Les ateliers de Motoco seront ouverts uniquement les 24 et 25 mai.
Nous vous remercions de votre compréhension, et nous réjouissons de vous retrouver lors de ce premier week-end des Ateliers Ouverts.
Nous vous remercions de votre compréhension, et nous réjouissons de vous retrouver lors de ce premier week-end des Ateliers Ouverts.
Occupée par un travail alimentaire d’infographie, je ne dispose pas d’un temps idéal, mais dès que je le peux, je me libère des pixels, pour un univers sans contrainte tel que la peinture, la céramique, les pochoirs nocturnes divers et variés, (que j’ai un peu abondonnés, parce qu’il faut courir vite …. :). Je vais là où mon imagination me porte, lorsqu’une idée jaillit, avant qu’elle ne se concrétise, d’autres déjà se bousculent, stockées dans ma tête ébouriffée ! J’aime les oppositions, les contradictions, l’humour et la fantaisie, les couleurs, la terre, le clair obscur … ce qui dérange, qui déplait … Plutot discrète sur mes activités, je sort timidement de l’armoire grincante à l’odeur de naphtaline, pour dévoiler mes travaux à l’occasion des Ateliers Ouverts, un peu comme un grand nettoyage de printemps.
En tant qu’artiste, designer, ou plutôt chercheuse, je questionne la terre sous plusieurs angles. Je l’explore d’abord comme écosystème, en étudiant les liens entre les êtres vivants et notre relation avec eux. Je l’observe ensuite comme ressource, extraite du sol par différents procédés. Enfin, j’expérimente ses propriétés, tant en céramique qu’en terre crue. Je porte une attention particulière à l’origine des matières que j’utilise : terres de cueillette, terres recyclées… Mais mon regard se porte aussi sur leur transformation par la cuisson. J’expérimente la terre crue, les cuissons à basse température ou au feu de bois, avec l’ambition d’inscrire l’objet dans un cycle naturel. La démarche que j’emploie vise à protéger et respecter les non-humains de notre écosystème. Je cherche à être le plus consciente possible de l’impact de mon oeuvre sur le non-humain. Durant mes études, la matière de la terre a été un prétexte pour parler de mouvements géologiques, de roches, de minéraux, de jardin, de végétaux, de forêts, d’eau, de climat, d’animaux, d’insectes, d’humains, et de manière plus générale, de notre rapport à la Terre. En parallèle de mes recherches, j’anime des ateliers et stages de dessin, peinture et céramique, ouverts à tous les âges. J’accompagne enfants, ados et adultes dans l’exploration des techniques de représentation, l’expérimentation des outils de dessin et la découverte de la matière. Mon objectif est de leur offrir un espace d’apprentissage et de liberté, où ils peuvent développer leur regard, affiner leur geste et laisser libre cours à leur créativité.
C’est enfant que j’ai découvert la terre, quand nous vidions les étangs du Sundgau. Terre si lisse entre mes mains, si noire, texture parfaite. Cinquante ans après elle me délivre toujours sa profondeur. Il y a 20 ans, j’ai décidé de faire des bronzes et des aluminiums à partir de mes terres. Ces matériaux nobles donnent vie à la forme. Les regards qui se posent sur mon travail m’emplissent toujours de bonheur. C’est ainsi que j’ai choisi le thème de LA JOIE pour cette année.
Diplômée des Beaux arts, je suis sensible à mon environnement, aux couleurs, aux lumières et aux matières qui m’entourent depuis mon enfance. Curieuse des autres, curieuse des richesses naturelles et culturelles de ce monde que j’aime sillonner. je m’inspire de ces rencontres et découvertes dans l’expression de mon art. J’aime naviguer entre design graphique et d’objet, entre peinture et sculpture. Je suis Artiste Designer depuis 35 ans particulièrement spécialisée dans la conception de mobiliers urbains et fontaines en béton. J’ai eu le plaisir de travailler en collaboration avec des fabricants de produits béton tel que Henrich et Boch, Kronimus ou Oesterlé Mobilier Urbain et réalisé avec eux des gammes de mobiliers ou des projets d’aménagements sur mesures. Depuis 4 ans, je suis retournée à mes premiers amours la sculpture, et la peinture ou l’aquarelle. J’aime associer différentes matières comme la céramique, le béton, le verre ou la lumière, l’acrylique, l’huile … je sublime la femme. Je capture sa vie ses mouvements ses rencontres ses émotions sa coquetterie.Expositions Septembre 2021 : Marché des Potiers Kaysersberg Mars 2022 : 7 ème grande exposition internationale des Beaux Arts de Neuf Brisach (sculptures en céramiques/béton) Juin 2022 : Festival international d’art « Nature et culture » Ottmarsheim. (sculptures en céramiques) Juin/Août 2022 : Rue des Arts à Barr. Novembre 2022 : 17 ème Salon Amarin d’art contemporain à St Amarin. (sculptures en céramiques) 1er Prix Amarin de Bronze Mars 2023 : 8 ème grande exposition internationale des Beaux Arts de Neuf Brisach (sculptures en céramiques/peintures) Juin & juillet 2023 : Biennale de la porte de France à Colmar et St Louis (sculptures en céramiques/peintures) Septembre 2023 : Exposition Trinat Chalampé (sculptures en céramiques/peintures) Novembre 2023 : 18 ème Salon Amarin d’art contemporain à St Amarin. (sculptures en céramiques) Février 2024 : Exposition LIEBE Galerie Kunst-unter-Uns Mars 2023 : 9 ème grande exposition internationale des Beaux Arts de Neuf Brisach (sculptures en céramiques/peintures Exposition FRAUEN Galerie Kunst-unter-Uns Mai 2024 : Exposition NATUR Galerie Kunst-unter-Uns Juin 2024 : Exposition FRAUEN Galerie Kunst-unter-Uns Die KUNST Octobre 2024 : Salon Arts Zillisheim Janvier 2025 : Le chevalet d’or Cernay
