Emmanuelle Jenny

A la recherche de nouvelles confrontations entre objets, images, matières et espaces, mon travail propose une remise en question permanente de ce qui détermine l’individu et l’environnement dans lequel il s’inscrit, en manipulant l’ambiguïté et le paradoxe.
À partir d’une réflexion née autour de la banalité, mon travail s’articule autour du rapport au temps, à la façon de vivre dans la société et à la consommation d’objets devenus ordinaires par accumulation mais également à la notion d’identité. En ce sens mes recherches expérimentales intègrent les attendus d’une démarche artistique.
Mes différents déplacements à l’étranger nourrissent et construisent mon travail.

Yolaine Gettlife

 elle développe un travail où se croise le mouvement, l’image numérique et les arts plastiques. Elle met le corps au cœur de nos interrogations, comme une identité à reconstruire, à réinvestir. Le corps lui sert de support, de matériau, ou de symbole. Son intérêt se porte sur lʼexpérience, lʼutilisation de lʼespace comme outil, les réactions sensorielles avec toutes les connexions du geste. Le mouvement est une expérience fondamentale de lʼexistence. En quelque sorte un discours sur lʼêtre, un lieu dʼéchange de lʼhomme avec lui-même, avec les autres et son environnement, finalement un espace du regard.

Pierre Fraenkel

Pierre Fraenkel est un artiste protéiforme qui organise ses recherches actuelles sur
la culture identitaire Mulhousienne autour du textile.
En réalisant des projections sauvage de motif textile du début du siècle ( collection M.Lerdung)  sur
l’ensemble du bassin agricole Haut-Rhinois,  ex; silo à grains.
Au delà du motif il questionne le passé industriel Mulhousien à travers des sculptures et des masques monstrueux conçu
avec des matériaux de cette même industrie.
Parallèlement il est co-fondateur, avec Anne Boisson de Fonvent, des « ITAÏPU », formation d’intervention
qui questionne la pandémie ( depuis son apparition ), à travers des collages dans l’espace urbain Mulhousien.
travail visible sur le    #lesitaipu  sur instagram

Ephelide

Après une formation aux Métiers de la Mode, Julie Camille décide de créer Ephélide qui naît de sa passion pour le travail du cuir. C’est dans son Atelier à Mulhouse, que la magie opère… Etiré, coupé, cousu, le cuir se transforme et le sac apparaît. Maroquinière attentive, elle est à l’écoute de vos envies pour la réalisation de modèles uniques qui voient le jour avec vous et pour vous. Les accessoires Ephélide témoignent d’une belle imagination et d’un goût certain pour l’Artisanat d’Art.

Éric Auvray

AUVRAY-CARTON, fondé en 2012, est un atelier de création et conception de mobilier en carton. Fauteuil, table, chiffonnier, commode, chevet, guéridon, étagère, coffre, urne, etc … Des tiroirs, des niches, des portes droites, arrondies, tordues, … la création est sans limite. Le matériau utilisé est du carton de récupération, la fabrication est affaire de patience et minutie et de différentes techniques selon l’objet à réaliser. La décoration va essentiellement dépendre des goûts et de l’inspiration du moment mais peut aussi se confondre avec un intérieur abouti.
Le travail est soigné, réalisé à la commande selon les désirs de chacun et les contraintes de fabrication. L’atelier accueille aussi des élèves qui veulent s’initier ou se perfectionner lors de stages personnalisés

Les Artchimistes

Une quinzaine d’artistes mulhousiens faisant partie du Groupe 250 à Motoco.

Depuis 2011, l’association « les Artchimistes » a pour but de promouvoir l’art sous toutes ses formes : peinture, sculpture, photographie, graphisme, illustration, théâtre, dessin …

Les relations interculturelles et interdisciplinaires sont les éléments fondateurs de l’association

Horace Lundd

« Ce travail s’ancre résolument dans certains des enjeux les plus actuels tramant le champ de la création contemporaine, qu’il s’agisse d’une dimension postmédia assumée et réfléchie, articulant en un dispositif immersif des stratégies plastiques propres à l’installation, la vidéo, la performance ou encore à la scénographie, mais aussi en tissant un dialogue subtil avec nombres d’artistes actuels réinvestissant à nouveaux frais la question de la narration dans l’art contemporain. Enfin, son travail se fonde aussi sur une sorte de mise en scène de la construction sociale du genre en investissant des stratégies de neutralisation ou de sur-visibilité de nature à saper les assignations identitaires binaires héritées des schèmes cognitifs propres à la domination masculine. L’exposition comme espace pour un régime de regard émancipé des comportements routiniers et ouverts aux expérimentations esthétiques et sociales recoupe le territoire qu’Horace Lundd s’efforce d’explorer. »
Cyrille Bret.

Alain Villa

Il m’est souvent demandé :« Comment je fais » à quoi c’est du, comment je vois ça, mes connaissances techniques et scientifiques, et culturelles, ai-je de l’intuition…Je reviens sur ce que je nommerais l’éclatement des valeurs parallèles : confronté à un risque de marginalisation, mes activités photographiques, poétiques et plastiques, utilisées comme support et matière première, deviennent à la fois plus ténues et plus essentielles. Le viatique devient vital, journal. La photo, outil analogue à un carnet d’esquisse se trouve nantie d’une existence indépendante, certes toujours en question, souvent à la limite de l’utilité et du geste gratuit et si l’Art pose, pour moi, la question de la métamorphose, naît la crainte de l’œuvre qui comme l’ombre portée de l’artiste se matérialise, prends plus d’importance et met en abîme l’individu, l’artiste lui-même. Chacun son Bardo, espace entre le chaos et le désir d’ordre, représentation plus ou poins fragmentaire d’un microcosme et le témoignage d’un regard. À cela vient se conjuguer la revendication, cependant pas toujours indispensable, de la recherche d’interactivité des thèmes, susciter la réflexion du lecteur-spectateur et de l’acquéreur en renforçant la valeur narrative de l’image par juxtaposition des composants ; dialogue fond/forme.