C’est par le biais de mes études d’histoire que mon intérêt pour l’histoire de l’art et la création artistique s’est forgé et a émergé. J’ai ainsi alterné entre des temps de formation auprès d’école comme au CNIFOP à Saint Amand en Puisaye , des cours auprès d’artistes et des ateliers de la Hear et des temps de progression et de travail plus personnel.
Mes inspirations sont ainsi la peinture fauve, les expressionnistes allemands , américains, le monde végétal et animal. J’aime alterner entre des périodes de peinture et des périodes ou le dessin est plus fortement présent. c’est le foisonnement qui importe.
Dégainer mon matos à gribouille, et, suivre à la trace sur le papelard, d’un trait, sans m’embarrasser de crayonnés inutiles, ni chercher à épater la galerie, ce qui se présente à mes yeux, voilà une partie de mon travail.
attiré par les arts graphiques depuis toujours je me suis mis à dessiner très jeune ; ce n’est qu’en 2010 que je me suis essayé à l’acrylique ce qui me permis d’appréhender la couleur en tant que matière.
mes premières toiles, abstraites, ont doucement glissées vers le figuratif.
toujours à la recherche de nouvelles expériences artistiques mon travail est en perpétuel évolution
L’objectif de ma peinture est de jouer avec l’illusionnisme de la représentation en perspective pour le trahir en le rendant manifeste et ainsi interroger notre aptitude à confondre réalité et représentation. Représenter les objets tels que l’œil nous les fait percevoir conduit à oublier qu’il s’agit d’une représentation et surtout à oublier la surface picturale. Le traitement que je fais du tableau montre le paradoxe de la création de l’illusion de la profondeur sur une surface plane. La peinture trouve sa force dans l’expression de ce paradoxe qui s’exprime dans la disjonction des touches de peintures. La présence de la toile se trouve ainsi affirmée par ces intervalles entre les couleurs. Observés de près, les détails du tableau ne permettent pas de comprendre ce qui est représenté. Seule la distance et la perception de l’ensemble permet de reconnaître ce qui est peint dans les détails grâce à un cheminement déductif. C’est par un aller-retour permanent entre les détails et l’ensemble que l’esprit identifie les composantes de la scène. Le spectateur prend conscience de ce qu’il fait activement des distinctions pour reconnaître et étiqueter par des mots les objets peints. La peinture amène le spectateur à se demander comment des objets distincts peuvent être représentés sous des touches semblables.