Marie-Christine Lee

Dans ma pratique, j’aime l’expérimentation libre. C’est avec gourmandise que j’ explore le dessin, les encres, les pastels et l’aquarelle, la gravure, le modelage, le collage, les installations végétales et minérales. C’est la vie qui nourrit mon inspiration, touchée par les sentiments humains et la beauté des cadeaux de la nature. « Guerriers et gardiens, imparfaites, mémoire dispersée, rêveries, entre terre et ciel, pierres éphémères, lorsque la rouille paraît… » sont quelques thèmes autour desquels j’ai divagué. L’art me permet de passer de mon ressenti au geste, de mes émotions à ce qui est représenté, et du silence de mon intériorité à l’objet réalisé. Celui-ci n’est que le reflet de mon regard sur le monde qui m’entoure. Guidée par un brin de poésie, agitatrice d’émotions.?..

Philippe Geldreich

PHILIPPE GELDREICH
Né le 28 janvier 1969, j’ai fais des Etudes d’Arts Plastiques à la Faculté de Strasbourg de 1988 à 1992.
Ayant obtenu mon CAPES d’Arts Plastiques, j’enseigne au Lycée Jeanne d’Arc à Mulhouse depuis 1994.
Je suis père de Titouan (en 2006) et Coline (en 2007)

Parallèlement j’ai une activité de peintre depuis mes études. Mon regard se porte sur les paysages, la nature, les voyages…
Les prémisses montrent des espaces ouverts vers l’extérieur de la toile. Le support recouvert d’ocre, de limaille, de cendre, est parcouru de chemins sans fin se croisant et de traces aléatoires sur lesquelles je fixe de signes (fragments de bois, coquilles d’escargots,…) présents dans mon travail depuis l’origine.
Petit à petit les motifs ont évolué et la présence animale puis humaine est devenue prégnante.
Enfouis sous les couches de sable, de végétaux et de peinture, des visages et des bouts de carte apparaissent par endroits, comme des fragments du monde qui cherchent à s’harmoniser.
Cheminer nous pousse à éprouver le cadre et la frontière. Nos frontières s’ouvrent avec les formes et les couleurs dans l’inachevé de la peinture. Ainsi, sur le fil de la rencontre, nos pensées elles-mêmes prennent formes dans ce moment et ce mouvement de la balade.

Mon travail actuel consiste à interpréter des « planches » de sciences naturelles anciennes (insectes, plantes, animaux,…). Je les reproduis sur des supports qui sont des couches d’affiches arrachées. Ces supports me permettent de donner une identité plastique à mes images en déchirant, ajoutant, collant, peignant les motifs. Je les gratte pour accentuer les stigmates du temps.
Ces images ainsi obtenues disent la diversité, la fragilité et la beauté d’une nature en train de disparaître mais aussi la nécessité d’en entretenir et d’en propager la mémoire.

Claude Gagean

“j’aime la peinture parce que c’est un art silencieux” / “j’aime la peinture parce que c’est un art solitaire”.
L’artiste définit la peinture comme «
quelque chose jouant sans cesse entre matérialité et virtualité, entre présence et figuration, refusant toujours de basculer définitivement dans l’une ou l’autre. Avec cependant une inclinaison (coupable ?) plus forte vers l’objet, un goût pour l’immédiateté et seulement une éventuelle suggestion de représentation, toujours avec le plus d’ambiguïté possible. ».
CLaude Geagean invite Suzanne Gagean qui présentera des patchworks.

