Françoise Marmillot

Elle passe des feutres pointe fine aux aiguilles, des tapisseries aux fils à broder, des pastels secs aux fils métalliques. Françoise Marmillot a démarré sa carrière dans les arts plastiques à L’Évasion, lors du lancement en 2004 de cet Esat artistique et culturel unique en Alsace. Les techniques qu’elle emploie se sont enrichies au fil des projets, que ce soit au sein de L’Atelier ou au sein de la Compagnie de L’Évasion, dont la spécialité est le théâtre d’ombre et la création visuelle. Ses couleurs de prédilection sont à la limite des tons francs, délicatement fanées, comme des fleurs qui auraient juste dépassé leurs plus belles heures. Des fleurs que Françoise voit quasi-quotidiennement lorsqu’elle se rend dans son jardin partagé ou dans les arbres et autres végétaux qu’elle aperçoit tout au long du chemin bucolique qui y mène. Que ce soit en peinture, en gravure, en couture ou en sculpture, ses sujets –personnages, animaux, végétaux…– se parent d’une pointe de tendre naïveté. Sa grande spécialité? Des petites marionnettes qu’elle forme en fil de fer, de coton et de laine, et qu’elle pare de boutons et autres bouts de tissus de récupération.

Mots clés. Couleurs, fleurs, bonheur, labeur, végétaux, oiseaux, marionnettes, couture, gravure, collage, récup’.

Cindy Wenger

Des traits délicats ou des grosses masses très colorées. Des personnages différents. Des collages frêles et gracieux. L’univers artistique de Cindy Wenger est d’autant plus riche qu’elle emploie de nombreuses techniques.

Mots clés. Couleurs, cœurs, aquarelle, couture, collage.

Caroline Troppi

Des couleurs, des couleurs et encore des couleurs. La vie artistique de Caroline Troppi tourne autour de rouges francs, de roses tendres, de bleus turquoise, de camaïeux de jaunes et d’orange. Elle a également développé, toutes ces dernières années, des compétences en infographie, qui lui permettent d’enrichir des réalisations plastiques, les siennes ou celles d’autres artistes.

Mots clés. Couleur, dessin, aquarelle, collage, infographie.

Sandrine Stahl

Son travail est un hymne au monde qui l’entoure, ce monde animal ou végétal dans lequel elle vit, qui s’émerveille et attise sa curiosité. Sa pratique artistique est une ré-interprétation intuitive de la nature, de ses impressions et observations lors de ses balades ou de ses voyages, souvent au bord de la mer : une communication non verbale de ses expériences, ses souvenirs, des atmosphères et des paysages différents qui l’entourent. Ainsi, tous ces éléments visuels qu’ elle emmagasine ou collectionne, posés dans des carnets éphémères, sont ensuite restructurés en une abstraction du paysage ou de la figure. Chaque peinture, chaque collage, chaque objet se développe en une expression unique, dans une production de formes, de couleurs, de lignes et d’équilibre.
Par la seule forme, elle veut attirer le spectateur dans un paysage imaginaire, un monde dynamique qui oscille entre l’abstrait et le figuratif.

Mureil McIntyre

L’inspiration de mon travail est mon identité franco-américaine. J’explore de manière esthétique la culture de ces deux pays. D’un côté, le luxe français et ses traditions dans lesquelles j’ai grandis. De l’autre, la culture populaire des États-Unis, d’où viennent mes deux parents. Je suis un parfait collage de ces deux espaces géographiques et culturels. Ma pratique artistique prend ses racines dans la sculpture, mais je la définis plutôt comme une exploration de l’espace par des installations éphémères et expérimentales. Ce qui m’intéresse, c’est de créer des lieux avec des objets trouvés ou fabriqués, et d’observer comment la vie organique s’initie à l’intérieur. Tout commence par l’association d’images, des collages papiers et/ou digitaux, qui m’aide à appréhender l’espace. Ces intuitions 2D se transposent ensuite dans la dimension physique et tangible de la 3D. Là, les produits animaliers se mélangent aux matières organiques, en faisant appel au viscérale : ils dérangent mon univers habituellement épuré et anesthésié. Ainsi le gore a-t-il sa place dans mon travail par des touches d’abjects subtiles qui perturbent l’environnement de mes propres espaces contrôlés et structurés. Que se passet-il lorsque le vivant rencontre l’inerte ? Lorsque l’organique se mélange à l’objet industriel produit en série ? Mes installations sont spontanées et répondent à mes impulsions visuelles. Celles-ci sont guidées par les lignes structurante du lieu choisi. J’introduits le mouvement, par mes accrochages, et mes placements d’objets dérangeants. Ce n’est pas une promenade de tout repos pour les spectateur·ice·s. Bien au contraire, leur marche les immerge dans un environnement étrange, légèrement décalé de ce qui peut sembler être un espace habituel et commun. Tour à tour, une salle d’attente, une caisse de supermarché, ou la vitrine d’un magasin se trouvent perturbées par l’introduction d’un élément décalé, comme un chien qui respire, la tête d’un cochon mort, ou encore une figure humaine. Les spectateur·ice·s se glissent dans une narration ouverte à l’interprétation. Chacun·e est libre de projeter sa vision sur l’installation que je donne à voir. Mes recherches théoriques sur les comportements humains vis-à-vis de l’art, supplante mon travail artistique, et sont sans cesse enrichis par des conversations. J’écoute, j’observe, j’analyse.

