Julien Mathis

Plasticien, vidéaste, ethnologue et bricoleur Strasbourgeois et cuisinier de formation première, j’ai repris des études universitaires en anthropologie sociale et cinéma documentaire, et en marge l’exploration informatique/télématique hardware/software, pour des recherches universitaires et personnelles sur la place de l’Homme dans l’Univers et la spirale noosphérique. Dans une une dynamique de création autonome, je m’essaie depuis à des films engagés hors-TV, des sites Internet de contenu, et l’apport de la vidéo dans le spectacle vivant (création & régie). Plus personnellement, et en recherche de financement, je développe des installations vidéo, avec une passion pour les vieux tubes cathodiques et vieux matériels sur-cyclés, pour des approches scéniques et autres tentatives plastiques, avec développement logiciel sur nano-ordinateur, programmation en vidéo-wall, à des fins de manifestations numériques et créatives, collections muséales et galeries d’art. Pour rester en paix avec mes passions et me vider la tête, je cuisine et je jardine. « Liberté est un mot que le rêve humain alimente. Il n’existe personne qui l’explique, et personne qui ne le comprenne » Cecilia Meireles, in Film L’île aux Fleurs, de Jorge Furtado, Brésil, 12′, 1989

Anne-Lise Moreno W.

Plus de 25 ans se sont écoulés depuis mes premières recherches artistiques autour du thème insaisissable de la NUIT (et de ses dormeurs) que je ne cesse de creuser, d’éclairer. Partant de ce monde de tous les possibles, je déforme, transforme, RE-forme une « réalité » (celle que l’oeil veut voir), nous renvoyant sans cesse à nos propres et insoupçonnées aspérités.

En parallèle, d’autres thèmes se sont invités dans mes carnets de croquis et réflexions. L’Art est (par)tout… ! Côté technique, l’emploi de couleurs se limite à des touches ou usages précis, ponctuels. Traduire le mouvement, faire émerger une forme à travers quelques traits, une texture, demeure mon objectif. 

Dripping, coulures, taches et assemblages improbables de médiums composent ma « pâte » et les supports utilisés – atypiques, de préférence – s’articulent de façon à jouer avec nos diverses lectures et perceptions de l’espace, de la profondeur comme celles du sujet abordé.

Tous les moyens sont bons pour nous laisser traverser par nos émotions et déjouer nos premières perceptions, toujours trop hâtives, de ce qui nous entoure.

Mannee Saki

L’artiste mauricienne MANNEE développe depuis 10 années une langage solitaire de la performance rituelle contemporaine, qui due à ses procès intimes se manifeste principalement dans des video-performances, des installations et des peintures rituelles. Son corps de travaille prend racine dans son vécu des rituels traditionnels hindou. Mais elle y relie à travers des formulations contemporaines des forces subtiles perçu dans le Ici et le Maintenant. Ainsi elle choisit des thèmes d’importances actuelles de nos sociétés globales de cultures nomades qui sont l’exile, l’individu et la masse, aise et malaise sociale, intimité et identité; élaborées par des matériaux comme le sang menstruel, la terre, le safran, les pigments, les cheveux, le vernis et la résine et des objets comme des vêtements, des pierres et autres objets portant les traumas sociaux et sociétales de notre civilisation. Son principal sujet de recherche et de travail est basé sur le traumatisme transgénérationnel, ses conceptions scientifiques et leur guérison. Les dimensions multigénérationnelles du traumatisme se réfèrent à la transmission physique et psychique des horreurs du passé comme «histoire incarnée» dans le présent; comment les individus et la société sont modelés par les actions passées de leur ancêtres, leurs angoisses et peurs et comment les perceptions sont influencées par cela. Une autre source d’inspiration sont ses rêves, un médium puissant et un guide, menant de l’autoréflexion et de l’histoire familiale à une vision élargie de l’histoire du monde; les vagues de mouvements évolutives de l’Homme, la «criminologie» de l’Homme et de son existence même, le monde des rêves comme une plateforme de conscience collective et de souvenirs mondiaux. En tant que langage, elle utilise la performance rituelle vidéo, l’écriture de la poésie et de proses ainsi que de la peinture et du chant performatif.

Sylvie Monami

artiste dans l’âme, je crée, dessine, peint, transforme depuis mon adolescence. de l’aquarelle à l’acrylique, sur toile, sur mobilier, après mes 40 ans j’ai commencé a proposer mes oeuvres au public. j’ai exposé sur divers marchés et salons d’Arts et depuis fin 2016, je crée des lampes dont l’abat jour est une création en papier moulé et le pied de lampe est en bois.

