Pascale WEHR

C’est en mêlant plume et pinceau qu’elle donne vie au délicat papier de riz qui se déchire pour renaître dans le volume et la transparence des collages. Empreintes, cocons et ondes explorent les métamorphoses de l’etre, de l’instant dans leur subtile fragilité. Des mots les accompagnent, la lumière les dévoile, la pénombre les révèle.

Onny

La thématique de la métamorphose est devenue l’incontournable de mon travail, avec la nature comme allié essentiel, des herbiers au bestiaire. Dans mon dessin, la mutation naturelle s’engouffre dans la brèche de l’imaginaire, en prenant un chemin emprunté aux iconographies mythologiques.
Dans la transformation, la narration donne aux formes la possibilité d’un pas de côté, pour prendre vie et faire exister un autre possible image après image. Pour leur donner un peu plus de marge de manœuvre, je joue parfois aussi avec le rapport à l’objet, en semi-volume, à travers le papier ou d’autres installations comme les jeux magnétiques. En manipulant les pièces, une nouvelle relation narrative se crée entre le lecteur et le support  à la frontière entre le volume et le dessin. Les gestes font alors eux-même muter les formes et créent leurs propres versions de l’image.

Muriel BORDIER

Photographe et vidéaste, Muriel Bordier aborde le plus souvent ses sujets avec un goût certain pour la dérision et l’humour. Qu’elle mette en scène le tourisme, l’histoire de France ou le musée d’art contemporain, ses photographies dévoilent un regard amusé et satirique sur le monde. Elle choisit des éléments appartenant à notre mémoire collective, aux codes culturels de notre société, objets, monuments, paysages, personnages, les juxtapose, les met en scène, les photographie en jouant du décalage que produit leur image avec leur représentation dans l’esprit du spectateur.

Fernande Petitdemange

… Ainsi, au sein d’ensembles récoltés avec l’ambition d’épuiser les formes du réel, Fernande Petitdemange choisit d’isoler chaque objet, de l’interroger dans un face-à-face où elle lui restitue sa solitude, sa fragilité, son énigme. Ce qu’elle propose n’est pas une première lecture, celle de la séduction apparente de clichés noir-et-blanc dont la perfection du détail accroche immédiatement l’œil, mais une seconde lecture qui inclut le rapport au temps. Il s’agit de s’arrêter. Le rapport à l’économie. Il s’agit de sentir couler dans l’âme cette simplicité, cet effet salvateur du dialogue muet. Le rapport à la modestie. Ce ne sont pas de grands, mais de petits objets qui sont ainsi proposés à l’admiration, petits par leur taille. On peut les saisir tout entiers dans le regard, sans avoir à les décomposer, à les fractionner. Ainsi ils semblent moins redoutables, plus familiers.
Extrait du texte de Sylvie Lawrence-Friedman (anthropologue, écrivain) pour le catalogue d’exposition « Le fonds de Jacques B. »
Exposition présentée du 26 mars au 12 juin 2011 au Musée des Jacobins, Morlaix, 2011

Françoise Ferreux

Artiste plasticienne, je travaille à l’élaboration d’une collection de formes inspirées par la Nature en utilisant la fibre de lin.

Claire Tingaud

Artisan Designer Plasticienne – Textile&Matière, aujourd’hui les projets en collaboration avec différents domaines de création et corps de métier, au gré des rencontres se suivent.
Le textile, encore et toujours, comme base de travail.
Matériau souple, malléable, adaptable, vecteur de sensations et émotions qui vous transporte au travers d’autres univers.
Car la matière est mouvante, elle change et se transforme. Alors tout est possible.