Alice Blot

Je construis des images intuitives, rigoureusement mises en scène. Des photographies au goût de poème, de narration enfantine. C’est le souvenir de ces jeux, où rien n’est impossible, qui me nourrit. On embarque sur une flaque-océan, on se retire dans un carton-caverne aux merveilles, on joue à faire semblant d’être mort.

L’enfance, c’est une petite scène sur laquelle on va passer sa vie à construire les fondations de notre existence. Une période d’apprentissage où l’on joue et rejoue ce que pourraient être nos vies d’adultes.

Ce sont ces grandes décisions, maniées avec innocence, que je cherche à mettre en avant, à ritualiser dans mes photographies. Un bric-à-brac fait de bougies-lucioles sacrificielles, de tapis qui n’en finissent pas de ne pas décoller, de gisants exilés aux pieds nus revenus d’un temps lointain comme un miroir de notre histoire actuelle.

Emilie Vialet

L’axe majeur de ses recherches est de s’arrêter dans ces lieux où la nature est utilisée pour remplir ou recouvrir les stigmates d’un changement brutal. Elle réalise alors plu-sieurs séries sur les espaces fonctionnels ne s’offrant ni à la balade ni à la contemplation (comme les rond-points, les bordures d’autoroutes, ou encore les zones d’essais nucléaires et les bassins de décantation lorrains). Elle rejoint en 2011 la mission France(s) territoire liquide à laquelle elle participe en photographiant un territoire totalement domestiqué par l’homme : les Landes. Ce travail a pu être exposé en 2017 au Musée d’Art Moderne de Bogota dans d’un partenariat avec l’Institut Français. Après de nombreuses expositions de son projet “The Eternal“ à travers l’Europe et la Suisse, elle questionne de plus en plus notre rapport à la nature sauvage à travers ces espaces délimités que forment les parcs, les zoos ou les réserves naturelles – décrochant à ce titre de nombreux soutiens. Son dernier projet “LAC (limits of acceptable change)“ a été présenté dans son ensemble à la Filature à Mulhouse dans le cadre de Regionale 19.

Sébastien Prétot

Né en 85 à Paris, Je suis dessinateur et graphiste de formation.
De nombreux clients me font confiance pour créer leurs identités visuelles et supports de communication dans l’édition et le web.
Lorsque je ne suis pas derrière un ordinateur je visite des vestiges post-industriels ou no-man’s land, bombes de peinture à la main afin d’exprimer une certaine spontanéité allié à la rigueur du design typographique. Pour conserver ces œuvres éphémères j’utilise la photographie afin d’archiver ces moments libres et furtifs.

camille roux

« Photographe et vidéaste, Camille Roux récolte des images, des histoires, des sons pour nous parler des transformations du monde qui l’entoure et de la manière dont ces transformations affectent les hommes et les femmes dans leur individualité, dans leurs perceptions et leur vie personnelle. Les projets de la jeune Camille Roux sont fondamentalement et intimement liés aux questions de la mémoire, de l’histoire et à sa transmission d’un point de vue individuel. Ils s’intéressent au monde global et aux échos qu’il émet et qu’elle recherche dans une province, un village, une région(…)On retrouve toujours, chez Camille Roux, le
traitement individuel d’un fait, d’une transformation, d’une mutation qui concernent un groupe, une population. L’artiste se pose constamment la question de savoir comment traiter un événement global d’un point de vue humain et se plaît à tester l’hypothèse que regarder, filmer, puis montrer une personne particulière pour faire partager son vécu individuel –instant singulier d’un phénomène de groupe –nous dit et nous apprend autre chose de cet événement. »
Barbara Polla et Paul Ardenne

Ho-Un Bac

Les œuvres de Ho-Un Bac explorent et examinent la corrélation du langage et de la société.

Telles des outils de compréhension, ses performances et installations nous livrent l’examen d’une vie sociale où le langage, élément fondateur, dévoile sa part d’ombre et ses limites.

Traitant de sujets recueillis dans les médias de masses, Internet ou lors de manifestations, Ho-Un Bac signale la violence de la société dans laquelle il évolue.

Antonio Talis

Après la forme, la couleur, le graphisme, mon orientation actuelle c’est l’approche de la matière, tendant vers l’interaction avec des matériaux, j’associe le concept de l’action et la restitution déformée, dégradée de l’idée initiale. L’effet final de la recherche révèle la surprenante capacité des matériaux utilisé à l’accomplissement de l’oeuvre.

Dom Poirier

Dom Poirier, reporter-photographe et plasticien, ouvrira son atelier pour présenter une exposition photographique autour du commencement de l’aventure Motoco à DMC en juillet 2013.

Yolaine Gettlife

 elle développe un travail où se croise le mouvement, l’image numérique et les arts plastiques. Elle met le corps au cœur de nos interrogations, comme une identité à reconstruire, à réinvestir. Le corps lui sert de support, de matériau, ou de symbole. Son intérêt se porte sur lʼexpérience, lʼutilisation de lʼespace comme outil, les réactions sensorielles avec toutes les connexions du geste. Le mouvement est une expérience fondamentale de lʼexistence. En quelque sorte un discours sur lʼêtre, un lieu dʼéchange de lʼhomme avec lui-même, avec les autres et son environnement, finalement un espace du regard.