Géraldine Bard-Weinstoerffer

L’arbre, source de couleur, de luminosité, de mouvement et d’inspiration.Toutes des occasions pour Géraldine Weinstoerffer de créer, de s’inspirer d’un autre monde. Un monde imagé qui lui parle, qui raconte son histoire. Elle joue sur les formes, les motifs et les couleurs et parfois aussi sur le contenu et le sens du sujet du tableau. L’idée principale est de raconter ce qu’elle voit, perçoit et ressent dans sa vie. Des images l’habitent et elle les peint.​​Elle a le plus souvent une image originelle en tête, puis elle cherche des photos pouvant l’illustrer au mieux. Elle crée une sorte de photomontage dans sa tête et commence à peindre. Lors de la réalisation de la peinture, les motifs et les couleurs s’entremêlent. Elle rencontre parfois certaines difficultés de formes et de couleurs, mais les solutions se présentent en peignant. Parfois, elle doit laisser un temps d’incubation à une forme manquante ou un portrait non finalisé et la solution se trouve au détour d’un chemin, lors d’une promenade. Certains tableaux sont parsemés de difficultés et d’illuminations et prennent ainsi du temps et d’autres, coulent sans s’arrêter et sont réalisés rapidement. Ses tableaux sont peints à la peinture à l’huile et parfois à la peinture acrylique. De plus en plus, du collage de carton et de tissus deviennent présents.​Le processus de création, le sens et l’intention d’un possible message se fait de manière plus ou moins inconsciente. Même si quelque part, chaque tableau représente un moment de sa vie, une émotion, une situation personnelle et intime. Un message se dévoile à l’aide d’une mise en scène d’un personnage comme un équilibriste ou d’objet comme une simple échelle invitant le spectateur à aller plus haut.​​La forme de l’arbre baobab se retrouve dans chacun de ses tableaux. Géraldine aime surtout la vue du dessous comme si on se trouvait au pied de cet arbre. Le baobab peut servir de sujet principal en tant qu’arbre. Il soutient une cabane par exemple. Ou il sert de simples contenants pour y mettre un portrait, un chemin, des papillons. L’image du baobab permet toutes les transformations possibles, garantissant un accès vers le ciel, l’espace et la lumière. Trois sujets qui tiennent à cœur l’artiste. L’arbre, lien entre ciel et terre. Chaque tableau est associé à un poème qui met en mouvement l’image. Pour l’artiste, la peinture est comme une écriture imagée.L’image se raconte et s’écrit.

Christiane Bricka

Elle peint principalement sur toiles libres (acryliques et pigments), mais également sur des matériaux de récupération, s’inscrivant dans la lignée de l’abstraction lyrique et du colorfield. Elle s’intéresse à la matérialité de la peinture et superpose ainsi les couches sur ses toiles.

Concernant la présentation de Madame Bricka, ce texte de Germain Roez décrit très justement : « Liberté de la couleur intérieure : Inlassablement, elle caresse l’intériorité de la couleur. Elle égratigne délicatement les plissements mordorés. Les gestes du dessin raffinent la couleur. Pourtant, en certains lieux de sa peinture se joue comme un drame existentiel (rouges et épines du robinier, contrastes bruyants, collisions). Des verts, que Véronèse envie, s’immiscent dans les raies de lumière. La peinture se dévoile. Ne pas se fier à la beauté qui apparait au premier regard, mais saisir l’épaisseur même de ce que signifie le brio de la couleur, la liquidité du tracé, la rudesse du pigment. La peinture de Christiane Bricka est dans le même temps une quête intérieure de ce qu’est vivre mais aussi un témoignage de ce que la peinture engage ontologiquement. Se questionnant sur elle-même tout en interrogeant l’être qui la produit. Sorte d’aller et retour qui entraine le regardeur dans un infini fécond. Il ne faut plus avoir peur du ressenti, ni de la référence cosmique, ni d’une certaine idée du sacré, il faut simplement accepter cette chose difficile qu’on appelle la liberté. »

