Son travail est un perpétuel questionnement sur l’homme dans son environnement, son origine, sa finitude. C’est actuellement un projet, une réflexion sur la matérialité et la métaphysique du corps (essentiellement du corps féminin). Vision abstraite ou concrète, ce corps est toujours en confrontation visuelle et physique ainsi qu’en constante mutation. Il évolue dans cet univers où tout se conjugue au passé-présent- futur. Toujours abordé avec infiniment de respect, le bois est sa matière de prédilection. Bois durs, bois précieux, bois sublimés. Inlassablement elle sculpte, ponce, jusqu’à faire révéler aux essences leur mystère et leur sensualité…
Mon travail artistique a commencé par l’écriture. Depuis presque toujours j’écris tout ce qui me passe par la tête, et plus particulièrement mes rêves. Des centaines de rêves m’ont guidée vers l’univers du dessin. J’ai trouvé dans le Livre Rouge de C.G. Jung une source d’inspiration et une invitation à explorer ma propre activité artistique et à donner forme à mes songes. Ce dialogue entre rêve, trait et ligne est devenu un rituel. Mes dessins naissent d’un geste instinctif, parfois impulsif. La fascination du trait, l’acte même de le tracer est un élan vital et à l’origine de mes Cahiers et Mandalas. Qu’ils soient des enchevêtrements de lettres ou de courbes, ils traduisent un besoin de structurer et donner forme à ma pensée. Ce geste d’écrire, de tracer des lignes, de former des lettres me permet de canaliser une énergie intérieure et de lui donner une forme. Certaines créations s’étendent sur de grandes surfaces et d’autres sur des bouts de papier. Avec le temps j’ai ressenti le besoin d’explorer différemment l’espace. Inspirée par Cy Twombly, Anselm Kiefer, Fabienne Verdier j’essaie des formats plus grands où le geste prend une autre dimension. Mais je reste fidèle à mes outils préférés: plume, pastel, graphite sur papier.
Déambulations, cueillette sauvage de plantes tinctoriales, vieux draps de lin, laine et fils de couleurs brodés. Se pencher sur les corps verts des plantes, les imprimer les révéler, les fixer. Interpréter leurs esprits et percer au fil de soie leur réalité invisible. Créations textiles élaborées à base de teintures naturelles.
Le travail de Lea Stosskopfse distingue par une approche pluridisciplinaire mêlant peinture, sculpture et textile. Elle privilégie la peinture à l’huile sur bois, une technique traditionnelle proche de l’artisanat qui noue un lien avec ses influences médiévales et antiques. Originellement animée par le désir d’exhumer son héritage meurtri par la guerre et l’exil, Lea Stosskopfexplore dans ses travaux les folklores alsaciens et slaves. Ces recherches se sont, au fil du temps, élargies à l’Europe dans sa globalité. Fascinée par les récits mythologiques et les croyances anciennes, elle puise dans ces traditions un vocabulaire visuel riche, peuplé de figures anthropomorphes et d’éléments symboliques évoquant des rites oubliés et des légendes ancestrales. À travers ses travaux, elle cherche à raviver ces imaginaires en leur insufflant une symbolique contemporaine, interrogeant ainsi la transmission et l’évolution des croyances et symboliques à travers les âges. De la représentation à la création d’objets, la multiplicité des formes de ses travaux densifie cet univers visuellement inspiré de l’ère médiévale et de l’antiquité. Ces références historiques lui permettent d’aborder des discours engagés en résonance avec les croyances d’autrefois. Ces inspirations rejoignent également les influences littéraires de Lea Stosskopf, notamment la high fantasy, la poésie et la ballade médiévale, des genres qui réinterprètent sans cesse les codes du folklore pour les confronter à leurs contemporanéités.
