Didier Staebler

Le propos de mon travail trouve sa source dans mon quotidien
Mon moyen d’expression est essentiellement la peinture à l’huile, quelquefois la photo
L’environnement urbain influence en grande partie ma création.

J utilise la peinture à l’huile, principalement sur de petits et moyens formats.
Sur châssis entoilés , mais également sur des plaques de métal ou des panneaux de bois. Cela me convient

Je suis un glaneur d’impressions, une conscience humaine parmi tant d’autres reste derrière moi , quelques peintures avec des formes et des couleurs

trasbourg, le 6 janvier 2015

Staebler Didier

Joseph Edrei

Joseph Edreï travaille le corps humain-féminin ou masculin-depuis des nombreuses années.
D’un geste spontané il saisit la posture du modèle au pastel gras par un trait rapide qui suggère plus qu’il ne montre. Viennent ensuite, à l’encre diluée, des larges tâches de couleur, le blanc du support qui jouent dans l’harmonie colorée gardant le charme de l’inachevé.

Dan Steffan

Peinture, sculpture, gravure et théâtre : autant de supports pour le sujet de prédilection de Dan Steffan – l’humain.
L’artiste centre son travail sur la quête intérieure qui traverse chaque femme et homme. Loin d’une pratique de séries ou de déclinaison, chacun de ses tableaux est une histoire à part entière, “ un cheminement au pays de l’humain ”. Dan Steffan s’enquiert de situer ses personnages dans une véritable de scénographie  de la vie. Pour ce faire, elle utilise des objets usés ou patinés, “ comme l’Homme peut l’être ”.
Si ses personnages peuvent paraître emprunts de douleur ou d’un certain accablement, Dan Steffan revendique tendresse et humour dans leur construction. Ils ne sont jamais entièrement ce qu’ils paraissent être, “ un peu comme les Hommes ”, pour l’artiste.
Intimiste, parfois impudique, le travail de Dan Steffan est quelquefois indiscret, mais reste toujours bienveillant, comme son regard sur le Monde et les êtres le composant.
Au-delà de ses créations, l’artiste s’attache aux “oubliés” qu’elle visite et dont elle
s’inspire: les détenus, résidents d’ehpad, jeunes handicapés… Pour Dan Steffan, “ au-delà des querelles et des rivalités stériles et égoïstes, c’est là précisément qu’il y a à prendre et à apprendre.

Christoph Goettel

Christoph Göttel, born in St.Wendel, Germany.
1986–1990 Art/Graphic-Design study Artschool FKS in Stuttgart (Germany).
Lives and works since 1990 in Basel/Switzerland

Christiane Schaeffer-Cinqualbre

« Le bestiaire de Christiane frappe par son originalité. Il ne ressemble pas à celui de Guillaume Apollinaire, inspiré des toiles de Picasso, encore moins à celui de la cathédrale de Strasbourg, tout de pierres roses. En quelques traits colorés et sûrs, Christiane suggère l’attitude, la course ou la fuite de ses modèles animaux, en fait leur vie tout simplement. Ils n’ont pas d’épaisseur physique, tracés sur des calques, mais une présence bien réelle, une épaisseur bien « vivante ». Leur force, leur grâce, leur puissance, leur noblesse ou leur placidité apparaissent sous des couleurs uniques ou associées. Émergeant d’un halo blanc, ils laissent deviner leurs profils et leurs contours. Ils sont aisés à identifier, même s’ils ne sont parfois évoqués que par quelques traits semblables à des idéogrammes…et toute la force de ces œuvres réside dans la justesse et la réduction du trait. J’aime le bison rouge qui m’impressionne par sa silhouette massive, bien planté dans la terre, la course aérienne du lièvre, la fuite des sangliers, la majesté du lion, la force de l’ours et la lente reptation de l’escargot… » René Faitot, décembre 2008

Allison Adams

Allison Adams, graphiste, plasticienne et designer, a une approche aux typologies, médiums et techniques variées. Qu’elle questionne le rôle de la lumière comme objet subconscient de notre environnement, le rapport entre forme et fonctionnalité, la beauté cachée dans les matières brutes, ou l’obsession de la ligne optique, son travail entre art, artisanat et design induit une certaine utopie : mélange de poésie et d’usages.

Jimin Song

Ce que devient l’instant…

Jimin Song travaille à la croisée de plusieurs disciplines : photographie, dessin, poésie et art (ou arts) du livre, mais aussi restauration et conservation d’ouvrages anciens.
Tout l’art, chez elle, consiste à produire une « cristallisation émotionnelle » autour et à partir d’un fragment de réelau préalablement isolé, médité et bercé par la pensée.
Perles précieuses du souvenir : tantôt clairs et limpides, tantôt obscurs et confus, des instants familiers parfois dérisoires continuent de vivre en nous ou bien sur le papier.
Trace, effacement, mémoire, intimité mais aussi voir et toucher : voici donc ce dont il est question avec ses « objets-livres », tel cet ouvrage rêveur et alchimique qui procède par apparitions et disparitions, petites épiphanies et fragiles révélations. Comme si nous plongions un papier photo-sensible dans un bain de révélateur, il faut en humecter les pages afin de les rendre momentanément transparentes et commencer à voir à travers elles.
Il y a aussi ces livres aux pages diaphanes consacrées à un escargot ou bien à des pigeons, de petits êtres familiers évoquant l’univers des contes pour enfants et incidemment quelques états d’âme difficilement formulables : destin esseulé de l’hermaphrodite ou paradoxe d’une créature vivant tantôt à ras de terre, tantôt en plein ciel.
Le travail peut encore prendre la forme d’un livre-ceinture à nouer à sa taille, comme le ferait un voyageur désireux de protéger ses biens les plus précieux en les attachant solidement à lui. C’est un curieux opus fait de longues et fines feuilles formant une boucle, sur lesquelles s’inscrit le souvenir imagé d’un périple nocturne en train : paysages engloutis par l’obscurité auxquels se superpose le reflet fugace du visage de l’artiste dans la fenêtre du compartiment.
Sa série de photographies en noir et blanc « Les mots présents » semble suggérer que tous ses livres ne sont que la version un peu plus développée de ces pensées-bêtes qu’il nous arrive d’écrire au dos ou au creux de la paume de nos mains.
Avec « Mes poèmes préférés », l’artiste transforme la litanies de remontrances affectueuses ou agacées qu’un père adresse à sa fille en un bouquet de haïkus intimistes. Ce sont des mots simples, des expressions familières que nous avons tous déjà entendu avant même de les lire ; une manière pour elle se souligner que « le plus personnel est aussi le plus universel ».
En se réappropriant les traces et les empreintes de défunts inconnus, elle explore aussi la mémoire et le temps de l’histoire. Elle accumule et retravaille des photographies d’enfants anonymes tirées d’images d’archives de la guerre de Corée afin de leur édifier un paisible et souriant mausolée.
Les instants disparus ressurgissent ; de-ci de-là les lueurs vacillantes du souvenir nous guide à travers la nuit de l’oubli. Embarqués sur de frêles esquifs, nous dérivons ensemble au gré des courants sur le fleuve du temps.

David Rosenberg
Paris, janvier 2010

jérôme Peyrat

Jérôme PEYRAT est illustrateur, peintre depuis 2000, il a réalisé plus de 30 livres, principalement dans l’édition jeunesse ( Editions Ricochet, Talents hauts, points de suspension, Hatier, La Martinière…etc ).