Agnès Geoffray

Agnès Geoffray est artiste, 1973, France. Elle pratique la photographie et l’écriture. Elle sonde, élabore et réactive les images et les textes. Par le biais de mises en scène, de réappropriations ou d’associations photographiques et textuelles, elle révèle un univers de tensions – latentes et mystérieuses.

Elle a été en résidence à la Rijksakademie à Amsterdam et pensionnaire à la Villa Médicis, Académie de France à Rome. Ses travaux ont été présentés dernièrement à l’exposition Soulèvements, au Jeu de Paume à Paris, et Un Musée imaginé, au Centre Pompidou Metz. Elle a exposé notamment au Kunsthaus à Zurich, à la Kunsthalle Wien à Vienne, au Mac Val à Vitry-sur-Seine, au Centre de la Photographie à Genève, au Centre Photographique d’Ile-de-France à Pontault-Combault, au Frac Auvergne à Clermont-Ferrand. Ses travaux font partie des collections du Centre Pompidou Musée National d’Art Moderne à Paris, du Fond National d’Art Contemporain à Paris, du Frac Auvergne à Clermont-Ferrand, du Mac Val à Vitry-sur-Seine, et du Musée de l’Elysée à Lausanne. Trois ouvrages monographiques ont été publiés aux éditions de la Lettre Volée à Bruxelles : Ultieme Hallucinatie, Profond silence et tout récemment Les Captives.

Patrick Bailly-Maître-Grand

Les photographies présentées dans les locaux de In Extremis à Strasbourg, rassemblées sous le terme de  » prototypes  » sont une sélection d’images isolées, réalisées entre 1980 et 2016. Elles ne seront jamais présentées en galerie parce que n’intégrant aucune de mes séries numérotées.
Epreuves d’essai préparatoires, souvent pièces uniques, elles n’en constituent pas moins des œuvres argentiques travaillées avec soin et pleinement assumées.
Une sorte de visite de mes tiroirs d’atelier…
Patrick Bailly-Maître-Grand

Nicolas Roussel

Une plate-forme à 90°. Une fausse plaque de marbre, des rochers qui bavent.
Deux couleurs pas plus. La lumière qui ondule. Ou trois maximum. Un corps
solide et un sol sur chaque étage. Un temple secret millénaire posé sur du
vide. Une rivière fossilisée.
90° sur une plate-forme.

Marine FROELIGER

née le 6 mai 1987
Vit et travaille entre Meisenthal, Strasbourg et ailleurs.
AVEC LE CONTINUUM ESPACE-TEMPS POUR TERRAIN DE JEU.
Marine Froeliger est artiste, médiatrice, curatrice, et enseigne à la Faculté des Arts de Strasbourg en master Multimédia (Arts visuels).
Titulaire d’un DNAT orienté image et narration (ÉSAL Épinal), elle poursuit sa formation au sein du Master TRANS- à la HEAD Genève et à l’Institut Universitaire de Formation des Enseignants de l’Université de Genève, pour approfondir les questions de la médiation et de la transmission.
Le travail de Marine Froeliger se développe de façon protéiforme (photographie, son, vidéo, dessin, sculpture, installation). Articulant les approches subjective et documentaire, il s’inscrit dans une démarche de recherche, à la temporalité longue et rythmée par un aller-retour constant entre le terrain et l’atelier.
Sa pratique se base sur des terrains où elle collecte des éléments (sons, photographies, dessins, objets,…), à la rencontre de l’autre, puis, elle compose, à partir de ces balises, des systémies pour traduire la complexité des flux, des relations aux mondes.
Intéressée par les dynamiques collaboratives et transdisciplinaires, Marine Froeliger s’engage dans des projets à valeur sociétale impliquant le numérique. À Strasbourg, elle a ainsi travaillé sur la co-création dans l’espace public au sein de l’association Horizome et est actuellement artiste associée au Shadok, fabrique du numérique

PATRICK MEYER

Après avoir travaillé comme plasticien, en pratiquant dessin, gravure, et écriture, Patrick Meyer et son hétéronyme Dimossios Ergasia ont exploré à travers la photographie, en intimité avec la littérature et par le biais de lectures performances, le domaine des expressions, “voir de ses propres yeux”, “faire le premier pas”, “tuer le temps”, “gagner son pain”. Il présentera ici à la fois des sculptures et des images ainsi qu’une lecture performance autour de l’expression “se mettre dans la peau de quelqu’un”.

