Role : atelier
Mattalabass
Né en 2043, je suis tombé dans la peinture rapidement pour n’en jamais ressortir. Mon travail est porté par une interrogation constante sur le langage, sur son utilisation comme outil de relecture du monde dans lequel je vis et j’évolue. Mon travail interroge l’espace urbain et la manière dont nous l’appréhendons en fonction des aléas de déplacement, de rencontres, de temps. Ce que j’en perçois, je le transforme en paysage abstrait, « carte heuristique » de mes propres déplacements physiques et/ou émotionnels dans une réalité urbaine.
Voilà ce qui m’intéresse. Je rend compte de ce monde, dans lequel je vis aussi, par la construction d’images à partir d’éléments simples (lignes brisées, traces, fragments de phrases) combinés et recombinés à l’infini. Je dresse une cartographie sensible d’un espace fait de tension, de colère apaisées par une recherche d’équilibre par la couleur et la ligne. L’énergie punk mixée avec des influences Street Art, les deux tempérées par un vocabulaire abstrait volontairement simple. Eviter l’esthétisme sans pour autant perdre de vue son intérêt. Une poésie urbaine.
Beatrix Li-Chin Loos
Revendiquant un design engagé et artisanal, je me suis fait connaître avec Chut ! Collections, un concept d’objets de décoration et de petit mobilier entièrement réalisés à partir de chutes de bois. Les pièces sont confectionnées en Alsace en collaboration étroite avec des artisans de la région. Le concept est né de l’idée qu’une simple chute de bois peut se transformer en tout nouvel objet, à la fois écologique et esthétique. Mais ma démarche va au-delà de l’éco-conception et du développement durable. Elle s’inscrit dans le mouvement du slow design, philosophie théorisée par Alastair Fuad-Luke. Prôner la lenteur face à la frénésie. Produire autrement. Produire moins, mais de meilleure qualité. Des pièces qui durent, que l’on aime garder longtemps voire transmettre. Des pièces intemporelles. Des pièces qui donnent à réfléchir. Utiliser des matériaux locaux, renouvelables, recyclés et recyclables. Des matériaux naturels et nobles comme le bois et le cuir. Des produits de finition écologiques. Renouer avec l’artisanat. Fabriquer localement, en circuit fermé. Des pièces uniques ou petites séries. Penser l’objet et sa fabrication dans sa globalité. Trouver l’équilibre entre l’Homme et la Nature. À partir de formes simples et géométriques comme le cercle, j’aime travailler en superposition, marier le brut et le fini. Je m’amuse à créer des surfaces intrigantes. Les matériaux dits pauvres s’anoblissent. Up-cycling oui, mais avec raffinement et sans effet de mode. Je désire insuffler une âme à l’objet et donner ainsi une valeur émotionnelle à mes créations. En insistant sur le travail bien fait, chaque pièce est le fruit d’un long travail de composition et de confection. Le résultat est une collection à l’esthétique singulière, sculpturale et pleine de poésie, qui invite à la contemplation. Du slow design de belle facture. Beatrix Li-Chin Loos
Laure Nantois
Sarah Dinckel
TOV
Christophe SCHIRCKER, plus connu sous son nom d’artiste, TOV, crée des tableaux contemporains et design à base de lignes et de couleurs vives. Il exerce son activité d’artiste peintre à plein temps depuis 2007. Ses sources d’inspiration sont la figure humaine et l’abstraction. TOV improvise au départ des dessins avec la technique du « dripping » qui consiste à laisser couler la peinture sur un support posé à plat sur le sol. Puis il part de ces « coulures » pour réaliser d’autres oeuvres à l’aide de différentes techniques en les ré-interprétant, en changeant les formats, les formes du support, les couleurs etc… Il expose en Allemagne, en Suisse, et dans différents Salons français. Ses oeuvres sont visibles en permanence à son atelier du 15 rue du Parc à Oberhausbergen
Claudia Eichenberger
« L’homme se trouve au centre ma création. » « La nostaligie de regarder derrière augmente, mais le secret reste » « Les symboles des diverses confiances. » « Le blanc de la toile en lin et celui de la peinture ont la même intensité que les couleurs. » « Laisser couler la couleur entre les picots des coussins d’air et moucheter la couleur. » « La tache et le cercle m’inspirent. » « Je peins dans la concentration sereine et la spontanéité délibérée. « Mes expériences de performance des dernières années me conduisent vers de nouveaux domaines créatifs, j’investis tout mon corps dans la peinture. » « Je retravaille la peinture colorée avec de la peinture blanche et réduis ainsi aux formes essentielles. » « J’expérimente dans ma peinture, divers matériaux et ustensiles de nettoyage et laisse apparaître la toile blanche. » « Des images de rêve induisent des processus intuitifs et me guident vers la peinture dissolue. » « La couleur expressive me permets de me détacher des formes claires. » « Dans mes précédents tableaux, je mets en évidence, dans la lumière de l’ironie, des personnes dans des situations quotidiennes. »
Véronique Duflot
Tout est contraste, cuivre/papier, blanc/noir, traits durs/souples. Chercher, prendre avec soi, avec force, ne rien cacher, ce qui est. Les portraits, les corps fragmentés, les paysages sont des sujets inépuisables qui permettent de multiples dérives, à la recherche d’un nouveau répertoire de signes, d’une écriture forte.
Jean-Luc Braesch
Julien Mathis
Plasticien, vidéaste, ethnologue et bricoleur Strasbourgeois et cuisinier de formation première, j’ai repris des études universitaires en anthropologie sociale et cinéma documentaire, et en marge l’exploration informatique/télématique hardware/software, pour des recherches universitaires et personnelles sur la place de l’Homme dans l’Univers et la spirale noosphérique. Dans une une dynamique de création autonome, je m’essaie depuis à des films engagés hors-TV, des sites Internet de contenu, et l’apport de la vidéo dans le spectacle vivant (création & régie). Plus personnellement, et en recherche de financement, je développe des installations vidéo, avec une passion pour les vieux tubes cathodiques et vieux matériels sur-cyclés, pour des approches scéniques et autres tentatives plastiques, avec développement logiciel sur nano-ordinateur, programmation en vidéo-wall, à des fins de manifestations numériques et créatives, collections muséales et galeries d’art. Pour rester en paix avec mes passions et me vider la tête, je cuisine et je jardine. « Liberté est un mot que le rêve humain alimente. Il n’existe personne qui l’explique, et personne qui ne le comprenne » Cecilia Meireles, in Film L’île aux Fleurs, de Jorge Furtado, Brésil, 12′, 1989