Marie Primard Mouhot

La vannerie est un art séculaire et universel,
La vannerie d’osier, et d’autres végétaux, permettent de créer des formes variées, tant petites et délicates que monumentales et rustiques. Les productions peuvent être fonctionnelles, décoratives, planes, en volumes. Elles peuvent tenir du réceptacle, de l’objet, de la structure. Le tressage permet tout autant de s’habillerse loger, se meubler, d’ornementer. Je conçois la vannerie comme le croisement de la sphère du textile (tissage, crochet, maille..) et de celle de la construction (structures, murs, assemblages) ; la vannerie tient de l’art total, elle est une pratique créatrice transversale.
La vannerie est d’une richesse infinie, son apprentissage n’a pas de fin, on ne pourra jamais connaître toutes les techniques, tous les médiums, toutes les formes possibles. Pour moi, elle est donc aussi une invitation au voyage et à l’échange. Ce savoir faire a su traverser les époques ; un temps tombé en désuétude, il est aujourd’hui de nouveau en plein essor, remis en avant notamment pour son caractère écologique.

Frédérique Stoltz

Je suis née et j’ai grandi à Colmar avec pour environnement familial une grand mère couturière et une mère passionnée d’art textile.

Après un Bac Littéraire avec option en Arts plastiques, c’est tout naturellement que j’ai poursuivi mes études universitaires dans ce domaine et obtenu une licence en Arts Plastiques à la faculté de Strasbourg.

Quelques années plus tard, j’ai également obtenu un Diplôme Universitaire en

Théologie. Je crée mon entreprise Mademoiselle d’Ange en 2007 et me dédie exclusivement à la création de bijoux textiles.

J’adhère à la Fédération des Métiers d’Art d’Alsace (FREMAA) en 2014.

Depuis 2019, ma pratique artistique se développe sous la forme de sculptures textiles (tableaux et objets).

Guillaume Chauchat

Arrivé aux Ateliers bois de la COOP en octobre 2023,
Guillaume Chauchat s’y attelle à explorer de nouvelles pistes.
Un axe principal : faire dialoguer le dessin et le volume dans l’espace.
Il profite également de la proximité d’artistes et de structures avec lesquels il poursuit ses expérimentations  :
Manuel Zenner, graphiste avec lequel il travaille depuis plusieurs années sur ses livres et avec lequel il partage son nouvel atelier :
Je me suis caché, éd. Albin Michel Jeunesse
Un lisou, éd. Biscoto
La Flaque d’eau Bleue, éd. La Partie…
et d’autres à paraître,
Emmanuelle Giora, céramiste avec laquelle il partage ses préoccupations de dessin et de volume, pour donner naissance tant à des objets utilitaires décorés que des modelages inutilitaires.
Gargarismes, et son éditeur Pierre Faedi, qui continue de bien vouloir donner naissance à des livres étranges.
BOOMSHAKALAKA
Trois petits livres …
et d’autres à paraître,
Les éditions 2024, qui après avoir publié son premier livre il y a onze ans remettent le couvert avec la sortie de Je suis un Américain, en avril 2024
Il se passe des choses T.1, T.2, T.3
Fesse
Vu, lu (collectif)
Le Roi de la lune T.1, T.2, de Donatien Mary et Bérengère Cornut (lettrage)
et d’autres rencontres à paraître…

o431

Dans le royaume de l’imaginaire, ma démarche artistique s’érige autour du fantastique et des mécanismes mystérieux, explorant les recoins de l’inconscient collectif. À travers une palette visuelle riche et énigmatique, je m’efforce de transcender les frontières de la réalité, plongeant le spectateur dans un univers parallèle où l’extraordinaire se mêle harmonieusement au quotidien.
Les mécanismes mystérieux deviennent les rouages secrets d’un monde parallèle, révélant une réalité alternative où le surnaturel et le tangible coexistent. Chaque coup de ciseau, pinceau, tournevis ou marteau  se veut une invitation à la contemplation, à la découverte d’un univers où l’irrationnel façonne une esthétique unique.
Les créatures fantastiques qui peuplent mes œuvres sont le fruit d’une introspection profonde dans l’obscurité de l’âme humaine, donnant naissance à des figures éthérées et envoûtantes. L’art devient ainsi le portail par lequel le spectateur peut pénétrer un monde parallèle, explorant les méandres de l’inexploré, le mystérieux et le sublime.
Chaque création devient une fenêtre ouverte sur l’insaisissable, où la frontière entre rêve et réalité s’estompe. Les mécanismes mystérieux deviennent des clés qui guident le regardeur à travers un labyrinthe onirique. Ma démarche artistique aspire à susciter l’émerveillement et l’interrogation, à éveiller l’âme exploratrice qui sommeille en chacun, invitant à la contemplation d’un fantastique intemporel et mystérieux.

