Frédérique Rusch

Frédérique Rusch joue avec les références et les codes artistiques comme sur une aire de jeu : elle met en perspective Mondrian et Charles Burns, reproduit Roni Horn, fait converser Agnes Martin et Ed Ruscha. A travers des techniques diverses, ses productions ont principalement pris la forme de livres diffusés dans les réseaux de micro édition. Le volume et la recherche d’un vocabulaire plastique singulier et minimal sont au coeur de sa pratique actuelle.

Brigitte Di Scala

Pratiquant la peinture à l’huile, acrylique et pastel; à travers son style d’inspiration impressionniste, l’artiste veut susciter à
nos regards une émotion que partageront ses paysages, ses
fleurs champêtres.
Ses tableaux nous entrainent vers un monde imaginaire, elle
peint sans aucun support photographique dans son atelier, ainsi
que directement sur le motif en pleine nature.
Ses paysages expriment la joie de la vivre, le triomphe de la
vie. Ils sont un hymne à la liberté, chaque toile raconte une
histoire. Elle n’utilise que des peintures extra fines et travaille sur du lin
de qualité supérieur.

Leonardo Vargas

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Artiste peintre résidant à Strasbourg depuis 3 ans
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Marie-Josephe Balvet

Curieuse depuis l’enfance j’ai toujours ressenti le besoin de créer, en utilisant les matériaux les plus divers.
Au cours d’une exposition de sculptures réalisées à partir de pièces agricoles, je suis séduite par ces réalisations. Ce métal grossier, rugueux, aux couleurs changeantes, me fascine, et la machine se met en route et ne cesse de tourner. Je suis toujours à l’affut du moindre morceau de tôle rouillée, craquelée par le temps, qui devient ma source d’inspiration.
Des sculptures atypiques,représentant des scènes figuratives, émergent et se côtoient, me permettant de faire émerger des ressources enfouies, inexplorées, pour se découvrir.

Martine Missemer

Pratique la peinture, le dessin, la peinture sous verre et le polychrome traditionnel depuis + de 30 ans dans cet atelier.

Étienne Champion

Je suis sculpteur et je travaille d’abord le fusain puis la glaise. Puis, à partir des maquettes obtenues en glaise, et cuites, je décide du matériau (pierre, métal ou bois) et de l’échelle pour réaliser une sculpture définitive.Mon travail part d’une recherche sur ce que la lumière nous donne à voir des corps et des visages humains.Depuis 2016 j’ai participé à trois expositions collectives (Grand Palais à Paris, galerie Art Courses par 2 fois) et une exposition personnelle au Point d’eau à Ostwald.La galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch a exposé mon travail par trois fois depuis 2019 dont une exposition personnelle en 2021 et une sculpture exposée à Art Paris 2021.

Domineau Philippe

Philippe DOMINEAU
Depuis plus de vingt ans, je peins à l’acrylique des tableaux dans lesquels j’inclue des objets qui sont parfois mis en valeur et magnifiés et où parfois l’objet s’introduit naturellement dans la peinture intriguant le regard et donnant une perspective nouvelle. L’œil parfois trompé stimule l’envie de toucher l’objet afin de rassurer le regard perturbé.
Des jeux d’enfants, en passant par des objets du quotidien, des fruits et des légumes, des bûches de bois ou des morceaux de bois flottés ; tous ces objets, tous ces matériaux apportent une dimension différente au tableau.
Récemment, oscillant entre dessin et peinture, je représente des corps de femmes surgissant d’une emprise de nature boisée. Entre carbone et acrylique, recherchant l’harmonie entre le trait du fusain et la couleur de la peinture , contrastées de noir et de blanc, de peau lisse et de bois rugueux, ces femmes semblent naître, prendre forme et s’élever vers un au-delà où elles aspirent.
La recherche de la sensualité, de la légèreté, et du mystère féminin est en ce moment mon moteur de création de ces personnages. Ces femmes en s’élevant quittent le poids d’une humanité lourde à supporter et aspirées par des cieux plus légers prennent une amplitude corporelle plantureusement libérée.

Vinca Schiffmann

Vinca Schiffmann est à la fois plasticienne et styliste.
Sa démarche s’appuie sur l’expérimentation et l’appropriation de toutes formes de matériaux souples : les tissus, le latex, les cordes, les fils, les films plastiques… Elle y trouve les possibilités d’une expression en lien avec le corps, ses aspects organiques et viscéraux.
Dans ses installations en extérieur, au sein de friches industrielles ou sur des sites patrimoniaux, elle érige des formes sculpturales, élaborées à partir d’enveloppes souples, qui se confrontent de manière inattendue leur environnement.
Elle a par ailleurs développé une technique d’écriture au latex. Des textes réalisés par ce biais, une fois démoulés, deviennent illisibles. Ils sont agencés dans l’espace ou dans le cadre de sculptures comme une banale matière première sans lien avec leur contenu.

Depuis 2014, elle crée également des séries intemporelles, des vêtements aux lignes graphiques ou picturales, qui étonnent par l’appropriation originale qui est là encore faite du latex.
Jouant avec l’idée d’un vêtement « seconde peau », frontière entre l’intime et le monde extérieur, la matière alterne entre opacité et transparence allant jusqu’à faire référence, par le dessin ou des découpes, à l’anatomie. 
Sa gamme de vêtements se décline hors du calendrier de la mode.
Les collections s’enchaînent au gré de son rythme de création.

Terrains Vagues

Terrains Vagues est un collectif de graphistes fondé en 2014 par Maria-del-sol Godard, Ambre Langlois et Elsa Varin, toutes trois diplômées de la Haute école des Arts du Rhin. Elles réalisent ensemble des identités visuelles, des logotypes, des affiches, des livres, des signalétiques d’expositions, des outils de médiation et des ateliers participatifs. Elles travaillent principalement dans le domaine culturel et leur but est de concevoir un graphisme clair et accessible, afin de toucher le public, quel qu’il soit. À travers leurs images, elles tentent d’aller à l’encontre d’une idée d’élite et d’au contraire diffuser largement une idée, une information, un message.

Jean-Luc Schické

La boussole de la condition humaine ne connait aucun repère. Sa rose des vents désigne les étranges cardinaux que sont la peine, la joie, le désarroi et l’espoir. Elle fait de mes inspirations sa girouette. Chaque nouveau jour façonne un grain d’émeri, dont les années tissent la toile de fond. Les passages répétés de cet abrasif râpent douloureusement mon insouciance et avivent ma sensibilité aux injustices, à la barbarie et aux pensées bouchées à…l’émeri. Mes sculptures naissent de l’argile, avant de prendre corps (moulage oblige) dans une matière aussi noire que l’humour. Un jeu de clair-obscur les affranchissent de l’ombre, à la faveur d’un voile de couleur qu’elles portent à fleur de peau.