Je peins des souvenirs et grave la mémoire des lieux. Mon travail s’attache à raconter des espaces emblématiques, porteurs d’histoires, où l’intime rejoint l’universel. Je cherche à donner forme aux récits, à ces fragments du passé qui nous habitent et façonnent notre perception du monde. Dans mon atelier au Séchoir, mes oeuvres traduisent cette quête : celle de dire l’instant, le lieu, l’histoire. Chaque image devient un passage entre le réel et la mémoire, du mythe personnel aux mythes plus universels. À chacun sa narration.
Portée depuis 2009 par l’association Eponyme, Radio Eponyme, webradio des musiques live à Mulhouse, se développe et installe aujourd’hui son RadioLab’ au sein du Séchoir, nouveau lieu de la création contemporaine à Mulhouse. La radio s’essaye désormais aux créations sonores et autres expérimentations radiophoniques.
Accessible habituellement sur internet 24/7, la Radio Eponyme s’écoute via son site internet (www.radioeponyme.com), l’application TuneIn et sur certaines box également.
Mes peintures sont des allégories, des récits visuels où chaque action dépasse son sens apparent pour ouvrir la voie à des interprétations multiples. Afin de guider cette exploration, autant pour moi que pour le spectateur, j’associe souvent à mes œuvres des titres révélateurs ou évocateurs. Ces titres naissent une fois le travail achevé, à l’instant où le sens de ce que j’ai voulu exprimer me devient clair. Ils traduisent des sentiments complexes, une mise en forme picturale d’émotions parfois indicibles.
Les ateliers de Motoco seront ouverts uniquement les 24 et 25 mai.
Nous vous remercions de votre compréhension, et nous réjouissons de vous retrouver lors de ce second week-end des Ateliers Ouverts.
Artiste plasticien protéiforme et vidéaste , l’originalité de son travail réside dans l’utilisation de techniques mixtes alliant peinture, dessin, installation et vidéo.
Sensible à l’aspect écologique, il interprète et interroge la société consumériste, en utilisant et recyclant des matériaux collectés autour de son atelier situé dans un hameau des Vosges du Nord.
Questionnant l’humanité dans son fonctionnement, sa recherche de sens, sa quête spirituelle, ses œuvres font écho aux différents attentats terroristes, à la violence environnementale et religieuse.
JM BOUTIILER, installé à Reitwiller près de Strasbourg, poursuit une production artistique depuis 1985.
Fait de tôle de carrosserie détournée de sa fonction première, le mobilier de JM BOUTILLIER oscille entre Alien et Louis Philippe. Formes physiques, découpes dynamiques, ces objets fonctionnels aux arêtes vives se découpent dans l’espace et imposent leur énergie. Ce mobilier à l’aspect irréductible accueille et englobe le corps avec aise. Canapés exubérants et fauteuils lucifériens associent confort et Rock and Roll. Grâce à l’impression numérique et le trompe l’œil, JM BOUTIILER revisite également le mobilier, toujours dans la veine industrielle.
Plasticienne développant une création pluridisciplinaire.
Ses objets scéniques traduisent son intérêt pour l’assemblage (de vidéo, danse, costumes-objets, musique, texte) et la liberté qui en découle. Dans cette « intermédialité », elle oeuvre seule ou à plusieurs. SV. se consacre actuellement plus particulièrement au dessin et à la vidéo.
Après avoir développé un travail marqué par un héritage pictural fort revisitant les effets dramatiques de la grisaille, du clair obscur et de l’empâtement, Mathieu Boisadan, artiste autodidacte, développe un style plus libre dans son approche des sujets et de la composition. Sa démarche procède d’un double désir de confronter sa réalité à celle de l’histoire de la peinture. Son intérêt pour l’histoire contemporaine lui fait construire d’étonnantes visions où la violence des conflits ukrainiens, dont il extrait les clichés dans la presse, est contrebalancée par un traitement chromatique doux, exempt de « couleur locale ». Des réminiscences de ses fréquents voyages en Europe Centrale et de la peinture russe du 19e siècle découverte à Moscou – celle de Mikaïl Nesterov lui donnant envie d’éclaircir sa palette – nourrissent ses œuvres les plus récentes. En multipliant les sources d’inspiration, Mathieu Boisadan décrit une trajectoire à la fois documentée et imaginaire qui ouvre sur des mondes à la tonalité onirique.
Texte de Marguerite Pilven à l’occasion de l’exposition PAINTERS, Galerie Patricia Dorfmann
Plasticien photographe :
Photographie et installations
Photographie argentique moyen format (6×6) et grand format (4’x5′ et 8’x10′ – resp. 10×12,5cm et 20x25cm)
Tirages palladium, argentiques et impression numériques
Techniques photographiques alternatives : Tirages au palladium, Trichromie directe, Sténopés
Thèmes abordés : Autour de l’absence, Paysage, Nature, Forêt, Architecture, Industrie, Portrait . . .
Installations et prises de sons
Travaux présentés :
01 – Trichromies
Travail autour du paysage et de l’imaginaire. Avec l’absence en toile de fond.
Ensemble d’images couleur reconstituées à partir de films négatifs noir et blanc – trichromies directes. Installation sonore.
Travail photographique couleur réalisé en moyen et grand format.
Je mets en place une représentation novatrice, la méthode employée me permettant de mettre en évidence les espaces spatio-temporels relatifs construits grâce à de subtiles décalages de couleurs.
Travail initié automne 2013 qui se poursuivre au fil des saisons et des années.
02 – Palladium
Série de tirages photographiques noir et blanc. Tirages au palladium.
La pratique du tirage au palladium me permet d’exprimer des nuances et des profondeurs de gris inégalées dans mes photographies. Les images sont subtiles et présentent une grande finesse de détails. Il s’en dégage une grande douceur et une poésie qui conduisent à la réflexion.
Les tirages sont réalisés par contact, l’émulsion sensible étant appliquée manuellement sur la papier avant insolation aux U.V. L’image a donc la dimension de du négatif : l’emploi du grand format pour les prises de vues prend ici tout son sens.
Chaque tirage est unique dans sa série.