Wärma est un atelier et une association qui regroupe dix artistes : peintres, plasticienn·e·s, musicienne, céramiste, performeuse et bijoutier. Pour la plupart des ancien·ne·s étudiant·e·s de la Haute École des Arts du Rhin, nous avons tou·te·s la volonté de s’implanter plus durablement dans la localité strasbourgeoise, dans un atelier de production artistique partagé.
Nous nous installons donc ce vendredi 15 Janvier dans un local de 200m2 situé à Port du Rhin, derrière Zone d’Art et autour d’autres ateliers d’artistes. Si cet espace est avant tout notre lieu principal de production, il accueillera ponctuellement des expositions, des résidences d’artistes, des ateliers pédagogiques ainsi que des activités diverses en partenariat avec des associations de la région.
Nous investissons les lieux dès aujourd’hui afin de pouvoir poursuivre notre production artistique, et débuterons nos premières activités ouvertes au public d’ici le mois de mars.
Ces quatre jours d’ateliers ouverts en mai seront l’occasion pour Wärma de se présenter pour la première fois comme lieu et association établie auprès des visiteur·ice·s et acteur·ice·s de la culture et de l’art contemporain de la région.
Nous présenterons des accrochages, individuels ou collaboratifs, de travaux finis ou en cours, dans les espaces de travail de chacun·e·s ; et aimerions également proposer des temps forts tels que des performances et des concerts. Si la situation le permet, nous proposerons également un temps festif dans la cour extérieure à l’entrée du local.
Alors qu’elle participe à des expositions collectives, elle réalise que le public est moins intéressé par les œuvres qu’il vient voir lors de vernissages que par le buffet et les bavardages mondains… Cette remarque va orienter son travail d’artiste dans l’interaction qu’il peut y avoir entre les œuvres, les artistes et le public, elle explorera la performance impliquant le public. Un premier pas qu’elle fait avec cette photographie d’un bassin de femme entouré d’une ceinture de préservatifs usagés, exposée à des collégiens et des personnes âgées, qu’elle fait écrire pour réfléchir et parler de la sexualité. De là, ce qui l’intéresse c’est ce que peut apporter la pratique de la création à un public large. Elle travaille alors en prison, à l’hôpital, auprès des gens du voyage… Les ateliers se multiplient et un aller-retour entre ce qu’elle crée et ce qu’elle apporte au public se construit : « La confrontation avec le public des propositions créatrices est pour moi un élément essentiel de mes créations. »”
L’architecte et l’investisseur Jürgen Grossmann m’a invité dans son « Forum » á exposer et travailler dans le lieu. Europäisches Forum am Rhein https://www.forum-am-rhein.eu
Mon atelier se situe au centre du village. Il s’agit d’un ancien atelier de tissage d’une superficie de 50 m² à l’arrière de la maison, ouvert sur un long jardin. Dévolu à mon activité de photographie, cet espace lumineux et au calme peut également accueillir des artistes en résidence. Attenant à la pièce principale, se trouvent un espace dédié aux travaux de menuiserie et une chambre noire équipée de deux agrandisseurs pour les travaux argentiques en noir et blanc. « Traversées » est le projet qui réunit six photographes-auteurs à l’atelier Webershütte, ce mois d’octobre, dans le cadre des Ateliers Ouverts 2020. Traversées intérieures ou traversées physiques de territoires divers, ces artistes vous invitent ici à des voyages singuliers, via leurs travaux photographiques, livres d’artistes et éditions limitées, Christophe CHABOT, Michel FRIZ, Martyn GREENHALGH, Philippe LUTZ, Pierre RICH, Sandrine RUMMELHARDT.
Entre la sculpture, l’installation et l’objet, je maintiens une liberté des échelles, mais aussi des matériaux et des techniques mises en œuvre. Mon travail témoigne d’une présence au monde par des dénonciations subtiles, je me sens concernée mais éprouve souvent le besoin d’y échapper. Mes pièces sont construites dans une multiplicité, dans la série et la répétition du geste parfois très simple qui mène à un détachement progressif de la conscience, une façon de disparaître en tant que penseur derrière un geste. Je questionne les signes visibles de l’influence de l’être humain sur son environnement. Où sont les hirondelles ? Et le ciel ? Où vont l’eau et le temps ? Mais il ne s’agit pas de provoquer, simplement de montrer. Comme un appel silencieux. Inertie par exemple, est une installation dans l’espace, comme un éloge de l’immobilité, résistant à la précipitation de tout au monde, une invitation au ralentissement, et à la contemplation. Avec Semailles, je présente des graines stériles et plantes hybrides. Je tente de plus en plus d’ajuster le choix du matériau au propos, J’aime avancer dans l’expérimentation des techniques, comme l’archéologue expérimental, j’opère des voyages dans le temps, des recherches techniques approfondies sur la fonte du bronze durant la première période de la protohistoire : « L’âge des métaux », j’explore les techniques de fabrication de cordes et le tannage des toiles. J’aime les sculptures qui sont le résultat d’un voyage. J’établis un rapport intuitif et expérimental avec la matière en accompagnant la naissance et l’évolution des formes sur la durée : la morphogenèse. L’instauration d’un dialogue et d’une réciprocité d’action avec les matériaux me permet de démultiplier l’exaltation face aux inattendus.
Travail du métal à chaud par forgeage. Travail de création de sculptures et objet. Travail de commande. Le monde de la forge est ouvert et collaboratif, je participe régulièrement à des événements, sculptures à plusieurs forgerons, workshop en Europe, aux USA et au Japon. J’apprécie transmettre le savoir faire du forgeron et propose des stages.
Après une formation à la photographie aux Etats-Unis en 1991-1992, j’ai développé mon travail avec pour thèmes principaux le portrait et le nu. Je représente le corps sous ses formes les plus diverses ; corps en mouvement, corps en sommeil, corps peint, corps troublant, éblouissant, corps en jeu perpétuel avec toutes les sources lumineuses qui s’offrent à lui, bribes de corps transformées par la lumière. Photographe de studio tout d’abord, mes recherches me poussent à explorer les espaces extérieurs, en périphérie des villes, là où se croisent le monde naturel et le monde altéré par l’homme, industriel, urbain, où la nature finit parfois – toujours ? – par reprendre le dessus. Et de pousser mon chemin vers de lieux où l’homme n’a encore su imposer sa trace. Lieux hostiles ou simplement résistants ? Après avoir longtemps travaillé au format 24×36, je diversifie mes outils d’exploration, n’hésitant pas à reconsidérer des techniques anciennes, voire élémentaires, le sténopé, le photogramme, mais aussi par l’utilisation d’objets plus anodins tels que l’instantané polaroid, à la recherche d’une image unique.