Alice Rochette

Alice Rochette est invitée par Nicolas Couturier et Cécile Tonizzo pour les ateliers ouverts. Depuis l’an dernier, elle travaille sur des techniques d’assemblage en bambou pour réaliser une cuisine mobile, mêlant en même temps conception, construction et expériences. Cet objet répond à l’envie de créer des événements culinaires itinérants, des points de ralliement dans des lieux isolés. En chemin, la rencontre de paysages et la récolte de plantes sauvages serviront à composer des sauces chaque fois différentes.

Thomas Reheisser

Thomas Reheisser est né en 1977 à Mulhouse. Après un parcours comme dessinateur des collections Texunion, il reprend les pinceaux pour redonner vie aux formes et aux textures anciennes. Ses tableaux laissent tout d’abord l’oeil se perdre et chercher à interpréter les différentes couches qui se superposent. Le geste du peintre devient alors un révélateur de trésors plongés dans l’obscurité, chaque pigment déposé par le pinceau contient sa propre temporalité, sa propre histoire, sa propre épaisseur géologique.

Frédérique Rich

CHEVAL CAILLOU ET TASSILI

Une série de planches Du roman graphique « Cheval Caillou ». Un jeune garçon enfourche un caillou. Un caillou comme la forme la plus basique de la nature. Un caillou comme le noir de l’encre du pinceau. Un caillou comme un équipier traversant les contrées des Cévennes jusqu’au Botswana, en passant par la cité antique de Palmyre. Une chevauchée improbable dans des paysages mémoires, des paysages blessés ou magnifiques.

Quelques autres planches couleur du roman graphique « TASSILI, une femme libre au néolithique ». Quand un homme et une femme s’opposent à leur tribu pour vivre leur amour, quand le Sahara était vert et parcouru d’antilopes.

Miguelina Rivera

MIGUELINA RIVERA Artiste issue de la scène culturelle contemporaine de République Do-minicaine, Miguelina Rivera a été largement exposée en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, dans les Caraïbes et en Europe. Elle a représenté son pays lors d’événements tels que la Biennale de Cuenca, la Biennale des Caraïbes et exposé à la exposé à la Houghton Gallery, New York. Elle est également l’une des rares artistes latino-américaines à exposeret produire une œuvre publique monumentale en Europe, comme au siège de l’UNESCOà Paris ou devant le Palais de Justice de Liège, en Belgique. Après des études à l’ÉcoleNationale des Beaux-Arts de Saint-Domingue, elle obtient une bourse pour un diplômetechnique en Arts plastiques et illustration à Altos de Chavón (école affiliée à la ParsonsSchool of Design). C’est en 1998 qu’elle achève son cursus universitaire et obtient undiplôme en Arts plastiques de la prestigieuse université The Cooper Union for the Ad-vancement of Science and Art de New York. Elle réussit ainsi être la première étudiantedominicaine admise dans cette école.Elle vit et travaille actuellement en France.

Nathalie Rolland-Huckel

« Elégance, finition, rareté » sont ses maîtres mots. Nathalie Rolland Huckel est une ornemaniste qui vit avec son temps. Ses travaux témoignent de sa contemporanéité. Une complexité dans la superposition des motifs ou, parfois, l’évidence d’une simple opposition soulignent une ambivalence recherchée. Superposées et redéployées, les motifs concentriques, géométriques abstraits se confrontent avec les graphismes végétaux et la feuille d’or gravée, intégrant toute une histoire de l’ornement. Une inspiration issue du japonisme et des grandes écoles européennes. « Je manipule le motif qui fait partie de notre Histoire. Bien sûr les influences sont là ; le graveur Dürer, le peintre et laqueur japonais du 18e siècle Ogata Korin ou encore l’atelier Viennois Wiener Werkstätte, sans oublier l’école Britannique avec Charles Rennie Mackintosh, font partie de mes références. » L’exubérance du détail, le changement d’échelle, la multiplicité du motif et des matériaux, la juxtaposition des styles, évoque au final assez bien la logique postmoderniste. Mais ses créations ont su gagner leur autonomie et faire oeuvre à part entière. Nathalie Rolland Huckel a créé une bibliothèque, issue de son imagination. Une suite d’impulsions visuelles qui constitue la matrice de ses dessins. « La création du motif n’est pas préétablie. Je m’inspire beaucoup de mon jardin. C’est d’abord une gestuelle assez rapide, que j’habille ensuite de façon plus intuitive. »L’œuvre est foisonnante. Elle propose une négociation entre le détail et le tout, cherchant à éclater la narration par superpositions, démultiplications des surfaces de projections, physiques et mentales.C. Canneau

