NiNi Yu

YU NINI, Elle est une artiste contemporaine, réal- isatrice et performeuse, née à Taiwan en 1980.

Elle réalise en alternance des films et des per- formances. Elle met en scène des histoires so- ciales à travers le corps. Elle réalise d’abord des performances et des vidéos courtes à Tai- wan et en France, puis elle vient en France pour continuer ses recherches dans l’art con- temporain, Elle diplômée de Art Contempo- rain et Nouveaux Médias à Universté Paris 8, elle se passionne pour les questions social- es et sait créer des ambiances humaines en observant de manière subtile les gens et les choses qui l’entourent dans le coin de la ville. Reproduit dans l’image, en créant des projets sur le corps et les violences de la société. En parallèle, elle poursuit une œuvre graphique voire cartographique.

Gaëlle Axel Brun

Gaëlle est une artiste pluridisciplinaire basée à Strasbourg depuis trois ans, où elle étudie la scénographie à la Haute école des arts du Rhin (HEAR).Elle écrit du théâtre, des nouvelles et de la poésie et met actuellement en scène sa première pièce : Nos Ruines, en partenariat avec l’Artus, théâtre universitaire de Strasbourg.Ses travaux d’écriture et de mise en scène se concentrent sur les récits familiaux, les questions du chez-soi et de l’insalubrité, mais aussi sur la maladie mentale, le corps et le désir.Elle pratique également la photographie et la danse et pose elle-même dans des ateliers.Elle fait du dessin, principalement érotique, qu’elle partage sur son Instagram @contreespaces. Elle considère cet espace virtuel comme un journal de bord et un lieu d’expérimentations.Sur @contreespaces, elle aime jouer de l’auto-fiction et questionner les frontières de l’intime. Son mémoire de fin d’études à la HEAR porte d’ailleurs sur les « Scènes de l’intime », dans la vie quotidienne et les arts vivants.Elle dessine au stylo bic, au crayon, au feutre fin et plus rarement à l’encre de chine et au grattoir sur papier noir. Récemment, elle a découvert la technique de l’eau-forte à l’Atelier Imago.Pour un nouveau projet, elle dessine actuellement sur des culottes de seconde main.Elle tente de saisir la vulnérabilité et l’émotion des corps, qui pour elle font l’essence même de l’érotisme. Le podcast « Érotiser les hommes » (par Les Couilles sur la table), dont Maïa Mazaurette était l’invitée, l’a amenée à questionner ses propres habitudes de représentations, dans une perspective féministe.Elle s’inspire autant du cinéma porno que de sa propre vie et d’artistes comme Caroline Vitelli, Romy Alizée, Antoine d’Agata ou Egon Schiele.

Emeline Lombrez

Le Bordel de Em. est un petit « bordel » graphique & coloré avec de l’aquarelle (originaux, reproductions) au style croquis carnet de voyage, croqué sur le vif avec quelques fleurs séchées (ramassées et séchées par mes soins) en passant par des illustrations digitales, des stickers, cartes postales, marque-pages, badges, tote-bag et ateliers d’aquarelle.

Mes différentes pratiques artistiques se nourrissent les unes des autres pour se mélanger et créer de belles images. J’aime retranscrire ou cacher des souvenirs mêlés à mon regard sur les choses banales du quotidien. Les petits trésors de vie.

Julie Lamidieu

Zines
Mes fanzines sont conçus de A à Z dans mon atelier.
J’aime travailler avec du papier qui me plait au toucher et à l’œil et qui va raconter une histoire supplémentaire sur le fanzine.
Je réalise des fanzines mêlant texte et image et des fanzines basés sur le collage.
Je les relie soit grâce à la couture ou tout simplement avec une bonne vieille agrafeuse. Les textes sont tapés à la machine à écrire. Les chutes de papier me permettent de créer d’autres fanzines. Mes poèmes racontent ce que l’on voit à travers les fenêtres et ce qui se passe dans les maisons : les relations entre les gens, la société capitaliste, les normes qui nous poussent à adopter un comportement et des conduites, le féminisme et la sexualité.

