Graphiste et illustrateur, Jean Wollenschneider propose un univers alliant dessin, papier découpé et céramique.
alphabet : w
Anne Wicky
Tout est bruyant et flou, emmêlé. Je tournoie dans l’atelier, par bouts d’ellipses, tâtant l’air, la lumière, le bazar. J’attends la fulgurance. Je pense ; la matière et l’esprit sont liés. Combien faut-il de clous pour reboucher un cœur ? Le bleu cobalt me donne envie de courir nue entre les glaces. L’Indigo m’épaissit le sang, le rend velours. J’entre à petits pas dans le rythme du temps géologique. Celui où la matière se forme. J’ai le temps avec moi. Je me débarrasse. Je peins avec la matière, cherche à tâtons l’impact dans l’inhérent. Mets le hors-champ dans le champ. Je peins sans artifice, avec un œil sous terre, ouvert. Comme un caillou âgé de cinquante ans, de cinq cent mille ans. Un caillou de l’espace. La peinture est une entreprise de clarification. Quand le temps le permet ; j’embrasse les pierres salue les arbres caresse l’air, libre. Tel est le but, s’il en faut.
Agnès Weill
Nathalia Wespi
Nicholas Winter
Photographic portraits from the series ‘forget not, recollect’ 2018. Nicholas Winter presents a different take on the portrait. He places his models for an extended period of time, 60-90 seconds, in front of their own image, a reflection in glass, which in turn alters the dynamic of the face that wants to be seen on the outside to a deeper more personal ‘inner’ portrait. It is these inner faces of the subjects that interest the photographer. The portraits themselves are directly printed on glass, no paper involved, to heighten further the element of material but also to emphasize transparency and fragility.
Through the procedure, the faces stop seeking to please the sitter (subject). Rather they become almost transparent, open, vulnerable, a window into a more personal world.
The experience in the time taken for the portrait is as if the poetical ‘I’ comes to the surface from behind the outer face. A lightened essence of the person and the ‘things’ that occupy within. It is as if we look into the portrait, the sitter, to where fear, pain, pleasure, love and loss, and memories dwell. Nicholas Winter ‘digs down’ below the surface to expose and lay open the ‘inner I’ with the intention of creating a moment to reflect, hence the title, ‘forget not, recollect’.
Marie-Pierre Wuilliez
Mon atelier se trouve dans un lieu historique, l’atmosphère y est très particulière. La nature, le calme sont les éléments essentiels à l’inspiration et à la création. Je commence toujours mon travail par une touche de couleur, travail de mémoire sur une idée.
Alexandra Wirth
Sandro Weltin
Sandro Weltin est né en 1970, à Mulhouse.
A l’âge de 14 ans, il découvre la photographie.
Et quelques années plus tard, le travail de Sebastião Salgado.
C’est une révélation
Il tracera son chemin pour faire de cette passion, son moyen d’expression.
Autodidacte, il observe et admire le travail de tant d’autres.
Discret, il pose son regard, sensible et respectueux.
Ses sujets, causes, lieux, projets, se dévoilent, naturellement et dignement.
A une époque où l’accélération est de mise, Sandro prend son temps.
Une image se réalise si rencontre il y a.
Une image est une émotion.
Sandro, est photographe pour le Conseil de l’Europe.
Témoin d’une Europe en mutation, il photographie pour rendre compte.
Au quotidien.
Appareil enclenché, il crée des images.
Nature, intime, ligne, vertige, absence, innocence, signe, vie.
Inès Wartel
Guillaume Weiler
Guillaume Weiler est né en 1991 à Strasbourg. En 2015 il sort diplômé de l’école des Beaux-Arts de Mulhouse.
C’est durant un séjour à Hambourg qu’il rencontre une designer de costume pour le théâtre et l’opéra, qu’il assistera sur différentes représentations à Dresde et à Darmstadt. Installé depuis 2017 dans son atelier il crée masques, costumes et dessins textiles inspirés du monde du cirque et du carnaval.