Viktoria von der Brüggen

Viktoria von der Brüggen développe une pratique artistique autour de la terre comme médium principal. Son processus de création associe gestes spontanés imprimés dans le grès et assemblage de fragments préexistants et de rebuts. Ses œuvres évoluent souvent lentement, selon leur propre rythme, au fil des rajouts, observations et pauses. Les formes qui émergent de cette morphogénèse peuvent s’apparenter au monde végétal, animal ou géologique, évoquer des phénomènes plus immatériels, tels des nuages, rappeler parfois des objets. La mise en couleur de ces univers résulte d’un usage expérimental des émaux et s’appuie sur des recherches dans le domaine de l’aquarelle.

VGthal

VGthal est un artiste basé à Strasbourg. Anciennement chimiste, aujourd’hui pyrotechnicien d’intérieur, sa pratique s’articule autour de la performance, de la vidéo, de l’installation et de la sculpture.Il prend le parti de positionner le jeu comme générateur de ses créations. Il détourne les mots, les objets, les images. Une grande partie de sa réalisation est basée sur le feu. Il en découle une série de peintures projetées à l’explosif, des sculptures d’objets de récupération, des installations d’objets carbonisés. Chaque séance est documentée par des vidéos.

La Visite – Collectif des Possibles

La visite prend place  dans un ancien parc industriel textile de Wesserling, au cœur de la vallée de Thann.Ce bâtiment servait au contrôle des tissus avant leur expédition. En 2009, une dizaine d’ateliers-lofts y ont été aménagés à destination d’artistes. 

C’est en 2016 que l’idée d’un collectif commence à germer. En janvier 2017, né le Collectif des Possibles. Pluridisciplinaire, il est composé d’artistes venant de différents horizons ( cirque, théâtre, musique, arts visuels.) La Visite et ses ateliers en constituent le noyau dur. 

L’accès aux différents ateliers de la Visite se fait par une galerie couverte, appelé Le Patio.  Cet espace est un lieu de vie collective, de travail et de rencontre. Il devient ponctuellement un lieu d’accueil de public. 

Le collectif a pour objectif de soutenir la création artistique et de favoriser la transmission, c’est pourquoi il organise des résidences d’artistes et des évènements publics, ainsi que des ateliers de création destinés au enfants et aux adultes.

Rémi Voche

Performance comme manière d’être, ou manière d’être comme performance…
Rémi Voche s’implique tout entier dans ce qu’il présente.
‘Il faut répondre énigmatiquement aux énigmes du monde’. Ceci, on le
comprend devant les performances de Voche, ou la notion de question comme
celle de réponse ne semblent plus avoir de valeur propre. Seul compte
l’instant, célébré comme une forme d’absolu; cet instant que Rémi Voche va
gratter, gratter encore, chercher, éprouver dans son être même jusqu’à en
trouver la substantifique moelle.
Né en 1983 à Lagny-sur-Marne, Remi Voche se forme à la Villa Arson de
Nice dont il ressort diplômé en 2012. Depuis, il court partout. C’est aussi
qu’il y est habitué, car on pourrait le définir comme sportif à plein temps.
La course, l’effort, la notion de limite corporelle sont extrêment présents
dans son travail.
C’est en effet ce même rythme de course (un-deux-un-deux) qu’il
s’impose et avec lequel il remplit son espace de représentation. C’est celui
dans lequel, à force de répétitions de gestes, il finit par se confondre
avec le monde. C’est un combat qu’il engage, qui se termine en une forme
d’amour, de réunion quasi-palpable en un point seul du temps et de l’espace.
C’est l’engagement d’un dialogue jusqu’à la perte des deux parties.
Il y a de l’étrange et de l’absurde dans les choses qui se répètent
trop. C’est sur cette notion d’étrange que Voche joue en la poussant au
maximum, en la travaillant par le rythme et par la résurrection de rituels
païens, animistes, dans des lieux qui ne leur semblent absolument pas
ouverts ni réceptifs. Il y a une certaine forme d’ironie dans son travail,
adressée au regardeur, à ses valeurs, à la modernité, à la civilisation, à
la notion d’institution. Tout s’effondre un peu. Ne reste plus que la terre,
et des ruines tout autour.
Condenser, entourer, rappeler à soi par la répétition : remplir
l’espace jusqu’à l’oubli. C’est un travail de sidération, une mise à
l’épreuve entre malaise et hypnose, la création d’une tension :
indéniablement, il se passe quelque chose. Une métamorphose dont personne ne
sait jusqu’où elle ira.
Rémi Voche concentre sa pratique autour de la photographie et de la
performance, les deux étant intimement liés par l’idée de l’empreinte et de
la mise en scène. Il sème des traces de pas de côtés, des traces de fuite,
et les laisse se développer dans nos imaginaires.
En prenant une place de médium, en renouvelant nos perceptions, en
réélectrisant l’espace, peut-être cherche t’il à nous faire vivre un réveil.
Peut-être que nous devrions commencer à courir dans une autre direction.

Anne Vaudrey

Vie silencieuse est une série qui m’occupe depuis deux ans.

Récoltés, associés puis mis en scène, objets et images deviennent les sujets de ce que j’ai appelé mes petites peintures.
A ce jour, vingt d’entre elles racontent trois lieux que j’ai habité.
Peinture à l’eau sur du papier sensible.

Sonia Verguet

Sonia Verguet est designer. Elle cuisine ses projets à différentes échelles (croissant, objet, scénographie, vidéo, livre) et dans des domaines aussi variés que l’évolution des traditions, l’usage du rêve dans le quotidien en passant par celui de bon sens subjectif. Elle vise à enrichir le quotidien de sens. Elle s’est spécialisée depuis 15 ans dans le design culinaire.

Florent Vicente

Ma pratique du design graphique s’inscrit dans une démarche de recherche et de renouvellement constant à travers les outils dont je dispose et ceux que je fabrique. Mon approche qui peut s’apparenter à celle du bricoleur se ressent dans mes productions ou apparaissent souvent les indices du processus de création. L’autonomie des moyens et la maitrise ou l’exploration des techniques se traduisent par cette aspect protéiforme où les frontières des différentes postures s’estompent. C’est ce que je tente aussi de transmettre lors de différents ateliers publiques autour du graphisme à travers le projet itinérant « Oh, la belle Gazette », où le public est invité à prendre part à toutes les étapes du projet éditorial.

 

Camenisch et Vetsch

Christine Camenisch et Johannes Vetsch travaillent depuis de nombreuses années sur des installations vidéo qui remplissent l’espace. Avec leurs projections, ils transforment la structure fixe de l’architecture et dissolvent le lieu. Leurs installations ont été et sont toujours visibles en Allemagne, en France et en Suisse.

 

Valérie Merli

L’atelier de Valérie Merli est un espace de création autour d’écritures latines anciennes, contemporaines et l’Art du Papier. Dans le secret de son alcôve, il oeuvre à l’alchimie de pièces d’exception où pleins et déliés d’encre s’entrecroisent dans un balais d’arabesques