Christoph Goettel

Christoph Göttel, born in St.Wendel, Germany.
1986–1990 Art/Graphic-Design study Artschool FKS in Stuttgart (Germany).
Lives and works since 1990 in Basel/Switzerland

Paul Béranger

De la peinture par le collage
« Plutôt peindre que parler. Se mettre à l’écart, laisser le silence s’installer, les couleurs tomber au fond, la composition s’établir, la lumière transparaître sous le papier qui la voile et la dévoile en même temps. Puis reprendre le même format et avec le pinceau dans le geste indéfiniment repris de la main, faire monter les couleurs, apparaître une autre lumière. Enfin, côte à côte chercher l’accord, établir des continuités, augmenter les dissonances, jusqu’à un être commun naisse de l’unité si longtemps recherchée de deux individus, de matière et de gestuelle différente.
La peinture longuement travaillée, couche après couche, vague après vague recouverte, découverte enfin comme une terre promise qui nous attendait, si proche. Jour après jour, bêché, gratté, aplani, ensemencé, l’atelier est un jardin où poussent les couleurs : rien à identifier, cataloguer ou classer (ce n’est pas de la botanique mais de la peinture), seulement s’asseoir, prendre le temps, attendre que les brumes se lèvent, s’émerveiller pour rien, comme un enfant qui joue, contempler la présence amicale du monde, comme un jardinier son jardin.

A mesure que le silence s’approfondit peut monter la lumière. S’il arrive à rejoindre les hautes intensités, un regard incisif la découvre, pénétrant tout comme un souffle. Ce n’est pas en enlevant la matière qu’on l’atteind mais en la travaillant : faire sortir la lumière du papier et aussi de soi, de la matière humaine, que la main illumine le pinceau avec une infinie délicatesse. La peinture doit se faire transparente pour laisser la lumière passer, légère, aérienne, fragile.

Patiemment Paul fait du papier de soi, dispense discrètement sa lumière en silence, délicatement nous invite à regarder au-dedans, accepter la fragilité, ne pas avoir peur de s’effacer, accéder à la vraie douceur qui est la seule force, effleurer un instant l’impossible sérénité. La lumière ne vient pas sur les choses et les êtres mais les illuminent.
Sa Peinture vous fera du bien, vous remplia de sérénité, si vous lui laissez le temps de venir jusqu’à vous, vous respirerez mieux.
Texte d’Emmanuel Esteve (Galerie 26, rue St jean 69005 Lyon)

Collectif Cent Cibles

Le collectif Cent Cibles se compose de trois artistes et intervenantes plasticiennes :
Sarah Monnier, Delphine Gatinois et Noémie Flageul.
Les 3 plasticiennes de Cent Cibles développent des pratiques artistiques qui leurs sont
propres : photographie, sculpture, écriture, image imprimée et vidéo. Leur rencontre, au C.F.P.I * en 2011,
les amène à mettre en commun leurs réflexions. Ensemble, elles cherchent à tisser des liens entre une
démarche artistique, une recherche esthétique et des ateliers proposés à des publics variés.
En restant itinérant, le collectif souhaite élargir les échanges et les projets, à la ville comme à la campagne,
en France comme à l’étranger afin de favoriser un partage culturel concret. Le Collectif s’engage dans
différents domaines : interventions en milieux scolaire et dans le tissu associatif, proposition d’ateliers dans
des quartiers en manque de
sensibilisation artistique,
proposition d’expositions,
recherche esthétiques et théoriques.

jérôme Peyrat

Jérôme PEYRAT est illustrateur, peintre depuis 2000, il a réalisé plus de 30 livres, principalement dans l’édition jeunesse ( Editions Ricochet, Talents hauts, points de suspension, Hatier, La Martinière…etc ).

Nathacha Art

Il consiste à récupérer un maximum de choses. J’ai été élevé par une famille cosmopolite, parents divorcée donc on récupère un maximum car ma mère ne roulait pas sur l’or, et si je voulais peindre il fallait que je me débrouille pour trouver mon matériel, et pas de gaspillage.
J’aime les marché aux puces, ou je récupère de tout, et donc je fais, je peins, je forme, sur ce que je trouve, les gens ou je vis le savent et me donnent souvent du tissus ou autre pour mon art.
Je travaille pour mettre un maximum de sens en émoi la vue puis le toucher et sur certain travaux l’odorat, car je fabrique moi-même en général mes toiles que je met sur chassis, et j’aime que mes toiles sentent mais peu de personnes le remarque, mes sculptures sont fabriquer de la même manière.