Cécile Kranzer crée des illustrations, des toiles et des sculptures à l’aide de papiers recyclés comme des journaux, des magazines, des papiers peints ou des emballages alimentaires. Coupé, collé ou mâché, le papier retrouve une seconde vie dans son atelier, dans un enchantement de formes et de couleurs.
alphabet : k
Cécile Kranzer
Kempker M54
L’atelier ce trouve Mörschbergerstrasse 54, au fond à gauche, escalier étroit, au premier étage. Birgit Kempker y travaille ( dessins cahiers) et présente sa piece radiophonique » holidays from suicide. Hören im Zwischenzustand mit Iggy Pop, Birgit Kempker und Anatolatonal » et invite Anatolatonal, présent lui-même les 23 et 24 Mai « how to build and play shakuhachi »
KinoStub
Karima Duchamp
Mon atelier est situé au 40 rue des trois rois dans le centre historique de Mulhouse, j’y suis depuis 2015. Auparavant, j’ai travaillé dans un atelier situé à la campagne et j’avais besoin de sentir la vie autour de moi. C’est pourquoi j’ai changé d’atelier. C’est le lieu central et privilégié pour mes inspirations, le bruit de la ville, les gens qui passent devant ma vitrine. je dois y aller tous les jours. C’est devenu un besoin pour voir évoluer mes travaux. C’est un lieu vivant, un cocon ou je passe beaucoup de temps, pas toujours pour créer de manière productive mais pour imaginer ou regarder mes travaux. J’aime me projeter dans ce que je fais, c’est très intuitif.
Katalysart
Katalysart est un nouvel espace de re’création, fondé par Kathleen Rousset. Au cœur de Strasbourg, il accueille à la fois son travail de graphiste plasticienne – faisant la part belle aux mots et détournements d’objets quotidiens –, et des ateliers artistiques tous publics, de 5 à 105 ans. Destinés aussi bien aux débutants et amateurs, les ateliers Katalysart ont pour vocation de libérer la créativité, en privilégiant des techniques basées sur l’expérimentation ludique, le lâcher-prise et la surprise… En semaine ou le week-end, dans un cadre convivial et bienveillant, ils offrent aussi l’opportunité de se retrouver autrement, en famille, entre amis ou entre collègues. Infos et réservations : www.katalys.art
Corine Kleck
Construit simultanément à la réhabilitation d’une ancienne grange à bois en maison d’habitation, l’atelier construit sur mesure et en auto construction, se situe en fond de parcelle. Sa façade aveugle cache la destination de l’édifice et participe d’un effet de surprise.
Des baies vitrées donnent sur une partie de jardin totalement enclavée dans la végétation. Le plateau potager permet l’installation de sculptures et se prête à la déambulation.
L’intérieur se divise en deux niveaux qui délimitent chacun un espace de travail partagé. Faute de chauffage il ne se pratique que durant la belle saison. Un mini atelier d’hiver est installé au dernier étage de la maison.
C’est au printemps que nous retrouvons le chemin de notre lieu de travail. Nous en maîtrisons depuis quelques années maintenant l’espace et les possibilités qui nous sont offertes. Notre grand plaisir est aussi d’inviter un artiste dont nous aimons le travail.
Cette année nous accueillons Patrick Straub, sa poésie et son regard émerveillé sur le monde.
Jean-Louis Kuntzel
A côté de ma maison, j’ai transformé en atelier, il y a 25 ans, diverses annexes, un garage, une étable et un stockage de foin. Une grande baie vitrée donne sur le jardin
Ketterlin Philippe
Masevaux, 1 place des Alliés : un lieu prédestiné pour l’atelier de Philippe Ketterlin ? Au coeur de Masevaux, sur la place du marché, l’atelier de Philippe Ketterlin se situe entre la mairie et l’ancien tribunal. Lorsque vous aurez finalement repéré l’atelier, vous serez accueilli(e)s sur trois étages, dans des univers aussi hétéroclites et chaleureux que l’artiste. Au rez-de-chaussée, vous aurez l’eau à la bouche avec un aperçu de la diversité de ses oeuvres, peintures et sculptures sans doutes mêlées à des objets chinés. Il vous fraudra ensuite gravir 2 étages pour découvrir l’appartement de Philippe : un verre vous sera sans doute servi pour mieux déguster ses oeuvres exposées dans ce lieu de convivialité. Enfin, au dernier étage, cerise sur le gâteau, vous aurez exceptionnellement accès à l’atelier de Philippe Ketterlin, dont les toiles amoncelées, les sculptures amorcées vous transporteront dans les mêmes secrets enfouis, les mêmes trésors cachés que les greniers de votre enfance. A coup sûr, vous trinquerez avec une de ses oeuvres, au point de devenir alliés !
Taegon Kim
A mes difficultés linguistiques de départ s’ajoutèrent donc des difficultés culturelles et personnelles à créer de la relation et à entrer en contact avec les autres, c’est-à-dire les membres de cette culture française qui se montrait, une fois dépassée la première impression somme toute familière, si différente. Pour tout dire, je ressentais une telle impossibilité à communiquer qu’elle rendait impensable toute possibilité d’intégration à un groupe quel qu’il soit en me faisant souffrir de mon isolement. Pour moi, qui était déjà peu enclin de par nature à rechercher la vie en société, entrer en relation avec mon entourage est alors devenu une nécessité absolue. C’est tout naturellement par l’intermédiaire de ma pratique artistique que j’ai tenté d’analyser et de résoudre mon problème relationnel. J’ai alors créé ce que j’appellerais des « objets collectifs expérimentaux » destinés à rassembler des personnes autour d’un dispositif à faire résonner des sentiments, un peu comme s’il s’agissait d’instruments de musique muets. J’ai alors invité tous ceux qui s’approchaient de mes travaux à participer à cette expérience qui n’imposait pas la maîtrise d’un langage commun mais seulement le désir de se réunir, ensemble, autour d’un objet artistique.