Mais s’il est également possible d’intégrer cet extrait de l’article de  « Quand la lumière affleure – Semer la couleur de Christiane Bricka – Du 8 novembre au 19 décembre 2019 » publié dans COZE en 2019 : « La peinture de Christiane Bricka relève d’une alchimie, d’un lent processus d’élaboration des formes et des couleurs. Elle pose, elle effleure, elle attend. Puis elle scrute. L’alliance qu’elle cherche nécessite de la patience, une inscription dans la durée. Longtemps la couleur se déployait verticalement, des lignes, ascendantes et descendantes, liées entre elle par des écarts coloristiques somptueux. Une sorte de soie de couleur. Ce déploiement, aujourd’hui elle le contrarie par des gestes plus courts et plus obliques comme si le paysage était maintenant traversé par une angoisse plus existentielle. Lorsqu’elle peint, elle efface ou dilue la couleur avec la paume de sa main. Elle fait toujours ce chemin entre son jardin et son atelier, entre les objets délaissés, qui ont une vie propre et sont souvent usés. Elle se les réapproprie.« 

Chantal Mura

Artiste peintre Chantal travaille à l’acrylique Elle assemble les couleurs avec brio dans des toiles empreintes de sensibilité

Nadine Nette

Je peins à l’acrylique et mon moyen d’expression est l’abstraction. L’abstrait est un univers merveilleux qui me correspond, il laisse place à l’imagination, chaque toile est une nouvelle surprise. Je crée avec la spontanéité et les émotions du moment. Je travaille à l’acrylique et j’aime y intégrer des collages des matières. J’aime gratter, peindre, coller et en découvrir les effets. Mes toiles racontent des histoires, mes histoires mais chacun peut y trouver la sienne…..

Evgenia Kashirina

Je suis une artiste qui aime expérimenter avec la couleur. Je veux trouver une abstraction qui m’exprimera. quand je suis fatigué je peins des aquarelles et des natures mortes et des portraits classiques

Annie Tremsal

A la croisée de plusieurs registres, Celui de la photo, prise lors de mes ballades solitaires où marcher n’est qu’un « intensificateur de présence », retravaillées et ciselée comme pour prendre part à l’évolution lente et silencieuse de la nature…Celui de l’espace, le Bi, emprunté à la tradition taoïste de la Chine que je fréquente depuis presque 22 ans, Celui aussi de notre monde industriel où l’acier brut, laminé à chaud, appelle la forme et l’image Celui encore de la couleur par des glacis superposés et délicats, timides aussi… Afin que rien ne s’impose pour qu’apparaissent les choses d’une nature vibrante et apaisée qui m’environne. Faire du dehors un dedans, intime à moi-même et sensible, graphique et vivant. Faire surgir « l’apparaître » afin que s’offre à nous un surgissement qui nous arrache de l’oubli. Et comme le dit Paul Klee, « l’art ne peint pas le visible, il rend visible ».

Julia Le Corre

J’interroge la surface du papier comme matériel support à un vaste champ d’exploration. Je poursuis mes recherches sur la couleur et la matière par le traitement des motifs. Je fais appel à la gomme à masquer, à la cire qui, réservant ainsi des blancs, protégeant la couleur, jouant sur la transparence, fait jaillir la lumière et éclater l’or. Les amoureuses en fleurs gravitent dans le champ de la figuration, dans un espace où nature morte, scènes intimistes, composition murale semblent les contempler. A cela s’ajoute le médium de la gravure où les teintes de noir viennent saturer et surcharger l’atmosphère, brouillant la perspective, perdant les contours de la figure humaine dans ce tissu végétal. Ainsi s’assimilant l’un à l’autre par la même manière picturale.

Catherine Hicks

Les couleurs de la vie quotidienne 

Si le croquis est un devoir journalier, la peinture par ses couleurs, volumes et compositions occupe le reste du temps. Ce qui m’intéresse c’est tout simplement mon environnement, ma vie de tous les jours. Je travaille à partir de croquis que je recompose sur la toile. La technique à l’huile est utilisée par superposition, je joue avec les transparences. C’est aussi pour cela que le monotype en couleur me convient. C’est une technique de gravure qui permet de mélanger les couleurs sur la plaque, la rapidité et le hasard jouant au moment du tirage.