Atelier de Jérôme Klingenfus

Atelier de Jérôme Klingenfus
Le travail pictural de Jaime Olivares est à la fois éclectique dans ses thèmes et constant dans ses préoccupations plastiques. Ses tableaux traitent la matière picturale comme le support de ses projections mentales. Des «Rorschach» qu’il élabore à la manière d’un alchimiste et qu’il ordonne pour y faire émerger des images mouvantes qu’il définit partiellement. Souvent fantasmatiques et parfois ultra-présentes, les images questionnent le corps ou l’objet dans son contexte, la relation à l’espace, la puissance évocatrice de la couleur, l’importance de la composition. Ses thèmes de prédilection sont le corps féminin, le volume «organique» et les mythes, donnant lieu aux séries Portraits, Prométhée, Sculpteur et modèle, Ondine, Natures mortes, Jardins nourriciers, Femmes de l’eau, Tauromachies, Menines, Suggestions, Trapèzes, Paysages imaginaires… Des séries de dessins, d’observation ou d’inspiration libre, témoignent d’une activité graphique constante, d’une analyse permanente de la ligne, du trait, de la tache, des valeurs, de la mise en page, etc. Son travail fait appel à de nombreuses techniques qu’il met au service de sa pédagogie, et qui vont du dessin académique à la liberté d’expression qu’offrent les procédés picturaux modernes en passant par des choix de peinture alla prima, de peinture par glacis, dessin construit et sfumato, perspective linéaire et atmosphérique, le geste, etc.
Il s’agit des élèves du cours de mosaïque de l’Université Populaire Européenne, cours dont je suis l’enseignante. Ces élèves sont des adultes dont certains suivent les cours depuis 8 ans, date d’ouverture de cet enseignement à l’UPE.
Après l’obtention d’un Diplôme des Métiers d’Art de céramique à Antibes, Eva retourne vers son Alsace natale. Elle décide d’y compléter sa formation par une licence de psychologie dans le but d’offrir l’art thérapie comme moyen de communication et d’accès à soi à des fins thérapeutiques.
Entre design, artisanat et arts plastiques; volumes, danse et musique, elle construit son univers autour de thématiques marginales autant que poétiques. Sa quête d’esthétique mais aussi de sens (parfois cachés) pousse à l’introspection, aux questionnements et autres vagabondages…
Née en 1984, vit et travaille à Strasbourg.
Membre du collectif La SemenceRie depuis 2014
Le fil est au centre de mon travail.
Je suis fascinée par les « ouvrages de dames » depuis l’enfance.
Quand je regardai ma grand-mère crocheter, j’étais charmée par la délicatesse de ses mouvements.
C’est dans ces mêmes gestes répétés que je prends le temps de m’imprégner des matières que j’affectionne.
Je collectionne et m’entoure d’objets et de matériaux divers.
Je pêche dans mon environnement quotidien et j’improvise autour de cette matière choisie.
Je couds, je brode, troue des objets, les modèle, les assemble, les répare ou les accumule.
Aujourd’hui, grâce aux rencontres et à la découverte de nouvelles techniques comme la céramique, mon champ de création s’est étendu et je me plonge dans le travail artisanal petit à petit avec délice.
Mon atelier est un espace aménagé au sein de mon appartement, un espace hybride dans lequel je crée et me questionne chaque jour.
Au début,je me suis intéressée au temps et aux ruines. Je me suis d’abord imaginé, dans une édition comme Usine, l’histoire d’un lieu, son vécu.
Cet intérêt pour la trace et les vestiges m’ont conduit à ré-envisager l’écriture ; d’abord sous sa forme manuscrite. Ce qui m’a touché, c’est sa capacité singulière à évoquer son auteur, une personne, à travers notes et billets, à travers de petites phrases énigmatiques trouvées au hasard, dans des livres ou des boîtes. Ces restes m’évoquent les mots blancs qu’avaient gravé les spectres sur les photographies de M.J Vearncomb. Me voici en présence de fantômes, ceux des précédents possesseurs.
Dans le même temps, la typographie m’a attirée. C’est la marque de l’instant, une trace, une empreinte qui parle de la présence et de l’absence. Quelque chose de sensible, de vrai et de vivant. L’écriture mécanique c’est l’opposition de deux matériaux.Mon champ de recherche comprend également l’image en tant que souvenir, mes souvenirs comme ceux des autres. Comment faire parler une réminiscence, un genre de hantise. Un retour du fond de mémoire. Une remembrance.
Je ne me pose pas de limites dans la réalisation de mes projets, que ce soit pour la technique ou encore le support car chaque technique apporte sa propre lumière. Mes productions s’articulent autour de la problématique de la mémoire notamment à travers l’écriture.Quelle est la nature de cette mémoire écrite, et quels peuvent être ses enjeux.
Guo Junsheng, mon atelier est ouvert depuis 3 ans 6, rue de la Porte Neuve à Colmar
Un hublot ouvert sur une planète étrange, pleine d’angoisses et de désirs, où les émotions enfantines s’expriment massivement. Un monde que je fréquente en silence, que je vis. Cette ouverture intime aux lignes, aux traces d’encre et aux formes archaïques, sur un monde que je rencontre à l’entrevue, est ce que je restitue à la vue.