2022 03 24 Le travail Faire une sculpture première Pas primitive mais première. Qui aurait pu se faire avant la symbolisation des signes. Pas d’idée, pas de symbole. Une sculpture abstraite et pourtant ambiguë qui ferait penser à… Une sculpture qui parlerait de la sculpture, des sculptures. Faite comme je fais les dessins. Le simple fait de poser l’encre sur le papier, c’est déjà le dessin. Le simple fait de manipuler la terre, c’est déjà la sculpture. Comme le feraient les enfants et pourtant ailleurs aussi. Ailleurs que dans l’enfance. Dans un monde simplifié au simple fait de faire. Le monde de l’intuition qui me pousse à mettre en forme les images qui surviennent sourdement au moment même où je travaille. Je fais pour penser. Faire pensée. Je m’appuis sur le travail produit ou en train de se faire pour construire mon histoire. Animé par la force des matériaux. Regardant comment ils apparaissent et comment naissent entre eux des relations intimes. Des fusions, des guerres sans merci. Je les rapproche c’est tout. Je les mène en relation avec moi, avec mes mains. Ma peau, ma tête aussi. Un son naît du pot que je construis. Un son comme une échographie au cœur du pot. Issu du pincement régulier, le geste répété. Un son qui perdure dans l’atelier et qui accroche la forme à mes oreilles. Le corps entier est attentif, tendu, concentré sur la fabrication. Je regarde. Comment la terre rencontre mes mains et comment la forme rencontre mes yeux et mes oreilles. La cuisson, c’est autre chose, c’est une affaire de temps : changer le temps de la terre. Ralentir. Changer le temps de mon regard. Rien ne se fait sans ce ralentissement général. Il faut le temps que les choses naissent, qu’elles apparaissent au monde, qu’elles m’apparaissent. Il me faut ce temps de faire pour entrevoir ce que je suis. Et tous les jours refaire. Inlassablement. Sans compter, ni le temps ni l’énergie. Refaire pour voir, enfin. Voir les traits et les espaces du dessin, voir les masses et les couleurs de la sculpture. Voir l’humanité du pot.
Je travaille la terre. Ma pratique est centrée sur la production de pièces au tour. Je collabore avec des cuisinier-es, des artisan-es, des artistes. Je crée des objets fonctionnels et artisanaux. Chaque pièce a été pensée pour un usage, est le résultat d’un dialogue entre Humain, Matière et Possible. La fonctionnalité, l’émotion, la beauté sont révélées par la forme de l’objet et par l’émail qui le couvre. Je fais des recherches autour des émaux de cendre et matières naturelles.
Ma démarche artistique se partage entre la peinture et la sculpture. La trame de mon travail se construit à partir de nombreux croquis, esquisses et aquarelles que je fais lors de mes voyages, de mes observations. En peinture, j’affectionne surtout la peinture à l’huile, elle me permet de me rapprocher au mieux des transparences et des subtilités de l’aquarelle. En parallèle et en complément de la peinture, je me suis spécialisée en sculpture, technique du modelage. Mes sujets de prédilection sont le corps humain, les bustes, les expressions du visage. Ce sont des sculptures en faïence blanche, patinées. En complément de ces deux axes, peinture et sculpture, je fais des travaux d’illustration ainsi que de la céramique : trait d’union entre la peinture et la sculpture.
Lidwine Lavergne est une illustratrice-céramiste installée à Strasbourg, et dont le travail est un savoureux mélange des univers manga, punk et arts premiers.
Oscillant entre le papier et la céramique, le figuratif et l’abstraction, le travail de Nadège prend la forme d’éditions, de tasses ou encore de petits collages carrés. Diplômée de l’École Supérieure d’Art d’Épinal en 2022, elle s’installe à Strasbourg en tant que plasticienne et auteure. Fin 2024, elle pose ses kilos de papiers découpés dans le grand espace collectif de la Maison Rose. Elle s’y bricole un petit atelier pour y développer sa pratique d’artiste. À la recherche d’une poésie de la vie, ses créations joyeuses visent à apporter de petits éclats de douceur dans le quotidien. En côtoyant son travail, vous déambulerez dans un jardin habité et observerez une nuit étoilée. Vous risquez de croiser deux-trois animaux, quelques absurdités et surtout une magie colorée.