Benoît de Carpentier

En 1994, vivant en milieu rural, ma pratique photographique s’est orientée vers l’espace du paysage naturel. Je cherchais une concordance topographique entre l’intériorité et le monde visible extérieur. J’étais à l’affût d’éléments architecturaux naturels pouvant susciter une idée de passage entre les deux. Puis j’ai déménagé en milieu urbain. En l’absence de l’espace naturel, je me suis interrogé sur le paysage dans ce nouveau contexte. J’ai alors ouvert mes livres de peintures sur la table de mon petit déjeuner et j’ai observé comment l’espace pictural d’un peintre côtoyait l’espace contemporain de mon quotidien. Une œuvre picturale pouvait faire office de fenêtre et de passage vers l’imaginaire à partir de mon espace bien tangible et ordinaire. J’ai alors photographié l’espace de la peinture juxtaposé à mon espace immédiat (« Scène primitives» 2005-2008). Depuis, je reste attiré par cette confrontation de l’espace de l’image à celui de notre quotidien, notre espace tridimensionnel, et à différentes matières ou ambiances. Mon intention est de m’approprier la production d’un peintre en créant par le biais de la mise en scène, une image revisitée. Les peintures revisitées, par la mise en scène et l’acte photographique, sont puisées dans le patrimoine mondial de la Peinture. L’usage de l’objet et de matières statiques ou en mouvement, aux côtés de l’image picturale, crée un espace hybride, moins défini, plus flou, qui ouvre le champ sensoriel et signifiant. Cette composition permet au spectateur d’éprouver et de s’immiscer dans l’image, de créer un nouveau point de vue, imaginaire. Dans la série Rêves de printemps (2014), puis « Ladies and Gentleman » (2016), j’ai aimé confronter d’une manière directe, et sans manipulation numérique, l’espace pictural à notre espace contemporain et ses objets. Je cherche à créer un troisième espace où peinture et photographie associées déclenchent un événement poétique et une nouvelle perception de l’œuvre citée.

Moussa MOUSSA

Artiste et designer.

Né au Liban, vit et travaille entre Paris et Mulhouse.

Ses problématiques de recherche s’articulent autour de deux grands axes : la foule et l’ornement.
Ses projets interrogent nos modèles et habitudes de consommation en transformant le consommateur en designer.
Ses objets sont issus d’une création collaborative, dans une démarche de design participatif, une alternative critique à la production industrielle.
Un design d’objet modulable utilitaire aux formes ornementales.
(meubles de rangement, étagères, parois, bibliothèques, luminaires …)
Un objet-sculpture hybride entre art et design, dessiné et découpé numériquement, à assembler dans différents matériaux selon nos désirs et nos besoins, pour composer des motifs dans nos espaces de vie.
Ces produits sculpturaux empruntent à la nature et à l’histoire un langage ornementale en de multiples dimensions et de multiples facettes, comme si les pièces pouvaient se propager et proliférer.

Nathalie SINGER

« Ma passion des voyages me fait constamment sortir des sentiers battus, cherchant l’insolite au détour de mes pérégrinations. Je capture ces instants par une prise de vue, mes émotions se traduisent par quelques coups de crayons, je pêle, je mêle photos, croquis, esquisse et collage au gré de mes états d’âme dans mes carnets de voyage. »

Enrique FONTANILLES

Artiste multimédia – du mot à l’image mouvement, en passant par la musique, la performance, l’installation et la pédagogie – Enrique Fontanilles met souvent la doigt là où ça fait mal. Par exemple avec la reconnaissance faciale qui ne semble trop nous inquiéter, en tout cas pour l’instant. Pourtant, des applications de plus en plus sophistiquées vous reconnaissent sur des images des plus mauvaises qualités pour établir des liens avec n’importe quelle base de donnés. Au fond, ce n’est qu’une question de peux de temps pour qu’une base de donnés globale soit établie et que tout individu soit repéré n’importe où dans le monde, suivant la logique de toute dictature : chaque citoyen est tout abord un suspect !
« J’aime imaginer ce que nous allons inventer pour passer inaperçus et surtout non reconnaissables, afin de continuer à faire ce que nous voulons : ni vu – ni connu » commente l’artiste.
Texte: Joerg Bader, Directeur du Centre de la Photographie Geneve CPG

Marc Thebault

Né à Saint Brieuc, Côtes d’Armor en 1957
Artiste, sculpteur, professeur des E.N.S.A.
Enseigne à L’Ecole des Arts Déco de Paris
Vit et travaille à Mulhouse.