Christiane Bricka

Peinture acrylique et pigments, souvent sur toile lâche.

Différents matériaux préexistants, opposés et juxtaposés.

Dominique Starck

Dominique Starck est peintre, danseur butô et enseignant de yoga.
Il vit à Seebach dans le nord de l’Alsace. Né en 1963 à Wissembourg.

Vito Cecere

Vito Cecere est un peintre autodidacte. Installé à Mulhouse depuis 2008, il y développe
une technique particulière dont il possède une parfaite maitrise : l’huile au doigt. En 2010, il
se lance dans les grands formats et expose pour la première année au Grand Palais à Paris où
il est sélectionné pour une grande collective à Milan, Lecce et Venise, comme un retour aux sources…

Joris Zuretti Bello

Artiste et étudiant strasbourgeois plongé dans un univers hétéroclite captivant, mêlant de manière singulière arts plastiques et arts numériques.
> Exposition exclusive de peintures et dessins pour cette participation inédite aux ateliers ouverts.

Line Engelmann

Line Engelmann est une étudiante de 21 ans qui, a baignée dans l’art depuis petite. C’est avec un bac options Arts-plastiques qu’elle se dirige vers la Faculté de Strasbourg, où elle obtiendra sa Licence. Poursuivant vers le Master Recherche elle tente dans cette filière de remettre en question son travail pour avancer vers de nouvelles techniques, s’ouvrir aux diverses champs de l’art et acquérir l’aisance d’écrire sur l’art.Son travail se diversifie souvent alliant peinture et craie. Le portrait qu’elle travaille essentiellement est pour elle le moyen de capter un moment, une émotion en mêlant abstraction et figuration. Avec ce master son travail change, ainsi que la manière de l’aborder, en effet elle remet en question la pratique du portrait pour prendre un nouveau tournant vers des scènes quotidienne influencé par la société.

Mounya Kecha

Mounya Kecha
alias DYLAKS
Artiste Peintre Graphiste
Art Contemporain & Graphisme

Irakli Chkhartishvili

Artiste d’orient et d’occident, d’hier et d’aujourd’hui. Sculpteur et peintre. Argile, bronze, bois, soie, mosaïque, marbre, plomb. Broderie et marteau piqueur. Mystique et érotique.

La vie est une somme de contradictions et l’art donne à l’individu son seul repaire pour pouvoir se situer entre ses polarités.

Zahra Ferhati

Née au sein d’une famille d’artistes, le travail de Zahra Ferhati est profondément lié à sa démarche philosophique et à son histoire personnelle mais néanmoins vous croiserez dans ses tableaux des lieux et des personnes, des édifices habités par des voyages intérieurs lointains qui s’inspirent de l’Orient.?..
Ces éléments ont souvent une présence irréelle; visages cachés, démarches abstraites, idées et corps flottants… Ils forment un monde à part, un écosystème onirique et symbolique qui rend la réalité accessoire et permet à l’artiste de réinventer sa géographie idéale, son jardin existentiel et sa généalogie personnelle du voyage. Jeune artiste plasticienne habitant dans le Haut- Rhin depuis 2010, ses recherches ont souvent été liés à la découverte du corps humain.

Et l’artiste précise : « cela fait presque dix ans que j’étudie l’anatomie humaine et m’interroge sur son fonctionnement si magique.
Cette Recherche plastique, scientifique et philosophique a abouti à des questionnements sur les liens qui peuvent se tisser entre le fonctionnement organique de notre corps et nos affects » et des questions se posent :
Comment l’équilibre établit ? Si, il est rompu, que se passe- t-il? Et la plasticienne ajoute :
« J’étudie, j’observe, et je crée un graphisme cellulaire imaginaire et poétique ».

