Autodidacte, mon travail d’artiste-peintre, en techniques mixtes, se décline dans 2 univers: – l’abstrait, qui est mon sujet de prédilection. Principalement inspiré par des éléments de la nature. Des oeuvres dans lesquelles je laisse s’exprimer formes et couleurs.- les portraits peints sur bois, avec un jeu de transparence et de connexion entre le sujet peint et l’arrière-plan.
Connue dans le milieu de l’art textile depuis plus de trente ans, notamment pour mes sculptures-personnages d’in fl uence extra-européenne, je me suis tournée, depuis 2020, vers une pratique artistique plus libre, rejetant à la fois une fi guration trop af fi rmée et des procédés de mise en oeuvre artisanaux qui bridaient ma créativité.
De ce tournant ont surgi des pièces murales, puis des toiles sur châssis, caractérisées par l’association de tissus cousus, collés, peints à l’acrylique avec des sables et des pigments, et des papiers déchirés, peints eux aussi, portant des traces de graphismes, et évoquant des paysages.
Des événements ayant perturbé ma carrière artistique ces dernières années, je reprends doucement le chemin des expositions. Prochain arrêt à Burnhaupt en septembre pour l’exposition collective « Engrangez de l’art », puis à Audincourt en octobre pour « Feel’Art », rendez-vous incontournable de l’art contemporain dans la région.
Gargouille : sens unique Le projet « Gargouille », qui explore les langues et les sons, s’intéresse à différentes langues. Une gargouille crachant de l’eau sous la pluie intense sert de métaphore à la communication humaine, exprimant les défis de traduire les pensées en paroles. Je partage ses propres difficultés de communication et réfléchit sur l’irréversibilité des mots une fois prononcés. Je suggère que parfois, pour exprimer pleinement les pensées et les émotions, il faut dépasser les limites du langage. La première fois que j’ai vu un panneau en alsacien, je n’arrivais pas à le lire, ce qui m’a donné l’impression d’être dans un autre pays. Écoutez les mots en alsacien que j’ai récoltés en Alsace passer par la bouche d’une gargouille. En suivant ces sons, vous atteindrez leur signification et pourrez imaginer tout un monde.
Les ateliers de Motoco seront ouverts uniquement les 24 et 25 mai.
Nous vous remercions de votre compréhension, et nous réjouissons de vous retrouver lors de ce second week-end des Ateliers Ouverts.
« C’est de cet acte inné de répondre aux nécessités humaines, dans un milieu restreint avec des ressources limitées, que découle la richesse spatiale, la sensibilité et la poésie. C’est la frugalité créative que nous portons tous en nous.
Pour qu’elle soit heureuse, à nous de faire bonne récolte des fruits de nos territoires, de l’intelligence de nos pères et de nos maîtres. »
À l’heure où la société se réinvente dans le désordre entre l’urgence climatique et la frénésie de la production mondialisée, je cherche, en co-création avec des artistes de tous horizons, à ré-enchanter les avenirs possibles. Ma démarche architecturale se veut ainsi co-créative, défendant les notions d’usage partagé, de mutualisation et de frugalité. Pour une architecture sensuelle, résiliante et autonome, au service de la culture locale.
Le détournement des pratiques de production industrielles et artisanales, au service d’une approche créative et critique du faire, est au centre de mes intérêts. J’ai toujours été fascinée par les objets fabriqués industriellement, par leur dimensions virginale. Surtout les textiles. Malgré leur apparence intacte ils sont déjà chargés d’histoires et de contacts avec les corps de ceux qui les ont fabriqués et manipulés avant leur distribution et acquisition. Je suis venue à la maille alors que j’avais déjà entrepris un bon bout de chemin en tant que performeuse, motivée par le désir d’apprendre un savoir faire qui me permettrait d’effacer la trace du fait-main et me rapprocher au plus près de ces produits courants.
“Afin d’élaborer une ésthétique du travail, j’explore les relations entre la création artistique et la production textile, en détournant les techniques conventionnelles de leur production comme les logiques pensées pour optimiser les capacités des machines, je m’approprie ces aspects intangibles de la production de masse pour en explorer son potentiel inexploité car non profitable.”
Studio 2920 est un studio de design. Nous valorisons la créativité et le souci du détail. Nous aimons créer des concepts et construire des histoires à travers chaque projet. Pour nous, le rendu final est aussi important que le processus de création. Nous ne considérons une affiche terminée que lorsque nous sommes convaincus de pouvoir l’accrocher dans notre salon. Nous œuvrons dans trois domaines du design : le graphisme, l’objet et l’espace, et nous puisons notre inspiration tant dans la bande dessinée, que dans un ouvrage de Gustave Doré ou du Douanier Rousseau, le design, le memphis, l’architecture, le graphisme, les actualités…
Nous accordons une importance primordiale à la compréhension des besoins et des objectifs de nos clients afin de créer des designs qui captivent l’attention et transmettent efficacement le message souhaité. Notre processus de conception implique une exploration approfondie des tendances actuelles du design, tout en veillant à maintenir une identité unique et distincte pour chaque projet.
Jana Bernartová (*1983), diplômée de la Faculté des arts et de l’architecture de l’Université technique de Liberec, où elle a étudié de 2003 à 2007 au Studio de communication visuelle – médias numériques de Stanislav Zippe. Pendant ses études, elle a également fréquenté le Studio de photographie et d’intersection intermédia de ĽuboStacho à l’Académie des beaux-arts de Bratislava (2006-2007) et le Studio intermédia de VáclavStratil à la Faculté des beaux-arts de l’Université de technologie de Brno (2007-2009). Elle a terminé avec succès le programme d’études doctorales à l’Académie des arts, de l’architecture et du design de Prague, dans le Supermedia Studio de Federico Díaz (2010-2013). Elle vit et travaille à Prague et à Liberec. Elle expose en solo depuis 2007, sa dernière exposition solo était sous la direction curatoriale de VáclavJanoščík à la Galerie régionale de Liberec (Zero One, 2018)