La sculpture et la peinture sont mes domaines de prédilection. Pour les travaux de sculpture, j’utilise principalement la pierre et le bois, mais aussi le béton et le fer. La méthode de travail est souvent un processus de réduction, de pesée des formes les unes par rapport aux autres et de recherche de l’interaction entre la forme, le matériau et la surface. Les structures de surface jouent un rôle important. Les zones intermédiaires, les transitions et les références sont centrales. Tout au long du processus de travail, j’essaie de conserver une certaine ouverture et d’intégrer également des éléments inachevés, aléatoires et défectueux.
Diplômée des Beaux arts, je suis sensible à mon environnement, aux couleurs, aux lumières et aux matières qui m’entourent depuis mon enfance. Curieuse des autres, curieuse des richesses naturelles et culturelles de ce monde que j’aime sillonner. je m’inspire de ces rencontres et découvertes dans l’expression de mon art. J’aime naviguer entre design graphique et d’objet, entre peinture et sculpture. Je suis Artiste Designer depuis 35 ans particulièrement spécialisée dans la conception de mobiliers urbains et fontaines en béton. J’ai eu le plaisir de travailler en collaboration avec des fabricants de produits béton tel que Henrich et Boch, Kronimus ou Oesterlé Mobilier Urbain et réalisé avec eux des gammes de mobiliers ou des projets d’aménagements sur mesures. Depuis 4 ans, je suis retournée à mes premiers amours la sculpture, et la peinture ou l’aquarelle. J’aime associer différentes matières comme la céramique, le béton, le verre ou la lumière, l’acrylique, l’huile … je sublime la femme. Je capture sa vie ses mouvements ses rencontres ses émotions sa coquetterie.Expositions Septembre 2021 : Marché des Potiers Kaysersberg Mars 2022 : 7 ème grande exposition internationale des Beaux Arts de Neuf Brisach (sculptures en céramiques/béton) Juin 2022 : Festival international d’art « Nature et culture » Ottmarsheim. (sculptures en céramiques) Juin/Août 2022 : Rue des Arts à Barr. Novembre 2022 : 17 ème Salon Amarin d’art contemporain à St Amarin. (sculptures en céramiques) 1er Prix Amarin de Bronze Mars 2023 : 8 ème grande exposition internationale des Beaux Arts de Neuf Brisach (sculptures en céramiques/peintures) Juin & juillet 2023 : Biennale de la porte de France à Colmar et St Louis (sculptures en céramiques/peintures) Septembre 2023 : Exposition Trinat Chalampé (sculptures en céramiques/peintures) Novembre 2023 : 18 ème Salon Amarin d’art contemporain à St Amarin. (sculptures en céramiques) Février 2024 : Exposition LIEBE Galerie Kunst-unter-Uns Mars 2023 : 9 ème grande exposition internationale des Beaux Arts de Neuf Brisach (sculptures en céramiques/peintures Exposition FRAUEN Galerie Kunst-unter-Uns Mai 2024 : Exposition NATUR Galerie Kunst-unter-Uns Juin 2024 : Exposition FRAUEN Galerie Kunst-unter-Uns Die KUNST Octobre 2024 : Salon Arts Zillisheim Janvier 2025 : Le chevalet d’or Cernay
2022 03 24 Le travail Faire une sculpture première Pas primitive mais première. Qui aurait pu se faire avant la symbolisation des signes. Pas d’idée, pas de symbole. Une sculpture abstraite et pourtant ambiguë qui ferait penser à… Une sculpture qui parlerait de la sculpture, des sculptures. Faite comme je fais les dessins. Le simple fait de poser l’encre sur le papier, c’est déjà le dessin. Le simple fait de manipuler la terre, c’est déjà la sculpture. Comme le feraient les enfants et pourtant ailleurs aussi. Ailleurs que dans l’enfance. Dans un monde simplifié au simple fait de faire. Le monde de l’intuition qui me pousse à mettre en forme les images qui surviennent sourdement au moment même où je travaille. Je fais pour penser. Faire pensée. Je m’appuis sur le travail produit ou en train de se faire pour construire mon histoire. Animé par la force des matériaux. Regardant comment ils apparaissent et comment