Thibault Arnoul

itôt sorti de l’école, Thibault a d’abord tenté de faire du Cadeau une discipline, un métier. Son idée: transfromer un art de vivre en plan de carrière. Devant la difficulté, auquelle il n’était pas préparé, il s’est résolu a chercher par tous les moyens à devenir riche sans travailler. Il a passé de longues années à mettre au point des machines à dessiner qui ne lui ont apporté pratiquement que des problèmes. Plus récemment, il a inventé un monnaie collaborative internationale appelée le Blansaint. Le fil rouge de son travail est un questionnement autour de la valeur des choses, dans leurs relations avec le système (argent, travail) et l’intimité.

Laurence Muller

Le Paradis est comme éparpillé sur toute la terre – et c’est pourquoi il est devenu méconnaissable. Ses traits épars doivent être réunis, son squelette habillé de sa chair : Novalis

Revoir la notion de guetteur d’images et de textes, explorer les voies vers un « dé-montage », construire la possibilité d’une traversée à pas menus, en vue d’inaugurer une vision esthétique du monde, l’exercice d’un rapport renouvelé aux objets, paysages… ; ceci par la présentation, la mise en contact de photographies, de fragments d’objets prélevés dans la nature, dans les archives, d’objets domestiques trouvés dans une maison (outils, bris, vaisselle…)

S’agit-il de l’exploration de la notion d’expérience esthétique, « une flamme entre rien et quelque chose » ainsi que l’écrit Walter Benjamin ?

Des traces de dessins, des collages/assemblages comme des textes tissés en mesure, par une pratique de la collusion, du télescopage d’images issues de sources et de supports divers.

Fragments, éclats, re-montés, un jeu vers une « iconologie de l’intervalle », proposer au visiteur d’aspecter l’écart entre les choses, les objets et un sens nouveau qu’il lui revient d’ imaginer, de créer, à son tour.

Juste la nécessité de tracer, matérialiser par des moyens techniques, presque toujours intempestifs, ce qui est perçu, ramassé : tenter d’accueillir ce qui est donné.

Maëlle Le Gars

Depuis 2021, le travail de sculpture de Maëlle Le Gars s’exprime pleinement à travers “Royal Câlin”, un univers doux et vallonné, teinté d’empathie et d’ironie. Ses créations cartoonesques et volontairement naïves sont nourries par sa passion pour les images et les bibelots qui l’entourent, mais surtout par son amour infini pour l’univers fantaisiste de Thomas Goletz. L’illustrateur allemand a donné naissance à la souris superstar des cours d’écoles, Diddl, déclinée sur de nombreux supports de papeterie et fournitures scolaires. Ce personnage emblématique et son entourage amical se rapportent directement à la pop culture des années 2000 dans laquelle Maëlle Le Gars s’est construite. 

Orientées vers la période de l’enfance, ses céramiques tout en rondeur lui permettent de matérialiser ses propres narrations, entre mots tendres, personnages fictifs et objets quotidiens. Avec “Royal Câlin”, l’artiste manifeste son désir de s’inviter dans nos sphères domestiques pour y distiller fantaisie, dérision et innocence par petites touches. Face à un monde de plus en plus fragile et insécurisant, ses pièces en céramique ont presque une vocation de doudous.

Désireuse de partager et transmettre son savoir-faire et de voir éclore d’autres univers imaginaires où il fait bon vivre, Maëlle Le Gars anime également des ateliers de modelage destinés aux enfants ou adultes, débutant·es ou initié·es.

Germain Wandhammer

Je fabrique des luminaires en rotin et papier aquarellé.
Je sculpte également le bois afin de créer des jouets ou divers objets.

Camille Renault

Camille met en mouvements matières et lumières pour créer des objets-expériences avec l’ambition de rencontrer l’autre. Elle génère des micro mondes qui s’animent et se révèlent entre les mains de ceux qui les découvrent, les conviant ainsi à une convivialité surprenante et sincère. Elle transforme des bouts de matières glanées en baumes réparateurs, du carton en épicerie à échelle 1, du papier en machine à faire des pas dans la neige…Tout fait œuvre, pourvu qu’il y ait une transformation et un émerveillement partagé. Les pages des livres qu’elle fabrique ou les rivières de la forêt sont actuellement ses lieux de monstration favoris. En menant différentes interventions artistiques, elle prend conscience d’un fort potentiel collaboratif et social dans la mise en place de ses projets : elle travaille à une pratique libre, décomplexée où le processus de création collective fait œuvre, où la restitution fait événement, fédère et suggère de nouvelles façons de se rencontrer.