Hildegard Wagner-Harms

Mes peintures sont de la lumière et son ombre, l’infini de la mer, la structure de la matière. Ce sont des images du silence

Hildegard Wagner-Harms

Des souvenirs d’enfance, la vie à la mer, restauration d’un vieil art graphique et toujours l’inspiration par la musique ont gravé(caractérisé) ma peinture. Des structures de surface donnent une valeur en trois dimensions à mes images. J’admets le matériel(la matière), cela s’écoule de moi. Je découvre dans le caché, dans la nature, comme je le vois(l’épreuve) à la mer, mon pays natal et jouir du calme. J’aime le mystique, la lumière et ombre et l’étendue infinie. Ce sont des images du silence.

Jean François Wirth

Jeu entre les espaces, les temps, les gestes et la lumière. Hasards?! Accidents volontaires. Mouvements croisés, complices ou contrariés. Danser l’impalpable pour le mettre au jour. Capter, saisir, attraper au vol. Briser le temps en éclats. Effilocher la matière, filer les chairs, tisser une autre forme, d’autres sens. Accélérer dans l’immobile. Apparaître en s’effaçant. Fondre dans le geste, jusqu’à l’abstraction, la disparition.

Alexandra Weisbeck

Entrer dans l’univers d’Alexandra Weisbeck c’est accepter de perdre ses re-pères et parfois en retrouver d’autres qu’on croyait enfouis. Cette bâtisseuse de mondes singuliers procède par accumulations et confrontations, c’est par le dé-calage qui place côte à côte deux choses dissemblables que se crée une nouvelle vision. Les échelles sont bouleversées, les temporalités inversées, les espèces croisées-décroisées. Dans son atelier qui tient à la fois du cabinet de curiosité et de la clinique pour objets blessés, on s’émeut de ce petit peuple incongru et tou-chant qui vous observe, de ces rescapés rafistolés, le bras de l’un remplaçant sou-vent l’aile de l’autre. Alexandra récupère, amoncelle, répare, recycle, réinvente, passant de maquettes miniatures dans lesquelles on aimerait se lover à des es-paces scénographiques aux dimensions extrêmes où l’on peut s’abandonner. Elle construit ses mises en scène avec une dextérité et une invention rares, maniant la perceuse comme un pinceau chinois et la cloison colossale comme une page de carnet. On pense au bricoleur de Levi-Strauss, apte à exécuter un grand nombre de tâches diversifiées et pour qui l’enjeu est de transcender l’occasion avec les « moyens du bord ». Et puisque pour elle le monde ne serait pas concevable sans la musique qui lui irrigue les veines, elle mixe avec ce même sens du métissage fortifiant qu’elle applique en toute chose. Très impliquée dans le tissu associatif local, elle est bénévole hyperactive au sein de l’Art et la Matière (plateforme de collecte et de revente de matériaux à l’usage des créatifs) et présidente de la pétulante association Microsiphon, caisse à concerts et vitrine à micro-édition.

Isabelle Wyss

Isabelle Wyss wurde 1970 in Basel geboren. Ausbildung zur Marketing/-Kommunikationsplanerin, anschliessend Geschäftsleiterin SRF 2 Kulturclub (2000-2010), Berufsbegleitendes 4-jähriges Studium der abstrakten Malerei und Zeichnung bei Greet Helsen und Andreas Durrer. Heute arbeitet und lebt Isabelle Wyss als selbständige Kommunikationsspezialistin und freischaffende Künstlerin in Biel-Benken (BL).

Yolaine Wuest

La vie ?

Une aventure humaine où chacun se démène avec ce qu’il est, avec ce qu’il croit, avec ce qu’il « sait »… Nous sommes tous plongés dans cet inéluctable mouvement temporel et inépuisable mouvement intérieur. Mouvement incessant qui pousse à se frayer un passage. Ombre et lumière… Un travail en clair-obscur est, depuis toujours, mon vocabulaire. Les fonds, que je travaille longuement, sont nourris de terre d’ombre et de sienne parfois, de noirs profonds. Je les modèle à la brosse, au chiffon, les lisse, efface, y revient, jusqu’à ce qu’ils résonnent en moi. Véritable terreau, ils me permettent de m’y ancrer, d’entrer dans la matière, non pas en surépaisseur, mais en profondeur. Cette matière pigmentée est creusée et fouillée jusqu’à y trouver la lumière. Je ne pose pas la lumière mais cherche à la trouver, la retrouver, la faire (re)naître. Je la laisse prendre sa place, celle qui m’apparaît juste, celle qui éclaire de l’intérieur et intensifie notre épaisseur humaine. Faire silence, démêler les fils, chercher la lumière, s’extraire… Forme d’instinct de survie, promesse d’une échappée belle !

Anne Werey

Depuis plusieurs années,je fabrique des images et des objets avec des matériaux divers,tel que du papier,de la peinture,des bouts de ficelle,des matières récupérées à droite et à gauche et des trucs qui traînent dans ma tête.

Lolo Wagner

Dégainer mon matos à gribouille, et, suivre à la trace sur le papelard, d’un trait, sans m’embarrasser de crayonnés inutiles, ni chercher à épater la galerie, ce qui se présente à mes yeux, voilà une partie de mon travail.

Bettina Walter

Je suis créatrice de costume pour l’opéra et le théatre, et professeur de costume á l’accadémie de beaux arts á Stuttgart en Allemagne en section scénographie et costume.
Je travaille dans tous les maisons d’opéra en Europe comme la Scala de Milan, le festival de Glydnebourne, le Théatre du Chatelet, le festival d’Aix en Provence etc. etc.
Mon travail á l’atelier á Zone d’art est principalement le dessin, la préparations des maquettes de costume et mon travail de recherche dans l’histoire de la mode et du costume.

Serge WITTMANN

Serge Wittmann exerce sa créativité à travers trois disciplines : la sculpture, la gravure et le land art.
Ses représentations sont réalistes et fonctionnent comme des métaphores. Elles dévoilent des fragments de vie intérieure, des questions existentielles en embarquant le spectateur dans une autre dimension. Les œuvres tels que : les chutes, le fossoyeur, les têtes au carré, l’envol, verbotene Leiterhaus, alors fuit salaud… illustrent cette disposition.
Les têtes au carré par l’absence de visage donnent à voir une présence et une corporéité. Ces sculptures ont aussi une dimension ironique et humoristique. « Le chien pisseur » et « Yes man » ont été réalisés dans cet esprit.
A noter que le style des dernières œuvres sculptées est plus léger que les gravures plus anciennes de la série « La dernière poire de la saison » qui sont introspectives et tintées de gravité.
Enfin, les créations de land art sont d’une facture abstraite, avec celles-ci de nouvelles formes naissent, elles ouvrent le champ des possibles.