Vidéopoésie : A travers la vidéopoésie j’expérimente mes poèmes différemment. Je mets en scène les mots avec des images qui sont englouties par des sons. Chaque vidéopoème est unique et pourrait
être recrée indéfiniment. J’aime l’idée qu’il a des combinaisons multiples et que chaque matière va apporter une vision nouvelle du poème.
Je m’amuse à créer des bandes sons sur lesquelles je fais jouer le texte ou alors je détourne des chansons ultra kitchs en mode karaoké sur lesquelles je vais raconter une autre histoire.

Illustration :
Travaillant sur de grands formats ou des plus petits, j’aime raconter des histoires dans mes illustrations. Certaines fourmillent de détails et de petites choses à voir à la loupe, d’autres sont plus sobres et nues sur la page.
Il est question de scènes de la vie quotidienne, d’iconographie moyenâgeuses et antiques et d’objets familiaux qui racontent des histoires ou qui sont juste là, posés de façon hasardeuse.

Michel Boetsch

L’OISHOMME

Quelque chose s’impose du silence du monde.

Quelque chose s’impose de la solitude.

Et autre chose s’impose dans ce silence, que j’ai mis du temps à cerner et que je serai tentée de dire comme la sensation de l’absurde.

Etre seul, en tête à tête avec un Oishomme renvoie d’une autre manière « d’imaginer Sisyphe heureux ».

Empruntons ces mots à Camus et imaginons l’Oishomme heureux…

Les ailes ligotées au corps, l’Oishomme se tient debout.

Il est là, hic et nunc, envers et contre tout, condamné à vivre dans les méandres de l’absurde, enchainé à sa condition.

Et pourtant, il est debout. Incroyablement digne. En pleine conscience de cette condition et s’il renonce à espérer, il ne renonce pas à vivre.

D’entrée de jeu s’impose la matière qui le façonne et que le Golem pourrait jalouser. L’Oishomme de par son essence appartient à l’ordre naturel.

Ceci le pose singulièrement dans une destinée qui rejoint celle du Golem: naître des quatre éléments inscrit d’emblée dans la vérité de l’ordre naturel et de la mort.

Tout est posé. Il faut juste pouvoir l’entendre et accepter ce qui ne peut être changé pour reconnaitre le champ de ses possibles.

Appartenir à l’ordre naturel et en accueillir les contraintes par des prises de conscience constamment renouvelées.

Dépasser ainsi la vaine révolte contre l’absurde et prendre sa mesure dans son rapport au monde.

Cet engagement est le combat d’une vie.

Cet engagement est ce à quoi l’Oishomme nous invite.

Il est donc ligoté, lié à sa condition mais peut-être aussi à ses impossibles, à ses peurs, à ses lâchetés. Il est ligoté mais sa tête est dégagée.

Et il peut donc lentement dépasser sa colère contre les pouvoirs opprimants et le leurre des idéaux allant des religions au nihilisme qui justifie le pire.

Le corps est ligoté mais il apprend peu à peu que le cœur, que l’esprit et que l’âme peuvent habiter le monde.

Et il arbore alors ce profil magnifique au port altier emmanché d’un long bec comme un signal silencieux de la révolte, un cri sans écho, bec fermé.

Parce que le for intérieur ne se crie pas.

Il est debout et se consacre au seul travail d’une vie : être-là le temps imparti au plus près de son exigence de sincérité avec lui-même, avec l’autre et dans l’altérité du monde.

Appartenir au monde pour « à part tenir » dans la pleine lumière de sa finitude.

Tenir sans arrogance mais avec l’élégante confiance que seul confère la beauté de ce qui s’accorde. Il faut imaginer l’Oishomme heureux …

Isabelle Schmitt

Anne Teuf

 

Née en 1964, je suis illustratrice et autrice de bande dessinée.
Mon atelier se trouve dans le collectif d’artistes « MOTOCO »,
13 rue de Pfastatt à Mulhouse.

