphémères. Nous sommes intéressés par L’histoire, la substance et la poésie de la matérialité qu’un tel bâtiment porte en soi. A travers différentes settings installatives, performatifs et lyriques nous voulons mettre le bâtiment au centre et conciennement illuminer certaines choses ou délibérément mettre à l’ombre. Dans un processus continu nous développons également des arrangements éphémères et apparemment temporaires. La synagogue comme lieu saint devrait devenir un temple, un temple pour la lumière sensuelle et l’ombre réfléchie.
Mathis Vass: Peinture, Dessin, Objets, Roller Dance, Musique, Modelisme.
Lex Vögtli: Peinture, Objets, Collage, Gravure.