Laurent Hunzinger

Mon activité de mosaïste Représente un travail de recherche sur la matière minérale, principalement : Galets, cailloux, pierres semi-précieuses et précieuses, pierres de taille, moellons, marbres et dalles de calcaires plus divers. Représente un espèce de tissage minéral dont la trame serait le mortier. Recherche sur la juxtaposition ou côtoiement des matières minérales mais aussi sur les teintes et les différentes formes de fragmentation. Il faut casser pour reconstruire. La matière est heurtée, malmenée, jusqu’à nous faire découvrir son intérieur, l’âme de la roche. Le morceau polyédrique s’appelle la tesselle, sa multiplication à volonté en constitue la mosaïque. Celle-ci peut être perçue comme une société et chaque tesselle comme un individu. Chaque individu est unique et, de par sa multiplication, contribue à la collectivité.

Anne Hechinger

C’est par le biais de mes études d’histoire que mon intérêt pour l’histoire de l’art et la création artistique s’est forgé et a émergé. J’ai ainsi alterné entre des temps de formation auprès d’école comme au CNIFOP à Saint Amand en Puisaye , des cours auprès d’artistes et des ateliers de la Hear et des temps de progression et de travail plus personnel.
Mes inspirations sont ainsi la peinture fauve, les expressionnistes allemands , américains, le monde végétal et animal. J’aime alterner entre des périodes de peinture et des périodes ou le dessin est plus fortement présent. c’est le foisonnement qui importe.

Paul HARTMANN

L’objectif de ma peinture est de jouer avec l’illusionnisme de la représentation en perspective pour le trahir en le rendant manifeste et ainsi interroger notre aptitude à confondre réalité et représentation. Représenter les objets tels que l’œil nous les fait percevoir conduit à oublier qu’il s’agit d’une représentation et surtout à oublier la surface picturale. Le traitement que je fais du tableau montre le paradoxe de la création de l’illusion de la profondeur sur une surface plane. La peinture trouve sa force dans l’expression de ce paradoxe qui s’exprime dans la disjonction des touches de peintures. La présence de la toile se trouve ainsi affirmée par ces intervalles entre les couleurs. Observés de près, les détails du tableau ne permettent pas de comprendre ce qui est représenté. Seule la distance et la perception de l’ensemble permet de reconnaître ce qui est peint dans les détails grâce à un cheminement déductif. C’est par un aller-retour permanent entre les détails et l’ensemble que l’esprit identifie les composantes de la scène. Le spectateur prend conscience de ce qu’il fait activement des distinctions pour reconnaître et étiqueter par des mots les objets peints. La peinture amène le spectateur à se demander comment des objets distincts peuvent être représentés sous des touches semblables.

Henri Heinis

Les œuvres présentées sont de facture récente aux procédés graphiques pour la plupart et mises en parallèle avec des réalisations aux reliefs plus ou moins marqués.
Certaines sont accrochées au mur, d’autres posées à même le sol et en écho aux environnements créés dans le lieu.
Mais il n’y a pas de sujets spécifiques déployés ni de représentations thématiques définies, plutôt une interrogation autour des rapports soulevés entre l’œuvre « en train de se faire » et la multiplicité des significations issues du travail.

Sophie Hazemann

Ce qui caractérise ma démarche, c’est le mouvement qui transparait dans chaque tableau.
J’aime utiliser l’épaisseur pour prolonger la dynamique du geste et transformer la matière.
Je me nourris du quotidien, des sensations, des rencontres,… tous ce qui crée une émotion.
C’est cette émotion que j’ai besoin d’exprimer.
Je travaille vite et spontanément.
Pour moi, le mouvement, la matière, les couleurs ne sont que des outils d’expression d’une émotion.

Alain Haeffele

Travail autour du noir, du blanc, du gris,
Ecouter un tableau, comme on écoute une musique.
Simplement regarder pour entendre l’image
Enfin, écouter le tableau.

Jean-Louis Hess

Parallèlement à mon travail professionnel (publicité, reportages, édition) et mes recherches théoriques, je développe un travail artistique personnel aussi bien en argentique qu’en numérique, utilisant depuis les appareils rudimentaires (sténopés, Holga, fotografia povera) jusqu’à la chambre 20×25. Refusant de me laisser enfermer dans une « manière », j’expérimente en permanence, passant de la photo de studio à la photographie sociale, du portrait au nu et au paysage. En collaboration avec l’illustrateur Christian Voltz, je travaille à la réalisation de livres pour enfants (une trentaine de livres parus). J’aime travailler en équipe avec Germain Roesz, Bruno de Chènerilles, Hervé Cellier, le collectif Chambre à Part, Peter Greenaway, …

Delphine Harrer

Réalise depuis plus de 20 ans des illustrations pour la pub, l’édition, la communication, l’évènementiel, le culturel. En parallèle expose son travail personnel dans divers lieux.