Parallèlement à mon travail professionnel (publicité, reportages, édition) et mes recherches théoriques, je développe un travail artistique personnel aussi bien en argentique qu’en numérique, utilisant depuis les appareils rudimentaires (sténopés, Holga, fotografia povera) jusqu’à la chambre 20×25. Refusant de me laisser enfermer dans une « manière », j’expérimente en permanence, passant de la photo de studio à la photographie sociale, du portrait au nu et au paysage. En collaboration avec l’illustrateur Christian Voltz, je travaille à la réalisation de livres pour enfants (une trentaine de livres parus). J’aime travailler en équipe avec Germain Roesz, Bruno de Chènerilles, Hervé Cellier, le collectif Chambre à Part, Peter Greenaway, …
Je suis créatrice de costume pour l’opéra et le théatre, et professeur de costume á l’accadémie de beaux arts á Stuttgart en Allemagne en section scénographie et costume.
Je travaille dans tous les maisons d’opéra en Europe comme la Scala de Milan, le festival de Glydnebourne, le Théatre du Chatelet, le festival d’Aix en Provence etc. etc.
Mon travail á l’atelier á Zone d’art est principalement le dessin, la préparations des maquettes de costume et mon travail de recherche dans l’histoire de la mode et du costume.
Caroline Steinbach présente un univers en noir et blanc, où la pierre noire caresse le papier sculptant des formes organiques à la limite de l’abstraction. Ses œuvres évoquent une fusion entre le monde végétal et des références anatomiques, jouant ainsi sur la dualité des formes et des significations. Dans cet espace où la lumière dialogue avec l’ombre, le clair-obscur modèle les volumes avec une douceur subtile. La composition, le grain du papier, les transitions veloutées suggèrent une dimension symbolique profonde. L’ambiguïté des formes invite à une lecture plus intime et suggestive. Les « Fleurs » aux formes féminines et sensuelles, sont des allégories de la féminité, rapellant les œuvres Georgia O’Keeffe. Le trait épuré, les lignes nettes et fluides suggérent une approche symbolique et minimaliste. D’autres dessins aux formes biomorphiques, interrogent notre perception du corps. À travers un jeu de formes organiques et ambiguës, ils explorent la porosité des genres, brouillant ainsi les catégorisations du féminin et du masculin. La juxtaposition des formes crée un dialogue entre intérieur et extérieur, ombre et lumière, masculin et féminin. Elles évoquent une dualité proche du travail sur le corps et la sexualité de Louise Bourgeois. Quant aux « Graines », elles apparaissent comme des métaphores de la genèse. Elles incarnent le potentiel de vie, le passage du temps et la transformation. Elle montrent l’origine et la puissance créatrice ainsi qu’un espace en latence où toute vie est en gestation. De la dormance à l’apparition, elles traduisent ce passage de l’invisible au visible, à la manière de Jean Dubuffet dans l’Art Brut ou encore de Wolfgang Laib, dont le Pollen of Hazelnut saisit l’essence de la matière vivante. Ainsi, par le biais de la pierre noire, Caroline Steinbach nous convie à une réflexion sur la conscience du corps et la poésie de la vie.
Ma production artistique s’alimente d’images issues d’archives privées pour la plupart. Communément appelées « images de famille », elles recèlent l’im-pénétrable entité d’une mémoire générationnelle, vecteur de récit, d’affabulation pour le regard qui tente de s’en saisir.
Ces images particulières m’engagent dans un processus artistique et poïétique qui cherche à exploiter pleinement leurs potentiels. S’engage alors un combat pour ces futures images oubliées. Je tente par mon travail de redonner à ces images, douées d’une fiction proche d’être révolues, un nouvel objet pour les maintenir à la vie. D’une mise en boîte en une dent, un mouchoir, une vidéo, une photographie, une parole, cela devient alors mon besoin de ré-inscrire l’image abîmée dans un nouveau support imagé, proposant ainsi des «images abymées ».
Mon travail plastique se charge de l’organisme esthétique et sémiotique de l’image de famille, et de l’organisme que je fabrique, vus comme transmission mais aussi altération de leurs signes. Il questionne son statut de représentation ainsi que ces outils narratifs et visuels. Ceux-ci théâtralisent le sens même de l’image. Ils fictionnalisent la perception même de l’image.
Partant de cette démarche, j’ai engagé une réflexion sur ce que la ré-inscription de l’image en de nouveaux supports imagés fait potentiellement gagner à celle-ci et des conséquences sur le regard.
L’oeuvre de Mina El Bakali traite d’un certain rapport aux corps et d’une interrogation sur la vie et sur la mort. « Le collage est pour moi une façon de détourner la réalité, de changer le sens et de raconter une autre histoire. Dans mes oeuvres, il y a une certaine angoisse, celle de notre époque, qui touche à la définition de l’humain. Mais il y a aussi de l’humour et un certain souci de dépassement. Des êtres hybrides, moitié homme, moitié animal, semblent être pris dans un processus de métamorphose…
Article Paris Normandie
Artiste Français, vivant à Strasbourg, Nicolas Schneider crée le plus souvent à partir de petits dessins fais dans la rue, dans des espaces d’attentes tel que les aéroports, dans les trains. Cette matière de base passe ainsi par un processus de mutation via Photoshop et par diverses manipulations numériques.
Grâce à différents filtres informatiques, il déconstruit ses dessins. La technique consiste à utiliser différents procédés numériques pour atteindre une image abstraite
Quand le dossier numérique est projeté sur le papier, la matière de base a effectivement disparu en donnant une image inintelligible, laissant juste le spectre du dessin d’origine, Nicolas Schneider réalise alors minutieusement l’image à l’aquarelle.
Quand on parle d’aquarelle, on parle d’eau, de peinture à l’eau
Le phénomène de dilution matérialise le flottement, l’effondrement, la dislocation de l’image projetée. Il y a inondation, souvent “dégât des eaux ! “
Mais cette liquéfaction rivalise avec la palette monochrome de NS.
née en 1982 à Téhéran, vie et travaille à Strasbourg
La technique de gravure que j’utilise en majorité est la linogravure, qui génère un contraste élevé, un point que j’apprécie beaucoup. Ce que j’aime tout particulièrement dans la gravure est le fait qu’elle requiert une certaine patience : avant de voir un résultat final, il faut un travail de recherche, de dessin, de sculpture et d’impression.
Au cours de ma pratique, une évolution a eu lieu vis-à-vis de la couleur : longtemps, les gravures ont été imprimées exclusivement en noir, alors que la couleur, depuis quelques années, s’est immiscée dans mes travaux. On obtient un univers plus coloré, mais chaque rendu, isolé, reste tout de même relativement sobre.
Mes thèmes de travail sont souvent liés à mes voyages, au monde qui m’entoure de façon proche et à l’enfance. Ce dernier thème s’accentue depuis quelques années, notamment dans la série qui est en cours : la Langue des Signes Française initiée aux enfants.