naissent entre eux des relations intimes. Des fusions, des guerres sans merci. Je les rapproche c’est tout. Je les mène en relation avec moi, avec mes mains. Ma peau, ma tête aussi. Un son naît du pot que je construis. Un son comme une échographie au cœur du pot. Issu du pincement régulier, le geste répété. Un son qui perdure dans l’atelier et qui accroche la forme à mes oreilles. Le corps entier est attentif, tendu, concentré sur la fabrication. Je regarde. Comment la terre rencontre mes mains et comment la forme rencontre mes yeux et mes oreilles. La cuisson, c’est autre chose, c’est une affaire de temps : changer le temps de la terre. Ralentir. Changer le temps de mon regard. Rien ne se fait sans ce ralentissement général. Il faut le temps que les choses naissent, qu’elles apparaissent au monde, qu’elles m’apparaissent. Il me faut ce temps de faire pour entrevoir ce que je suis. Et tous les jours refaire. Inlassablement. Sans compter, ni le temps ni l’énergie. Refaire pour voir, enfin. Voir les traits et les espaces du dessin, voir les masses et les couleurs de la sculpture. Voir l’humanité du pot.
Je travaille depuis le début des années 90 à des assemblages de peintures ( de différentes tailles ) et , ou dessins contrecollés ensuite sur un papier fort . j’utilise principalement des papiers de récupération . j’ai aussi développé à côté du support papier un travail de peintures sur toiles sur châssis . Depuis 2019 , je travaille également sur yupo ( support synthétique 100% polypropylène ) avec le yupo les compositions se sont complexifiées , associant un grand nombre d’images ne se touchant plus et avec des réserves contrairement aux assemblages sur papier ou les images étaient bord à bord sans aucun espace entre elles . Ces multiples ensembles ( papiers / toile / yupo ) constituent au fil des années un archipel d’images semblable à un inventaire ( comme une improbable encyclopédie ) traitant de multiples domaines ( Paysage / Végétations / Champignons / Architectures / Objets divers etc )
Je travaille la terre. Ma pratique est centrée sur la production de pièces au tour. Je collabore avec des cuisinier-es, des artisan-es, des artistes. Je crée des objets fonctionnels et artisanaux. Chaque pièce a été pensée pour un usage, est le résultat d’un dialogue entre Humain, Matière et Possible. La fonctionnalité, l’émotion, la beauté sont révélées par la forme de l’objet et par l’émail qui le couvre. Je fais des recherches autour des émaux de cendre et matières naturelles.
J’explore les frontières de l’identité humaine à travers le projet « Qui suis-je ? Humain. » Je m’intéresse à ce qui fait de nous des êtres humains, à la manière dont notre environnement, les événements et les personnes nous façonnent et nous transforment. Dans mon travail, je combine mon expérience en design industriel avec des éléments de la nature, créant des installations interactives. Je crée un art avec lequel le spectateur peut interagir : toucher, manipuler et modifier. Une partie essentielle de ma pratique est l’utilisation de matériaux recyclés et la minimisation de la consommation de nouvelles ressources. Ce n’est pas seulement un geste écologique, mais aussi une manière de ressentir la voix de la forme au-delà de la fonction du design, en réinterprétant son sens. Je suis inspirée par les frontières entre le passé et le présent, l’influence du moment présent – unique –, la mémoire et la réalité. Je travaille avec des objets trouvés et des matériaux naturels, créant des structures qui reflètent la fragilité et la fluidité de l’identité humaine en fonction de l’environnement et des événements imprévus. Mon objectif est d’inciter le spectateur à réfléchir sur son identité. Comment les autres influencent-ils notre construction ? Que laissons-nous dans le cœur des autres ? À travers l’art, je propose un espace de réflexion, d’interaction et de réinterprétation de soi.