J’ai illustré beaucoup de livrets scolaires, ainsi que
des livres documentaires ou historiques pour enfants.
( Editions Hatier, Milan, et Bayard ).

En bande dessinée, j’ai publié de 1999 à 2014 dans
la presse jeunesse la série bd « Fil et Flo » sur des scénarios
d’Anouk Bloch-Henry pour le magazine « Les petites Sorcières »
chez Fleurus-Presse.

Mon blog bd « Finnele » débuté en 2010 me fait remarquer
et les pages sortent en format papier.
La série «  Finnele » devient une trilogie aux Editions Delcourt.
Les albums paraissent de 2014 à 2021.

Grâce à ce travail je participe à une animation d’exposition
aux archives départementales de Strasbourg en 2018:
« Strasbourg 1918-1924, le retour à la France ».

En ce moment je dessine une saga historique en bande dessinée
sur un scénario de Chantal van den Heuvel
et colorisée par Simon Canthelou.

Lydie Greco

Graphiste & illustratrice de formation, Lydie Greco est une artiste visuelle qui s’ennuie vite seule à son bureau. Alors elle cherche constamment à créer du lien humain avec ses dessins dans tous les pays qu’elle découvre, travaillant entre graphisme, illustration et performance dessinée.

Originaire de Strasbourg, elle part faire des études de graphisme à la Martinière Diderot à Lyon. Après son diplôme, elle se rend à New York pour travailler dans un studio de design et prendre des cours d’animation. Elle s’installe à Londres en 2010 et commence une pratique en indépendante en 2014. Elle crée le Magic Depictor, un entresort de 3 minutes où elle dessine des portraits cachée derrière un miroir sans teint, tout en proposant de la musique et des jeux au public. Chaque interaction est personnelle et totalement magique. Elle fait plusieurs performances en Corée du Sud en 2018, puis en Nouvelle Zélande et au Japon en 2019. Après 10 années à Londres, elle revient vivre à Strasbourg, sa ville de coeur, en 2021, où elle partage les locaux du CRIC. Elle y crée une autre performance « Les Gens qu’on aime », et travaille actuellement sur des projets de BD, de fresques et d’illustrations.

Hyesung Jung

Travaille plutôt sur image visuelle pour quelque chose entre eux, entre de visible et invisible, entre d’absent et présent et observer quelque chose changer entre-temps. 

 

Les ateliers de Motoco seront ouverts uniquement les 24 et 25 mai.

Nous vous remercions de votre compréhension, et nous réjouissons de vous retrouver lors de ce second week-end des Ateliers Ouverts.

Jean-Baptiste Blocquaux

Peintre et dessinateur autodidacte, le premier intérêt artistique de Jean-Baptiste Blocquaux lui vient du graffiti qui occupera plusieurs années de sa vie.
De l’envie d’entamer un travail plus personnel et de s’employer sur des supports différents il entre en résidence durant deux ans au sein de la friche artistique « la fileuse » à Reims.
Il travaille par thématiques qui donnent lieu à des séries de peintures et de dessins qui murissent jusqu’à l’asséchement naturel du sujet. Ces thèmes peuvent être aussi bien politiques que plus intimes et symboliques. Volontairement à la limite entre l’abstraction et la figuration, ses travaux se penchent sur la dualité de l’intérieur et de l’extérieur et tentent de figurer
l’espace intime de l’être, spirituel et dématérialisé en le traduisant plastiquement en une dimension physique, visible et palpable.
Il vit et travaille en France. (cf www.ateliersmedicis.fr)

Paul Lannes

J’ai suivi une double formation composée d’un bachelor en arts visuels à la HEAD de Genève puis d’un master en illustration à la HEAR de Strasbourg.

 

Mais avant cela, j’ai surtout grandi dans un petit village entouré de montagnes, où s’est développé mon goût pour la promenade. Je m’inspire des paysages naturels que je parcours pour créer des images chargées de mystère.

 

Aujourd’hui illustrateur, je cherche à déployer mon vocabulaire graphique, dans lequel dialoguent réalisme et fantastique, au sein de livres, d’expositions ou de commandes d’illustration.