Laurence Clément

Son univers est d’abord celui de l’illustration jeunesse. Néanmoins, loin de s’enfermer dans un genre, une technique ou un style, c’est l’exploration du monde par le dessin qui guide son parcours. Elle aime se mettre au service des projets qu’on lui propose pour faire évoluer son trait, avec une préférence pour un aspect graphique, qui fait la part belle à la ligne, et ses couleurs, douces et plutôt chaleureuses. Ses dessins naviguent entre humour, légèreté et émotion. Eclectisme est un mot qui lui va bien. Depuis 2006, elle publie régulièrement dans l’édition et la presse jeunesse en réalisant des illustrations et des bandes dessinées. En 2010, de sa rencontre avec la conteuse Mapie Caburet, naît un spectacle, mêlant conte, dessin grand format et improvisation. En 2016, elle réalise des fresques pour la Maison de l’Environnement du Malsaucy, une bonne occasion de gribouiller sur les murs. Elle s’essaie à la sérigraphie en 2019, participe à des marathons de l’illustration avec ses amis dessinateurs et anime également des ateliers dans les classes et les médiathèques.

Reto Leibundgut

Gebrauchte Materialien und aus der Zeit gefallene Einrichtungsgegenstände bilden den Werkstoff, aus dem Reto Leibundgut neue und ungewohnte Bild-, Objekt- und Raumkonstellationen entstehen lässt. Mit ungestümer Geste wird traditionellem Handwerk und herkömmlichen Sujets neues Leben eingehaucht, wobei aufwändige und hingebungsvolle Verarbeitung unsere schnelllebige Konsumwelt kontrastiert. Fragmentierte Teppiche und Gobelins, Intarsien aus Gebrauchtmöbeln, Wandarbeiten aus einfachen Kartonschindeln oder Objekte aus Sofaleder persiflieren konventionelle Sehgewohnheiten. Es entstehen kontrastreiche, sinnliche und zugleich irritierende Arbeiten, welche überlieferte Wertvorstellungen humorvoll transzendieren.

Clara Harbadi

Clara Harbadi est une artiste plasticienne, sa démarche s’inscrit dans l’imaginaire et trouve son expression sur la ligne de partage entre abstraction et figuration. Son oeuvre se déploie sur différents supports, même si son médium typique reste le papier qui se décline en séries depuis plusieurs années. Entremêlant traits, formes, écriture, rythme, des collages viennent ponctuer çà et là le papier, des formes et des forces s’ordonnent par un processus de construction et de dé construction.

Upermuth

L’idée première de ce projet est d’allier une mise en œuvre de mes compétences avec ma fascination pour les oiseaux. Pour se faire le volumes des oiseaux est tout d’abord dessiner à l’aide d’un logiciel 3d, puis mis à plat pour former un patron qui sera ensuite monté. À la structure seront ajoutés une multitude de plumes correspondants à l’esthétique de l’espèce choisie. Il en résulte une vision poétique qui tend à sensibiliser à la beauté des oiseaux.

Erwin Heyn

De tous temps, le paysage a été le pivot central de mon expression artistique. Paysage dans lequel j’ai vécu, mais aussi au travers duquel je me suis forgé ma vision du monde: Un monde à la fois personnel et universel qui, dans sa transformation constante s’élève aujourd’hui en de formes dont la verticalité n’est autre que le signe d’une imagination en perpétuelle mutation.