En parallèle depuis 7 ans, Elle crée des dessins et des gravures représentant des mondes imaginaires intimes, liant Égypte, l’inde ainsi que l’Asie.
Et l’artiste créatrice de transmission conceptualise :
« Une identité accueille, donne, échange, fait circuler des connexions et interagis. L’art est un magnifique vecteur de transmission »

Celine Lachkar

Mettre du soin dans les yeux de ceux qui regardent.
Réenchanter. Réparer ce qui a été séparé. Agir par la beauté et l’attention.
Créer des talismans.
Du dessin 1 comme port d’attache, tissant finement différentes techniques et jouant de compositions en filigrane, j’ai à coeur d’inviter à entrer dans des espaces de soin, ouvragés comme des des bijoux. A représenter cet espace de concentration , indicible, centre de toute création, partager ce cheminement profond et la magie du précieux qui ressurgit et affleure la surface.
Ce chemin initiatique des contes et des mythes, qui induit l’idée de réconciliation.
L’ensemble de mon travail s e déploie comme une chambre d’échos, un conte à
multiples facettes où j’opère à la manière d’une miniaturiste, par la finesse,
l’attention aiguisée, l’intérêt pour le symbole et les multiples niveaux de lecture.
J’y raconte sous différents angles la perte de lien et de sens, et en même
temps sa quête. Deux visions qui me constituent : celle de notre société moderne,
réductionniste, cloisonnée et fragmentée, et celle du chercheur ou du créateur qui par sa concentration peut retrouver une profondeur et une cohérence.
Ce premier regard, mécanisé et aride, nourri de quantité, de vitesse et de
spectaculaires reflets, s’arrête à la surface du monde. Comme une terre mal irriguée, il sèche et se casse. Cet état de minéralité avancée appelle à irriguer et redonner une profondeur. Dans cette quête de réenchantement , je cherche à créer des images qui nous réparent, nous abreuvent. Je cherche des surfaces qui chantent. Pour relier les fragments, trouver les résonances, on peut écouter ce qui vibre encore, ce qui brille dans le noir, nos trésors intérieurs.
Cette attention , présente dans le soin et la minutie, est un instrument de
renversement du regard , qui permet d’introduire un point d’inflexion, une verticale dans l’horizon. Elle permet de décompacter et creuser dans la surface pour faire remonter ces trésors.
Démarche archéologique, mais aussi alchimique où je distille et condense le plus
précieux. Et en cela, mon travail est une mise en abîme, puisque le geste de créer, de dessiner, est le sujet lui-même aussi.
Je vois ce geste comme un acte sensible, poétique , de quête du vivant, de ce qui
vibre encore, remet en circulation, remet le coeur en mouvement .
Un acte de jardiner, fertiliser le plus subtil en nous, planter une image-graine pour qu’elle croisse en celui qui la regarde. Un acte de beauté aussi. 2
Un cheminement de pélerin pour se défaire d’un mauvais sort, un acte magique ou conjuratoire, qui ouvre le minéral , pour s’émerveiller du beau comme
reconnaître notre infini .
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1. Dessiner, c’est “aller loin dans les pierres” (Yves Bonnefoy)
“Les dessins laissés sur les pierres des grottes abandonnées finissent toujours par les ouvrir”
(Roberto Juarroz)
2. Beauté qui soigne, voie chez les indiens Navajos ( « Variations sur la beauté » , LSD, France
Culture) / Beauté qui vient du vivant, nous relie à lui (Estelle Zhong Mengual). « Signe par lequel la
création nous signifie que la vie a un sens » (François Cheng). « Sa disparition est le signe d’une
atteinte au vivant » (Edouard Glissant) / Beauté « comme geste politique » ( « Ce qui n’a pas de prix »
Annie Lebrun)

Romuald Le Bris

La peinture de Romuald Le Bris explore les pistes d’abstraction du réel. Son travail vient bouleverser la définition même de l’art abstrait qu’en avait fait Michel Ragon :

« J’appelle art abstrait tout art qui ne contient aucun rappel, aucune évocation de la réalité observée, que cette réalité soit, ou ne soit pas le point de départ de l’artiste. »

Il décompose les lignes d’un monde matériel et survolté et bruyant et s’en sert pour tisser des toiles qui surprennent, fascinent, invitent à la méditation et au retour au calme. Les formes s’entremêlent, les textures apparaissent, plus ou moins profondes, les couleurs jaillissent par moments, dans une recherche permanente de dialogue esthétique et de symbiose avec son art.

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L’artiste propose des ateliers d’arts plastiques pendant lesquels il partage avec ses élèves les recettes et les techniques qu’il expérimente chaque jour dans son atelier (renseignements au 06 06 43 52 71).