Claire Tingaud

Artisan Designer Plasticienne – Textile&Matière, aujourd’hui les projets en collaboration avec différents domaines de création et corps de métier, au gré des rencontres se suivent.
Le textile, encore et toujours, comme base de travail.
Matériau souple, malléable, adaptable, vecteur de sensations et émotions qui vous transporte au travers d’autres univers.
Car la matière est mouvante, elle change et se transforme. Alors tout est possible.

Guillaume Greff

« Guillaume Greff est né à Sarreguemines, en Lorraine, en 1977. Il vit et travaille Strasbourg.
Depuis 2005, il poursuit des recherches sur le paysage et les formes architecturées. En 2011, il obtient l’aide à la création photographique documentaire contemporaine du CNAP pour son projet Dead Cities et, en 2012, la bourse transfrontalière Regards sans limites pour un projet sur le Rhin. Ses travaux ont été présentés dans différentes galeries en France, au Luxembourg et en Allemagne.
 En 2015 il participe à un programme d’échange entre la France et la Finlande et en 2017 est en résidence à la Kunstnarhuset Messen à Ålvik en Norvège. Dans Lupina, Fruit de multiples voyages en Islande, au Groenland, en Scandinavie, en Finlande et aux Etats-Unis, Guillaume Greff trame en un récit complexe ses désirs narratifs et les traces et indices laissés dans la géographie du paysage par l’habitation humaine du monde.

En parallèle de ses recherches, il enseigne la photographie et les arts plastiques. »

Marceau Pensato

Etudiant à l’ESAL de Metz en 2ème année option communication.

Comment, inconsciemment notre mémoire collective ou personnelle, influe sur nos expériences et nos souvenirs ?

La construction, la récurrence, la destruction, jusqu’à effacement : j’expérimente par le dessin ou l’installation ces étapes qui nous construisent ou nous détruisent.

Annie Sibert

Mon travail est intimement lié au lieu ou il se réalise. L’expérimentation avec les outils et les matières est le centre de mes intérêts. Je prend du temps pour regarder comment fonctionne une machine, je m’intéresse à la fonction des outils et à la façon dont un matériaux réagit au changement. Comme une alchimiste, j’ai développé une relation intime avec les matières et les éléments qui constituent mon atelier. Pour que les choses deviennent mienne, je les transforme, je les détourne, et je créer des objets ou des bijoux qui parlent de mon point de vue. A chaque fois, je considère le contexte de la création de façon à mettre dans mon travail, un sens bien précis.
J’ai récemment trouvé de nouvelles inspirations à travers des résidences en Asie et les motifs sont devenus des éléments qui ajoutent un sens profond à mes objets.

Anne Fischer

Designer française, Anne Fischer est diplômée en 2016 de la Design Academy d’Eindhoven, sous la direction d’Ilse Crawford, Formafantasma, Atelier NL et Olaf Stevens.

Inscrit dans notre société de consommation, le design joue selon-elle un rôle majeur pour le futur de notre planète. Elle voit le consommateur comme un acteur et le design comme un scénario.

Considérant le monde comme un écosystème où tout est interconnecté, Anne a une approche transdisciplinaire du design qu’elle utilise afin de développer des solutions locales ayant un enjeu global.

Fascinée par le potentiel de la nature et du végétal, elle aime explorer les domaines des sciences, de la botanique, de l’ethnobotanique, de la santé, de l’artisanat ou des propriétés des matériaux.

Elle expérimente la matière, en s’inspirant de ces domaines distincts, afin de révéler des objets significatifs, traitant de sujets comme le bien-être de l’Homme mais aussi le bien-être de sa planète.

Max Leiss

Jean-Paul Gavard-Perret Max Leiß: le pur inachevable 2014
Avec l’artiste de Bâle le monde se réduit presque au néant. Mais non sans ironie. Une ironie
majeure. Le monde réduit à son presque rien est fondé sur des abstractions collationnées à partir de
matériaux trouvés ou créés comme figures les plus simplement sensorielles. Ces figurations mises
en scènes en divers jeux expérimentaux possèdent une beauté particulière. Si bien que Max Leiß
pourrait faire sienne la phrase de Mallarmé: «Après avoir trouvé le néant j’ai trouvé le beau». Et ce
au sein d’une sorte d’évaporation de formes qui donne aux assemblages l’impression qu’il n’existe
pas plus d’être dans la personne, ni de vérité dans le concevable. Par la fragmentation, la
stratification, l’éclatement surgit un jeu sur l’équilibre et le déséquilibre. Le créateur ne s’appuie pas
sur le registre de la majesté mais sur son décalage. Le déséquilibre qu’il instruit donne plus de force
à l’ensemble de l’espace architectural. La «sculpture», l’installation ne se veulent plus de simples
répits ou repos du regard par rapport à cet espace. Elles ne sont pas sa transgression mais son point
d’appui et d’aboutissement. Plus qu’une tension de nature épique ou allégorique est proposée une
immersion dialectique. La « déconstruction » même de l’espace en est l’indice. Artiste de la
perturbation, Leiß remet donc en question l’enjeu de la représentation. Il montre toujours le vide que
le plein appelle en des expériences aux polyphonies d’éléments épars-disjoints. Un monde flottant
apparaît: le figuré devient le réel sur lequel ce dernier ne peut plus se plaquer. L’artiste rappelle que
la sculpture -comme l’architecture – se constitue dans le sensible mais aussi par le sensible qui lui
permet de trouver ce que Carl André appelle «sa seule harmonie». Au propos visuel de la
connaissance le jeune créateur oppose le réseau de perceptions d’aspects incongrus pour jouir de la
beauté qui s’y marque. Une beauté cachée dans le vide. Il ne s’agit donc pas d’ajouter mais de
réduire. De se contenter d’un séjour en un toast aussi funèbre que lumineux. Il peut suffire à
quelques instants de plaisir.

Victoria Klotz

Victoria Klotz est née en 1969 en Alsace, elle a ensuite grandi en Lorraine dans un contexte rural traditionnel. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Toulouse en 1997 avec les félicitations du jury pour des travaux aussi divers que de l’installation vidéo, de la création sonore ou un jardin vivrier. En 1998 elle s’installe dans les Pyrénées et centre sa pratique sur une expérience des territoires naturels et de l’animalité. Son oeuvre se présente sous forme de dispositifs d’observation et d’écoute, installations, sculptures monumentales, bandes audio, photographies, lectures de textes, propositions d’évènements. En 2015, elle crée une entreprise de maraichage en agroécologie qui fournit la haute-gastronomie en fruits et légumes tropicaux.

Emma Perrochon

Emma Perrochon, *1987 à Auxerre
Après un cursus en école supérieure d’art (ENSA Dijon), elle poursuit ses recherches en sculpture en suivant la formation post-grade en recherche en céramique contemporaine à la haute école d’art de Genève. C’est à partir de l’apprentissage de cette technique qu’elle va articuler ses réflexions sur l’art et l’artisanat: depuis, elle ne cesse d’interroger avec amusement les supposées frontières entre ces domaines, requestionne le sens de la forme. Les objets du quotidien, bien que familiers, demeurent pour elle des énigmes dont le sens reste à comprendre, à trouver.