Mina Mond

Peintre, graveuse, dessinatrice Mina Mond est une artiste visionnaire. La transe par le biais du tambour rituel et les rêves lucides, spirit work, lui fournissent le matériel nécessaire à ses créations. Fresques épiques, minutieusement remplies ses images archétypales deviennent cheminement spirituel pour ceux qui prennent le temps de voir. Voir au-delà de la profusion compulsive et cathartique de l’artiste est méditer sur les secrets soufflés par les esprits anciens. Mina Mond vous invite dans son monde et audelà de son monde dans le monde au delà du monde.

MG

Je suis né en 1973, en région parisienne. A la fin des années 80, je fais mes premiers pas artistiques au croisement du hip-hop et du graffiti à travers le collectif EN1/NEC. 

Après des études en Histoire contemporaine, j’exerce durant quelques année le métier de conseiller d’éducation que je quitte au début des années 2000 pour me concentrer en « autodidacte » à mes activités artistiques. Affinant ma technique d’aplats de couleurs cernés de noir, je commence alors à façonner mon propre univers en lien avec la bande dessinée, la culture urbaine tout en développant mon sens du cadrage. Ma participation au marché de la création de Bastille en 2005, me permet de rentrer en relation avec une galerie parisienne, dans laquelle j’exposerai durant trois ans. Suivront des expositions collectives et personnelles dans divers galeries en France et en Belgique, des participations à la braderie de l’art de Roubaix, ainsi qu’à divers salons artistiques…

En 2008, des obligations familiales m’obligent à mettre mes activités d’artiste entre parenthèses. Durant six ans, j’occuperai un poste de manager socio éducatif au sein d’une école de la Chambre de Commerce de Paris, avant de rencontrer une belle muse Alsacienne… 

Début 2015, je quitte mes fonctions pour m’installer à Strasbourg, et enfin, reprendre la création. Depuis, j’ai participé à diverses manifestations artistiques sur Strasbourg et sa région (salon ST’art, salon Art3F, Ateliers ouverts, Place des Arts, Marché Off de noël, Salon des arts de Wissembourg, les vitrines de Mulhouse, Les Pyramides d’argent…). Des expositions collectives et solo m’ont également permis de présenter mon travail dans les galeries Art’course et Bertrand Gillig, ainsi que chez Madame Françoise Lenotre à Khel-Goldscheuer. 

Désormais, les couleurs, le graphisme et le cadrage de mes œuvres évoluent vers d’avantage de mystère et de sensualité, tout en soulignant mon attachement à la ligne claire, aux femmes fatales des années 50 et au mouvement pop-art ainsi qu’à la pop culture. Installé depuis deux ans dans le village de Weyer en Alsace bossue, je dispose désormais d’un grand atelier me permettant de créer en toute sérénité dans un cadre bucolique. Mes dernières œuvres reflètent cette sérénité dans une série de paysage inspirés de la nature environnante. A très bientôt, MG

Juliette Même

Par mon intervention, je tente de révéler la valeur de ce qui n’a a priori pas d’intérêt. Les restes, les objets banals, les situations ordinaires constituent la matière première que je cherche à transmuter en objets sensibles qui prennent souvent la forme de bijoux.

Laurence Mellinger

Lauréate de la Filature à «Mulhouse 003», exposition des jeunes diplômés des écoles d’art de France, elle vit et travaille à Mulhouse depuis 2004. A travers une réflexion portée sur les interactions entre l’homme et son environnement, le travail de Laurence Mellinger traverse les disciplines en fonction du contexte. Entre dessin, installations multimédia sur site, sculpture, création picturale ou design, ses recherches transdisciplinaires l’ont menée à collaborer avec nombreux artistes, associations et institutions et à développer de nombreux projets collectifs. En parallèle, elle mène un travail plastique expérimental multi-disciplinaire avec différents publics et notamment avec la Kunsthalle, le centre d’art contemporain de Mulhouse. Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris. Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Arts « Olivier de Serres », option design.

Lucie Muller-Karapostoli

Mon médium est le papier, je le travaille sous beaucoup d’aspects différents. Depuis quelques années je privilégie le collage, mais il m’arrive aussi de le décliner sous forme de volume, sculptures ou installations.   Toutes ces pièces sont créées à partir de papier transformé, une ligne que je suis depuis 35ans. Ma préférence va vers ceux qui sont destinés à être jetés, ils font partie de notre quotidien, je les trouve au marché, dans les commerces, dans ma boîte aux lettre etc.   Concernant les collages je fabrique moi-même le support dont l’apparence est proche d’un papier japon ou coréen, presque transparent avec une texture très marquée. Pour les volumes j’utilise des moules que je fabrique également moi-même en plus de la pâte à papier.