Florent Ruch

Démarche artistique
Récolte, fermentation, décantation.
Je vois le cinéma comme un art à la fois archaïque et moderne. Archaïque car il est la matérialisation du mythe de la caverne de Platon, que seuls les moyens techniques ont empêché d’exister avant. Des ombres projetées sur le fond de grotte, qui ne sont définitivement pas la vie. Moderne car il permet une distanciation, le fait d’être à la fois spectateur et sujet réfléchissant.
Le cinéma ne m’intéresse que lorsqu’il est du cinéma et uniquement du cinéma, non pas du théâtre filmé ou des évocations picturales ou de la télévision. J’ai une fascination scopique pour la projection de l’image argentique qui défile à 24 images par secondes dans une salle noire. La matière elle-même du photogramme, le grain, la profondeur de champ, jusqu’à son imperfection
me paraissent indissociables du cinéma. Ils participent de cette fascination, et me rendent l’image cinématographique présente, palpable.
Mon cinéma est un cinéma non réaliste, onirique. J’ai très souvent réalisé des films muets. La recherche de l’efficacité, le réalisme, la dictature du scénario (un bon film = une bonne histoire), l’unité de temps, de lieu et d’action me paraissent étouffer le cinéma qui ne demande qu’à sortir.
Comme l’a dit Andrei Tarkovski, mon sentiment profond est que le cinéma est un art du temps, du « temps scellé ». Chaque plan a sa temporalité propre, qui ne se raccorde à un autre qu’en fonction de cet écoulement du temps, tel un flux d’eau. On ne peut raccorder deux tuyaux de sections différentes où s’écoule l’eau.
Aujourd’hui, je pratique un cinéma de l’improvisation, comme du free jazz. Je m’imprègne d’un sujet, d’un univers, d’un lieu, d’une personne, d’une histoire. J’en cerne les contours, les limites.
Puis, attentif, ouvert à la surprise, à l’instant présent, je filme. Lorsque je suis ainsi connecté aux éléments, aux personnes, alors du cinéma peut survenir. Le travail de montage qui suit est une redécouverte de ce qui est réellement dans mes images : tout le travail préalable d’imprégnation s’est fixé comme par magie dans chaque image.
Mon amour du cinéma est lié à à sa forme physique et sensible : l’image argentique.
Aucune nostalgie, c’est ma réalité : l’œil avec lequel je voie le monde.

 

Oeuvres déjà réalisées
CINEMA

films


PHOTOGRAPHIE

Photo

Jean Baptiste Raeth

01.2022Jean Baptiste RaethGravureJe grave dans le linoléum et le plexiglas. Des paysages, des arbres, des grandes feuilles, quelques animaux, ou parfois une figure humaine. J’aime chercher les bonnes couleurs, le bon rapport entre le sujet, les formes et les couleurs, jouer avec le blanc du papier, pour arriver à un résultat qui me séduit, qui fait mouche !Je grave souvent tôt le matin ou dans la nuit et j’aime donc les ambiances nocturnes et les cieux bordeaux des crépuscules…J’ai été initié aux différentes techniques de gravure en organisant des ateliers de pratique en prison (avec l’association Lézard) et en accompagnant les graveurs René Weber et Françis Hungler. Je suis ensuite allé apprendre les processus lors de stages de formation dans leurs ateliers (chez Kruno Jakobovic, Françis Hungler, ou à l’Atelier Imago à Strasbourg).

Rue de Barr

L’Atelier de la rue de Barr à Strasbourg se situe quartier gare, à quelques pas du Musée d’Art Moderne c’est l’appartement dans lequel j’ai passé une partie de mon enfance et de mon adolescence . C’était un lieu de vie ouvert et accueillant ou nous recevions sans cesse des amies avec ma mère et ma soeur . Lorsqu’elles ont décidé de quitter la ville je me suis approprié cet espace pour en faire un lieu de travail et de création . l’appartement est devenu un atelier. Les nombreuses pièces de vie sont devenu des espaces de travail, spacieux et lumineux. J’y pratique la peinture et le dessin (Je suis artiste plasticienne). Et pour continuer à faire vivre au mieux cet endroit , grâce a l’espace disponible, j’y accueille toujours des ami.e.s et artistes ayant besoin d’un lieu agréable pour travailler et échanger, et qui comme moi sont passionnés par la création d’images.