Michèle Munier

Le travail de la ligne se retrouve dans toutes mes recherches, gravure ou dessin, dans une écriture que je veux forte, libre et expressive. Cette ligne qui définit un corps, circule à l’intérieur de lui, peut parfois le démultiplier et le faire 

bouger dans des repentirs qui perturbent le regard. Cela se retrouve parfois dans mes recherches non figuratives, la gravure et les différentes techniques d’impression faisant évoluer le processus créatif. J’aime aller du dessin à la gravure, de la gravure au dessin. Ce qui me plaît le plus dans ma pratique artistique, c’est de chercher, sans savoir où mes recherches vont me mener.

Violaine Mangin

Le projet Dans Ma Valise me permet de m’ouvrir à divers univers. J’ai commencé par la couture pour proposer de petits objets à base de tissus colorés, pour ensuite m’intéresser au kirigami, l’art de la découpe. C’est avec Alexiane Magnin, illustratrice également présente à l’Atelier du Parc, que je peux concrétiser ce projet : elle dessine, et à l’aide de mon scalpel, j’évide ses dessins. On réfléchit ensemble à travailler avec la transparence, la lumière et différentes textures de papier. Nos compositions sont inspirées de paysages, de nature, de villages…

Melyco

Mon atelier est endroit calme pour créer sur la toile, le carton, tout type de supports. C’est un ancien appartement dédié depuis 2020 uniquement à la création. Aujourd’hui je souhaite l’ouvrir au public pour montrer ce que je crée et où.

Maximo Création

L’atelier de couture Maximo Création, fait partie d’une association d’artistes et artisans : l’association l’Ecurie. L’association a vu le jour en 2019 lorsque nous avons trouvé ce lieu, un ancien corps de ferme occupé pendant 40 ans par un menuisier. Chaque artiste de l’association possède un espace individuel, mais de grands espaces sont partagés ainsi qu’un jardin, une source d’apaisement et d’inspiration très rare en ville. Tout était à faire dans ce lieu complètement « atypique » pour que l’on se sente chez nous mais le résultat et le lieu en valait la peine. J’ai passé presque 6 mois à faire les travaux dans mon atelier, quasiment toute seule, après avoir monté une cloison, rebouché les trous, repeint, isolé, posé un parquet, j’ai enfin pu poser mes machines et mes rouleaux de tissu dans un lieu agréable.Les espaces de l’atelier sont spacieux, mon espace est divisé en deux parties : un espace de stockage, utile également pour les emballages et la réalisation des photos et mon espace principal ou la magie opère, j’y effectue tout le processus de création de mes modèles. La coupe et la couture et la broderie sont réalisés ici.

La Maison des Fées

À la Maison des Fées nous sommes créatrices, sorcières, magiciennes. C’est pourquoi chaque jour est une expérience de magie : cuisine, création artistique, cueillette, lecture, tirage de carte, danse et musique nous accompagnent au quotidien !C’est notre façon de faire communauté, de partager nos sensibilités et nos visions du monde. Nous le faisons entre nous et avec les personnes qui viennent nous rendre visite. L’idée d’ouvrir notre maison et notre atelier est de transmettre nos savoirs et expériences, à notre échelle, humblement. Et pourquoi pas, planter quelques graines, distribuer quelques potions magiques !La Maison des Fées est notre lieu d’habitation et de création. Nous expérimentons la vie en commun entre humains, plantes et animaux. Située sur la colline sur Liebfrauenberg « la montagne de l’amour des femmes » et à l’orée de la forêt, nous vivons et créons à notre rythme et celui des saisons.Notre atelier est au dernier étage de notre maison violette, et il n’est pas le seul endroit de création : les cuisines de la maison sont aussi des endroits de fabrication, les bibliothèques sont là pour nous nourrir, échanger, le jardin et la forêt sont des lieux de création, de cueillettes, d’inspiration et de repos.Nous cultivons un certain art de vivre et souhaitons le partager à travers nos différentes pratiques.

Michèle Munier

Mon atelier se situe à l’est de ma maison. Baigné de lumière, et dès les beaux jours, entouré de verdure et d’oiseaux, c’est un endroit où il est très agréable de travailler.

Frank Morzuch

Artiste visuel franco-canadien, Frank Morzuch explore les questions liées au paysage, qu’il soit virtuel, naturel ou construit, en interrogeant plus spécifiquement le point de vue à partir duquel s’exerce la vision. Ses propositions présentent une intrication subtile de la matière et de la lumière, associant des matériaux tels que branches et cailloux à des dispositifs électriques et magnétiques nécessaires pour tisser et défaire «l’étoffe du visible».S’intéresse aux chiffres et à leur incidence spatiale.D’une manière plus conceptuelle, ce travail le mène, dans le champ de l’histoire de l’art, à partir des gravures d’Albrecht Dürer, à questionner l’espace du regard afin d’imprimer son dessin non plus sur du papier mais directement dans l’esprit du regardeur.

Margaux Michel

Ma pratique pourrait être décrite comme une tentative de transposition de la dynamique propre au carnet de voyage, vers l’espace de la scène. Je piste, récolte, grave sur le papier l’instant T. Sur la page du carnet comme sur scène, différents espaces – temps cohabitent. Une pensée en voyage, qui invite à la rêverie, par la mise en mouvement des corps, des objets, des espaces. Depuis mon passage à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq, je conçois la scène comme la réunion du théâtre et des arts plastiques. Au sein du Laboratoire d’Etude du Mouvement de cette même école, j’avais pris goût à l’exploration des dynamiques de l’espace par mon corps en jeu, et ses interactions avec des corps autres : objets, personnes, environnements. Traduire les dynamiques du mouvement en atelier, par la création plastique était pour moi un exercice aussi évident que ludique.
Aujourd’hui dans mon travail, je me place dans la démarche d’artiste-enquêtrice.
Ma pratique est marquée par un intérêt pour des dispositifs qui repensent les rapports entre l’œuvre et le public, entre créateur.rice.s et participant.e.s.
J’aime mettre nos corps et ceux de nos interlocuteur.rice.s en mouvement, et penser des dispositifs de rencontre singuliers. En parallèle de mon activité de metteuse en scène et scénographe, je pratique le dessin, l’aquarelle et la gravure au travers de carnets de voyage et illustrations. Souvent réalisés en série, ces travaux traduisent des recherches sur l’espace et le temps. La scène prend des allures de carnet de voyage et l’espace du livre devient scène.