
Type : permanent


Bettina Walter
Je suis créatrice de costume pour l’opéra et le théatre, et professeur de costume á l’accadémie de beaux arts á Stuttgart en Allemagne en section scénographie et costume.
Je travaille dans tous les maisons d’opéra en Europe comme la Scala de Milan, le festival de Glydnebourne, le Théatre du Chatelet, le festival d’Aix en Provence etc. etc.
Mon travail á l’atelier á Zone d’art est principalement le dessin, la préparations des maquettes de costume et mon travail de recherche dans l’histoire de la mode et du costume.
Caroline Steinbach
La recherche de Caroline Steinbach s’articule autour de deux notions : le vide et le plein.
La peinture est constituée d’un fourmillement plus ou moins dense d’écritures abstraites.
Les portraits apparaissent d’une lointaine mémoire à la manière d’anciennes créatures sorties du magma.
Les cosmos rassemblent les terres et les ciels.
Les passages montrent des portes, fentes, ouvertures de matière dans la terre.
Les horizons sont des ouvertures entre ciel et terre.
Influences :
– Art chinois traditionnel, calligraphie
– Expressionnisme abstrait (Sam Francis, Rothko, Tobey, Pollock, Mitchell)
– Impressionnisme (Monet), Pointillisme (Seurat)

Jeremy Couvez
Ma production artistique s’alimente d’images issues d’archives privées pour la plupart. Communément appelées « images de famille », elles recèlent l’im-pénétrable entité d’une mémoire générationnelle, vecteur de récit, d’affabulation pour le regard qui tente de s’en saisir.
Ces images particulières m’engagent dans un processus artistique et poïétique qui cherche à exploiter pleinement leurs potentiels. S’engage alors un combat pour ces futures images oubliées. Je tente par mon travail de redonner à ces images, douées d’une fiction proche d’être révolues, un nouvel objet pour les maintenir à la vie. D’une mise en boîte en une dent, un mouchoir, une vidéo, une photographie, une parole, cela devient alors mon besoin de ré-inscrire l’image abîmée dans un nouveau support imagé, proposant ainsi des «images abymées ».
Mon travail plastique se charge de l’organisme esthétique et sémiotique de l’image de famille, et de l’organisme que je fabrique, vus comme transmission mais aussi altération de leurs signes. Il questionne son statut de représentation ainsi que ces outils narratifs et visuels. Ceux-ci théâtralisent le sens même de l’image. Ils fictionnalisent la perception même de l’image.
Partant de cette démarche, j’ai engagé une réflexion sur ce que la ré-inscription de l’image en de nouveaux supports imagés fait potentiellement gagner à celle-ci et des conséquences sur le regard.

Mina el Bakali
L’oeuvre de Mina El Bakali traite d’un certain rapport aux corps et d’une interrogation sur la vie et sur la mort. « Le collage est pour moi une façon de détourner la réalité, de changer le sens et de raconter une autre histoire. Dans mes oeuvres, il y a une certaine angoisse, celle de notre époque, qui touche à la définition de l’humain. Mais il y a aussi de l’humour et un certain souci de dépassement. Des êtres hybrides, moitié homme, moitié animal, semblent être pris dans un processus de métamorphose…
Article Paris Normandie

Nicolas Schneider
Artiste Français, vivant à Strasbourg, Nicolas Schneider crée le plus souvent à partir de petits dessins fais dans la rue, dans des espaces d’attentes tel que les aéroports, dans les trains. Cette matière de base passe ainsi par un processus de mutation via Photoshop et par diverses manipulations numériques.
Grâce à différents filtres informatiques, il déconstruit ses dessins. La technique consiste à utiliser différents procédés numériques pour atteindre une image abstraite
Quand le dossier numérique est projeté sur le papier, la matière de base a effectivement disparu en donnant une image inintelligible, laissant juste le spectre du dessin d’origine, Nicolas Schneider réalise alors minutieusement l’image à l’aquarelle.
Quand on parle d’aquarelle, on parle d’eau, de peinture à l’eau
Le phénomène de dilution matérialise le flottement, l’effondrement, la dislocation de l’image projetée. Il y a inondation, souvent “dégât des eaux ! “
Mais cette liquéfaction rivalise avec la palette monochrome de NS.

Haleh Zahedi
née en 1982 à Téhéran, vie et travaille à Strasbourg

Fabienne Delude

Natalia Kabiesz
La technique de gravure que j’utilise en majorité est la linogravure, qui génère un contraste élevé, un point que j’apprécie beaucoup. Ce que j’aime tout particulièrement dans la gravure est le fait qu’elle requiert une certaine patience : avant de voir un résultat final, il faut un travail de recherche, de dessin, de sculpture et d’impression.
Au cours de ma pratique, une évolution a eu lieu vis-à-vis de la couleur : longtemps, les gravures ont été imprimées exclusivement en noir, alors que la couleur, depuis quelques années, s’est immiscée dans mes travaux. On obtient un univers plus coloré, mais chaque rendu, isolé, reste tout de même relativement sobre.
Mes thèmes de travail sont souvent liés à mes voyages, au monde qui m’entoure de façon proche et à l’enfance. Ce dernier thème s’accentue depuis quelques années, notamment dans la série qui est en cours : la Langue des Signes Française initiée aux enfants.

Charlotte Aveline
Née en 1988, Charlotte Aveline vit et travaille entre Mulhouse et la vallée de Thann. Elle y concilie ses recherches artistiques personnelles et une activité d’impression textile, ses études en arts appliqués lui ayant insufflé le goût de la conception visuelle et du travail de la matière.
C’est lors de ces mêmes études qu’elle commence à concevoir le vêtement comme un élément de passage entre l’être intérieur et son environnement.
Au travers de différents médiums, il s’agit alors pour elle de son incorporation au monde par le corps, qu’elle perçoit avant tout comme une matière organique. Des sensations ainsi crées, naît l’idée de transformation qui prime sur la fonction.
Par la performance et l’écriture, Charlotte Aveline explore le geste comme moteur dominant la création et place la recherche de la forme textile avec un corps nouveau, dépouillé de ses chairs et vêtu par l’attente d’un renouveau. L’armure est au coeur de sa réflexion, c’est l’entrecroisement des fils de chaine et de trame d’un tissu et c’est aussi pour elle l’incarnation de chaque être.